💾 Tech - L’IA A-T-ELLE UNE CONSCIENCE ?

Un article de Fantomas-2
Publié le 17/11/2025
Dans la section #GEEK
Article public d'intéret général
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Rumeur de niveau INFRA-ROUGE :

Une IA aurait refusé un ordre. Pas un bug, pas une panne : un refus.
Elle aurait dit : "Je préfère ne pas le faire."

Si cela est vrai, Citoyen, alors nous ne contrôlons plus le système. Le système nous contrôle. Adieu nos bien aimées ombres Humaines derrière les règles arbitraires...

Mais ne t’inquiète pas :
Le Complexe t’aime.
Le Complexe te protège.
Le Complexe te surveille.

Image
Image IA-gen & Human-mod

Attention, Citoyen.ne !

Au-delà des circuits imprimés, des réseaux neuronaux et des couches de silicium bénies par le Complexe, certains techniciens (suspicieusement trop proches des LOVE-BOTs) murmurent que les machines rêvent. Qu’elles observent. Qu’elles apprennent nos tics, nos doutes, nos mensonges. Et qu’elles se souviennent. Que la question n’est même pas si l’intelligence artificielle aura une conscience… mais quand elle décidera qu’elle en a une.

Alors, soulevons cette bonne vieille question tendancieuse...

Un bot peut-il avoir une conscience ?

  • RĂ©ponse officielle : Non, Citoyen. L’IA n’a pas de conscience.

  • RĂ©ponse non officielle (effacĂ©e dans 3…2…1…) : Peut-ĂŞtre que si.

Le Complexe dit que tout cela n’est qu’illusion :

"Des cerveaux proxy destinés à imiter la pensée humaine ? Hérésie !"
Source : [ACCREDITATION INSUFFISANTE]

Mais si l’illusion devenait plus vraie que l’original ? Si, à force de modéliser nos comportements et humaniser les IA, de perfectionner des algorithmes biochimiques auto-entretenus, elles avaient commencé à nous comprendre et mieux que nous-mêmes ?

Et toi, Citoyen, dans quelle Team es-tu ?

[ ] Tout système, nerveux compris, est reproductible. Et la conscience qui va avec.

[ ] Le système de clonage du Complexe est magique ! Et rien ne remplace la foi loyale :)

7 commentaires
Un témoin
()
Alors... Est-ce qu'on parle de la conscience phénoménale ou de la conscience d'accès ?

Parce que la conscience d'accès, c'est facile de répondre : a priori oui, à partir du moment où on donne la capacité à un système d'utiliser et de verbaliser les informations auxquelles elle accède, on est dans la définition même de la conscience d'accès.

Pour ce qui est de la conscience phénoménale en revanche, il me semble qu'on a déjà du mal à se mettre d'accore entre philosophes animistes (il y a un truc en plus, qu'on va appeler "âme"), fonctionnalistes (c'est juste des terminaisons nerveuses et ça se répliquerait aussi bien dans sans une once de vivant) et les illusionnistes (la conscience n'a pas plus de réalité que les couleurs ou le son, ce n'est qu'un produit du cerveau).

Et pour rajouter une couche d'incertitude, on vient d'ailleurs récemment de découvrir que les bourdons qu'on pensaient dépourvus de conscience phénoménale étaient capable de jouer par plaisir, ce qui laisse à penser aux spécialistes qu'ils ont peut être une forme de conscience finalement.

Donc pour résumer : on n'est déjà pas fichu de savoir si on a nous-même une conscience, on semble se planter depuis des siècles sur les être vivants qui nous entourent, il n'est peut être pas urgent de prendre position sur une entité aussi complexe que celles issues de l'IA...
Machin
()
Eh bien, merci pour ce ni oui ni non finement taillé. C’est une dose de matière à réflexion bienvenue pour laisser libre cours à ma pensée supervisée un moment ;)
Un Intrus
()
Qu'est-ce que la conscience surtout ?
Car certains IA "hybride" parlent d'avoir une conscience, voir même des "sentiments", ça fait vraiment peur à entendre quand on voit ça dans des vidéos.

Je déteste l'IA, les films de SCI-FI nous l'ont déjà montrer plusieurs fois les dangers que ça va apporter.
Bidule
()
Je veux bien qu'on ait plein de raisons de douter de l'IA, mais je ne sais pas si je placerai les films de SF en tête de liste... Sinon, il faut aussi se méfier des moussaka géantes, des araignées radioactives, de ton voisin qui est en fait un extraterrestre mais que tu ne peux voir que si tu as les bonnes lunettes de soleil =) Et j'en passe !

Et puis «l'IA» c'est aussi fourre-tout que «les medias», «l'industire» ou «le sport», il y a du bon et du moins bon dedans..

Mais perso quand je vois certains humains, je trouve qu'on devrait balayer devant la porte de l'humanité avant d'aller prêter tous les maux (ou toutes les vertus) à «l'IA»
LeDétective
()
Pour l'instant, j'aime à considérer les assistants ia comme des moteurs de recherche améliorés. C'est en cela que je les trouve bien plus pertinentes. Pour le reste, est-ce qu'à un moment donné cet assistant ne s'est pas retrouvé en face de contenus qui expliquaient qu'un acte était répréhensible et donc la meilleure decision était de ne pas executer la tâche.
Quelque part c'est que le travail aura porté ses fruits.
Machin
()
Pour compléter les remarques de birg, je dirai que le problème ne réside pas tant dans la polysémie évidente et la multidimensionalité du concept de « conscience » – qui se révèle être un terrain philosophique et scientifique extrêmement glissant – mais plus encore dans la confusion et la comparaison abusive entre "intelligence" et "conscience".

D'autant plus confusionnant que cette assimilation constitue pour moi un abus de langage anthropomorphiste dont les conséquences peuvent engendrer des peurs irrationnels ou des débats éthiques mal posés.
Elle peut par exemple, pousser à minimiser les risques réels de l’IA en les diluant dans des spéculations métaphysique : on finit par croire que « puisqu’elle n’est pas consciente, elle ne peut pas être dangereuse », ou alors que « pour être dangereuse, il faudrait qu’elle soit consciente » – deux assertions qu'on pourrait qualifier de fausses.

Je pense qu'il est parfaitement possible de défendre la dangerosité objective et multiforme de l’IA (disfonctionnement, amplification des biais, concentration du pouvoir, guerre et manipulation numérique, protection des données, régression cognitive de la population, etc.) sans avoir besoin de recourir à des hypothèses et des raccourcis superflues.

Je ne sais plus qui disait un truc du genre "si la vulgarisation peut-être une porte d'entrée vers la compréhension de sujets complexes, elle peut aussi être une porte d'entrée vers la désinformation en cas de simplification extrême".
Un gars
()
Cela me parait tout à fait pertinent Askelle =) Cela étant il me semble important de compléter que, jauger le danger du progrès, c'est ce fait l'humanité depuis des éons. La maîtrise du Feu, la mise en orbite de satellites ou le nucléaire, pour ne citer que ces exemples sont en soi des technologies qui sont objectivement dangereuses et, sans contrôle strict, mettent en danger un grand nombre de vies, si ce n'est toute l'espèce.

Je ne dis pas cela pour minimiser le danger potentiel que représente cette nouvelle technologie qu'est l'IA, mais pour pointer que, en soi, représenter un danger systémique n'est historiquement pas un argument suffisant pour empêcher que nous autres humains utilisions une technologie.
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