Album : Cripta Blue - No Return
Il est fascinant de constater que le coup de foudre surgit souvent là où on s’y attend le moins. Un détour par une playlist en aléatoire, une application mal configurée, un moment d’attention involontaire... Et voilà que je me retrouve happé, totalement subjugué. Mes oreilles s’emballent, mes tripes frissonnent. Serait-ce cela, ressentir des papillons dans le ventre ?
Vous l’aurez compris, aujourd’hui, je vous partage un véritable coup de cœur. Non, mieux encore : une histoire d’Amour. Pas une passion éphémère, mais une relation durable, stable et profondément marquante. Cripta Blue est un trio originaire de Ravenne, en Italie. Si l’on peut les qualifier de groupe de stoner/doom, ce serait leur rendre un hommage incomplet. Leur musique respire également l’atmosphère psychédélique de la fin des années 60, avec une intensité rare. Et quelle claque ! Mais vraiment, quelle claque ! Leur son évoque immédiatement les grands noms : Black Sabbath, Pentagram, Hawkwind, Led Zeppelin, Pink Floyd... Un melting-pot d’influences mythiques, mais avec une patte unique et magistralement exécutée. À peine ai-je entendu Hypnotic Haze, issu de leur second album No Return, que je me suis précipité pour l’acheter. Et récemment, j’ai reçu cette magnifique cassette.
Que dire ? Absolument rien. Je ne peux que savourer. Chaque morceau de cet album est une pépite. Tout est parfait. Même l’artwork de l’album, signé par Mirkow Gastow, s’accorde idéalement avec cette symphonie sonore. La fusion entre l’art visuel et ce que l’on entend est tout simplement sublime. Je vous invite, de tout cœur, à découvrir cette œuvre façonnée par trois artistes : Alessandro Melandri (basse et chant principal), Federico Bocchini (guitare électrique et acoustique), et Silvio Della Valle (batterie). Cliquez ici pour une première écoute.
Si leur univers vous séduit autant qu’à moi, n’hésitez pas à les suivre ou à les soutenir sur leur page bandcamp
Sur la forme cela me rappelle beaucoup le groupe berlinois Kadavar.
Comme je le disais, je ne suis pas un auditeur de doom/stoner averti, étant normalement dans du metal plus extrême. Je ne connais donc pas tous les codes qui gouvernent ce genre. Ici, je les trouves extrêmement bons et j'ai qu'une seule hâte : les croiser dans une petite salle qui sent la cigarette et la pils renversée !