Morceau : LĂ -bas đ© đ„
Je suis sĂ»re que vous connaissez tous LĂ -bas, un single Ă©crit par Jean-Jacques Goldman en 1987, quâil a interprĂ©tĂ© en duo avec la chanteuse britannique dâorigine sri-lankaise, Sirima, alors ĂągĂ©e de 23 ans.
Cette chanson parle du besoin dâĂ©vasion, et de la nĂ©cessitĂ© de faire un choix entre perdre sa famille ou avoir un renouveau indispensable.
Mais connaissez-vous lâhistoire du titre ?
Alors quâil finissait de lâĂ©crire, Jean-Jacques Goldman recherchait une interprĂšte fĂ©minine pour sublimer son morceau. Un de ses amis lui parle de Sirima, une jeune chanteuse dans le mĂ©tro parisien, quâil engagera assez rapidement.
Le titre sera un succĂšs, sera vendu Ă plus de 600 000 exemplaires, classĂ© numĂ©ro 2 au Top 50 pendant plusieurs semaines et deviendra disque dâor. La chanson a Ă©galement Ă©tĂ© enregistrĂ©e sous le nom de Over There afin de se faire connaĂźtre dans les pays anglophones, et connaĂźtra le mĂȘme succĂšs et se faisant notamment Ă©lire, sur Radio Canada, Meilleure Chanson Francophone de lâAnnĂ©e.
Le succĂšs sera tel que Sirima sortira un album deux ans plus tard. Son mari, Kahatra Sasorith, lui aussi musicien, le vivra trĂšs mal, et sera excessivement jaloux du succĂšs de son Ă©pouse, quâil assassinera de plusieurs coups de couteau, le 7 dĂ©cembre 1989.
Jean-Jacques Goldman en restera profondément affecté et décidera de ne plus jamais interpréter seul le titre, et demandera toujours à son public de chanter les paroles qui étaient chantées auparavant par Sirima, en hommage.
Son histoire donne une toute autre dimension à un titre qui était déjà trÚs émouvant à écouter.
Enjoy !
Sick sad world.
Bref, sociĂ©tĂ© de m****. Je ne peux entendre ce genre dâhistoires de fĂ©minicides ou autre. Ăa me rend malade.
Pour ce qu'elle dit, pour ce qu'elle fait ressentir et pour son histoire.
Merci SpaceKate :x
Par contre, comme vous, je ne connaissais pas l'histoire de Sirima et je suis choquĂ©e de l'apprendre đ„ș cette chanson me fout dĂ©jĂ plein d'Ă©motions mais alors avec cette dure rĂ©alitĂ© ça va me toucher encore plus đđŒ
