Artiste : GrosGarçon Mince

Un article de Fantomas-2
Publié le 14/09/2025
Dans la section #ZIKOS
Article public d'intéret général
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Conforme ou séditieux?

Doit-on encore réellement présenter cet artiste? Celui là qui m’a fait avouer que, finalement, la musique dite électronique, c’était pas si nul que ça...et que même, c’était plutôt bon?

Norman Cook, alias Fatboy Slim, est ce genre de musicien qui a eu l’idée saugrenue mais brillante de transformer le chaos sonore en hymnes de fête mondiale. Il a pris un nom impossible, cousu de contradictions, comme pour annoncer d’avance ce qu’il allait faire : assembler des morceaux disparates, les secouer comme un cocktail mal dosé, et en tirer quelque chose de terriblement irrésistible.

Il a inventé un son, le big beat, qui n’est pas une école musicale mais une invitation à danser sans dignité particulière (ce qui est donc parfait pour moi...parce que moi et la dignité quand on cause danse...). Ses morceaux, souvent construits autour d’un échantillon obscur répété jusqu’à l’obsession, finissent par forcer le corps à bouger, non pas par persuasion douce, mais comme un bulldozer convaincrait une porte fragile de s’ouvrir.

Avec Praise You, il a prouvé qu’on peut révolutionner l’industrie musicale avec une caméra tremblotante, trois accords, un sample poussiéreux et une chorégraphie qui ressemble à une répétition de gym ratée. Avec Weapon of Choice, il a rappelé que Christopher Walken était capable de flotter dans les airs avec l’aisance d’un homme qui n’a jamais entendu parler de Newton. Et avec ses concerts géants, sur des plages ou des toits, il continue de démontrer qu’un DJ seul peut transformer une foule entière en une marée humaine parfaitement synchronisée.

Fatboy Slim n’est pas seulement un artiste : c’est une sorte de mécanicien des foules, un ingénieur de la transe collective. Là où certains cherchent à être profonds, subtils ou complexes, lui préfère être bruyant, direct et imparable. Et parfois, c’est exactement ce qu’il faut.

On ne compte plus ses hits, en démarrant par le plus que célébrissime Right Here, Right Now (titre qui , avouons le tous, nous a fait connaître le Bonhomme grâce à MTV (ou MCM pour les plus anglophobes d’entre vous)), en passant par des Ya Mama (Push The Tempo), Star 69, The Rockafeller Skank, Gangsta Trippin’ et cette fabuleuse, que dis-je, divine reprise d’un poème de Jim Morrisson (rien que ça) pour le morceau Bird of Prey...et tous les autres que je ne citerai pas par flemme..

Alors oui, la musique électronique peut être bonne, voire grandiose. FatBoy Slim en est un des meilleurs exemples, mais il n’est pas le seul. Peut-être qu’un jour je vous parlerai des frissons que le premier album de Gorillaz peut m’apporter (Bon ok, c’est pas totalement électro, mais alors je pourrais parler de Mobi!), de ma merveilleuse expérience en concert de Daft Punk, de ma découverte du Dubstep,...

3 commentaires
Un espion
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Je ne connaissais bien sûr que Right here, right now, mais merci pour cet article qui m'a permis d'en découvrir plus !
Bidule
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Un artiste que j'apprécie beaucoup et que j'écoute toujours avec plaisir ^^
Le surveillant
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Plonger dans ses samples est une aventure jubilatoire...
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