GEO-ZIKOS : USA - La Californie - partie 2 🇺🇸

Nous poursuivons notre route ! il y a tant à dire sur la Californie qu’un seul article ne suffisait pas à lui rendre justice, c’est pourquoi en voici un second ! (cliquez ici pour voir le précédent)

En 86, Bono part aux USA pour chercher l’inspiration et rencontrer les Rolling Stones. À cette occasion, il travaille sur l’album "The Joshua tree". Celui-ci fait référence à une variété de grand yucca de dix mètres de haut originaire du désert de Californie, au sud de l’État, à l’endroit exact où furent éparpillées les cendres de Gram Parsons, une des références les plus importantes de la musique country folk (source wiki), dans le Joshua Tree National Park. Il est dédié au technicien néo-zélandais de U2 Greg Carroll, qui a perdu la vie lors d’un accident de moto le 3 juillet 1986.

La Californie, c’est aussi le Hair Metal. Le Glam Rock est repris par des groupes de hard rock avec un son plus heavy metal tel que Aerosmith, Mötley Crüe, Foreigner, Quiet Rot…

Welcome to the Jungle raconte l’histoire d’un jeune plouc qui débarque d’Indiana et se trouve plongé dans les excès et débauches. Le titre dépeint une ville glauque de rock n’roll, sex & drug, aussi sordide que violent. C’est le côté obscur d’une babylone, l’opposition d’une grande ville,

et d’une campagne où tu y restes toute ta vie de ta naissance à ta mort sans que rien ne se passe.

Les Doors comparent Los Angeles dans une vision sombre à une femme fatale, délibérément seule. Ils évoquent une scène tirée d’un polar de Raymond Chandler des années 40. La city of light devient la city of night. L’album sort le 19 avril 1971. Jim Morrison est déjà à Paris et y décédera le 3 juillet, deux ans jours pour jour après Brian Jones, il rejoint le club des 27.

Dans Los Angeles, on y trouve le Beverly Drive et aussi le Beverly Hills. Je vous épargne le générique de la série.

Los Angeles, c’est aussi Hollywood. Dans Californication, les petites suédoises qui veulent voir leurs noms en grands, devront se battre en menant une guerre d’âge, à coup de bistouri et de botox, sans compter les propositions malhonnêtes des producteurs. La machine à rêve est bien souvent une machine à broyer.

En 1967, Jim Morisson a 22 ans, il est un jeune étudiant en cinéma. En 1965, à Venice Beach, pénétré d’une poésie hallucinée, il récite ses textes à Ray Manzarek, allongé sur le sable. Le claviériste tombe sous le charme et cela fait jaillir une étincelle qui deviendra l’empreinte des Doors. C’est un quartier mal famé, désormais branché avec une foule cosmopolite, pleine de couleurs.

Dans cet état, se trouve également San Francisco. Au printemps 1967, a lieu le festival « Summer of Love ». Pour le promouvoir, un co-producteur a besoin d’un hymne pour la promotion. Ce sera Scott McKenzie, qui s’en chargera pour propulser ce lieu en capitale du mouvement hippie. Il saisie en quelques mots et quelques fleurs l’esprit d’un été et d’un rêve : Peace & Love. Il sera même repris par Johnny Hallyday.

En 1971, Maxime le Forestier reste quelques semaines dans une maison bleue avec une communauté hippie à San Francisco. De retour en France, il reçoit une lettre accompagnée de dessins. Il leur renvoie la pareille.

En 1967, Otis Redding, jeune star de la soul, doit se produire dans un night-club de North Beach. Son promoteur lui a réservé une chambre d’hôtel qui se trouve submergé par des admiratrices. Aussi, afin qu’Otis puisse avoir de la tranquillité, il lui trouve une chambre dans un bateau-hôtel. Otis écoute son disque préféré du moment Sgt. Pepper et s’imprègne du milieu, calme avec des bateaux en aller venu, pas loin du Golden Gate Bridge. Le spectacle de la baie lui devient ensorcelant et il composera ceci quelques jours avant de mourir dans un accident d’avion.