![[paranoïaque]](/bbs/style/img/paranoiaque_100x700.png){kind=small}
Télévision : l’ère du streaming a-t-elle sonné le glas ?
En 2025, le paysage audiovisuel vit une transformation profonde : pour la première fois, le streaming capte une part majoritaire du public sur l’écran TV et bouscule les codes de la télévision linéaire. Ce phénomène impose aux chaînes historiques de revisiter leurs modèles et d’innover pour demeurer attractives.
L’ascension fulgurante du streaming : Le streaming représente désormais 44,8 % du temps d’audience télévisuelle aux États-Unis, dépassant le cumul du câble et du broadcast classique. Cette croissance s’accompagne d’une explosion des usages : en France, 80 % des foyers emploient au moins une plateforme (YouTube, Netflix, Disney+, Molotov, etc.), et 60 % en combinent plusieurs. Les formats courts, personnalisés, et sportifs séduisent particulièrement les jeunes générations.
Adaptation stratégique des chaînes traditionnelles : Face à cette concurrence, les chaînes TV s’adaptent : elles développent leurs propres offres de streaming (france.tv, TF1+, M6+) pour intégrer le replay, la diffusion en direct et des contenus originaux. Elles investissent dans la production de séries locales et proposent des interfaces plus flexibles et intuitives. Cette mutation est aussi numérique : l’intégration de l’intelligence artificielle permet d’affiner les recommandations et d’optimiser l’engagement des téléspectateurs.
Résilience de la télévision linéaire : Malgré tout, la télévision traditionnelle conserve un rôle d’ancrage social : elle demeure le média fédérateur sur les grands événements (sport, politique, catastrophes) et rassemble encore plus de neuf personnes sur dix en Europe. Les chaînes linéaires innovent désormais en hybridant leurs offres et en tissant des ponts avec le digital : l’écran TV reste ainsi le support majeur de consommation vidéo devant le smartphone ou l’ordinateur.
Le futur du paysage audiovisuel : La convergence entre télévision linéaire et streaming va s’amplifier : les annonceurs misent sur la mesure d’audience cross-média et le ciblage précis permis par la TV connectée. Le défi pour les acteurs historiques sera de rester pertinents face à une fragmentation accrue des usages et des contenus.
Je pense que la création de contenu passera par le multi plate-forme avec une multidimension en télévision, un internet et via des applications. J imagine bien un prime star ac ou le tchat façon twitch peut voter en direct, ou la communauté créer des clips , des communautés candidats,et ou TF1 balancerai de la pub toutes les 10min avec des encart pub comme pdt le superbowl.
On peut effectivement regarder la question par le prisme du temps d'audience (dont on rappellera que contrairement au Stream, il n'est pas exactement mesuré pour la TV, mais estimé), toutefois il me semble important de ne pas négliger l'aspect brouzoufs. Or, encore aujourd'hui, les grands évènements (principalement sprotifs), sont les plus grands pourvoyeurs de charrettes à brouzouf du broadcast. Dit autrement, il n'y a rien (en business direct) qui de prés ou de loin rapporte aux streamers ce que rapporte, par exemple, la vente d'espaces publicitaires du SuperBowl.
Le streaming a essayé à maintes reprises d'entrer sur ce segment, et je n'ai pas connaissance d'une expérience qui se soit bien passée, brouzoufairement parlant, s'entend. Je pense que c'est plus qu'un axe de résistance du broadcasts : plus d'un demi-siècle de savoir faire dans la retransmition d'évènements sportifs en direct (ça a commencé dans les années 50), ça ne se rattrape pas, ça s'achète. Hors, d'une part, c'est hors de prix et d'autre part ça n'est pas à vendre, merci bien.
Je pense donc que, contrairement au Cinéma qui est sur exactement le même segment, les broadcasters d'évènements ont encore un avenir devant eux.
Après avoir des abonnements sur plusieurs plateforme comme netlfix, disney, prime etc... ça a un cout aussi.
Perso chez moi la tv tourne non-stop quand je suis dans la maison, mais plus pour le bruit qu'autre chose... Il m'arrive aussi et heureusement de suivre les programmes de A à Z