📖 Story - Scroller, ce geste qu’on adore détester
Salut les geeks,
On l’associe souvent à de la paresse numérique, à une perte de temps honteuse, à une addiction qui ronge nos capacités d’attention… Mais si on arrêtait deux minutes de taper sur le scroll comme s’il était l’ennemi numéro un de notre génération ? Franchement, si on est honnête, scroller a parfois sauvé nos soirées. Et nos nerfs. Oui, j’avoue l’avoir fait plein de fois lorsque j’étais stressée ou contrariée.
Parce qu’il faut remettre les choses dans leur contexte : on vit dans une société où tout va trop vite. Les deadlines s’enchaînent, les écrans nous bombardent d’infos, et il faudrait en plus qu’on soit hyper productifs, qu’on fasse du sport, qu’on médite et qu’on cuisine sain tous les soirs. Alors quand on s’accorde dix minutes pour scroller sur Insta, Reddit, Pinterest, Twitter (ou X, appelez-le comme vous voulez), c’est pas juste de la flemme. C’est une micro-fenêtre de répit.
Le scroll, c’est un sas de décompression. Un espace entre deux tâches, entre deux pensées. Tu ouvres ton téléphone, tu n’as pas de but précis, mais tu sais que tu vas y trouver quelque chose. Un mème qui te fait rire, une recette que tu ne feras jamais mais que tu trouves géniale, une info tech qui t’étonne, un témoignage qui te touche. Et ce n’est pas un hasard : notre cerveau aime la nouveauté. C’est ce qu’on appelle le “renforcement intermittent”. On glisse le doigt, et hop, peut-être qu’un contenu va nous plaire. C’est un peu le jackpot de dopamine à petit prix.
Alors oui, scroller peut devenir excessif. Oui, on peut se perdre dedans au point d’oublier pourquoi on a ouvert le téléphone à la base. Mais à la base, ce n’est pas une mauvaise chose. C’est un outil. Comme toujours avec les outils, c’est la manière dont on s’en sert qui fait la différence. Et au fond, c’est peut-être pas très différent d’un moment où, avant, on feuilletait un magazine, ou on zappait sans but à la télé.
Et puis, tout le monde ne scrolle pas de la même manière. Certains le font pour se détendre, d’autres pour s’inspirer, d’autres encore pour s’informer. Il y a les scrolleurs du soir, avant de dormir, ceux du matin dans le lit, ceux qui s’offrent une pause café numérique entre deux réunions. Et ce n’est pas “inutile” : dans ce flot de contenus, on trouve parfois une idée qui nous marque, une image qui nous émeut, une info qui résonne. Des micro-étincelles de connexion, de sens, ou de rire. Ce n’est pas rien.
Personnellement, j’aime bien scroller quand j’ai besoin de déconnecter le cerveau. Je fais le tri. Je zappe ce qui me saoule. Je m’attarde sur ce qui me parle. Et parfois, une petite phrase me reste en tête. Une citation, un post, un commentaire drôle. C’est léger, mais ça fait du bien.
Donc voilà . Peut-être qu’il est temps de revoir notre jugement. Scroller n’est pas une honte. Ce n’est pas un aveu de faiblesse. C’est parfois juste une respiration numérique dans une journée trop pleine. Et si on apprend à le faire en conscience, ça peut même être un moment de vraie qualité.
Et vous, est-ce que vous scrollez pour souffler ou juste par réflexe ? Qu’est-ce que vous cherchez, au fond, quand vous laissez défiler ce flux infini ?
LE développement des sites font que cette pratique s'est démocratisée.
Et effectivement, chacun son truc. Certains zappent sur la TV, d'autres lisent la presse people... L'un n'est pas mieux ni pire que l'autre