Souvenirs d'Halloween - Séries, un ptit livre et une chasse au Dahu

Un article de Fantomas-2
Publié le 02/11/2025
Dans la section #NSTL
Article public d'intéret général
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Bonjour à tous,

Il y a des souvenirs d’enfance qui sentent d’une manière particulière. Halloween moi c’était la gomme mouillée des routes, la pluie d’automne et les pages un peu cornées d’un livre que j’essayais de maintenir au sec.

Comme j’étais dans une petite ville Halloween, ce n’était pas les grandes fêtes américaines avec maisons décorées et bonbons à volonté. Non. C’était plutôt quelques gamins par ci par là essayant de toquer aux maisons de vieux qui savaient pas tellement ce qu’était Halloween, le tout dans des déguisements éclatés au sol.

Alors comme souvent soit on se faisait doucher par une bonne "drache" limousine, soit on finissait avec 3 caramels mous dégueu de chez mamie qui avaient pas vu le soleil depuis des années (oui je parle des bonbons et de la mamie) fallait s’occuper à autre chose.

Généralement on finissait dans une forêt pas loin qui, à l’époque, n’étaient pas aménager du tout pour les promenades et on chassait le dahu. Oui cet animal fantastique qui aurait une patte plus courte que l’autre pour marcher à flanc de falaise. Et il fallait l’attendre en bas de la dite falaise avec un sac et l’appeler pour qu’il se casse la figure (les plaisirs simples).

Bon c’était vous voyez l’ambiance on y croit sans y croire, mais on se marrait bien quand, dans le noir et sans frontales, quelqu’un autre que le dahu se cassait la figure et qu’on pensait entendre l’animal arriver alors que non c’était juste Kévin qui s’étaient vautré dans une racine. Ma mère aimaient pas trop Halloween car je rentrais souvent pas super propre car le Kévin c’était souvent moi (bisous aux Kevin qui me lisent).

Donc je vais parler de quelques séries qui me plaisaient à l’époque également pour faire une propa qui tiennent sur le thème sinon Trista va me dire qu’est ce que tu nous ponds encore comme propa éclatée au sol.


Premier frisson : "Fais-moi peur !” — Le feu de camp des légendes urbaines

Rien que le générique suffisait à me donner la chair de poule : cette musique inquiétante, le feu de camp qui crépite dans la nuit, et la voix grave qui annonçait “Soumise à l’approbation de la société de minuit…”. Et surtout. Surtout cette *** de balançoire qui grinçait. Moi gamin tu me mettais pas sur une balançoire xD. Non vraiment le "Afraid of the dark" c’était bien :D.

On voyait cette poudre mystérieuse jetée dans le feu, et la flamme bleue qui s’élevait pendant que les visages des adolescents s’illuminaient.

C’était presque un rituel magique. Chaque épisode était une porte ouverte sur une légende urbaine : un masque hanté, un clown dans un miroir, un téléphone maudit… Et quand la lumière s’éteignait dans la chambre le soir, on repensait forcément à ces histoires. J’avais surtout peur du générique, mais c’était une peur que je choisissais, une peur qui faisait grandir.


💀 “Les Contes de la crypte” — Ce rire !!

Un cran au-dessus dans le frisson : les contes de la crypte, ce squelette au rire strident et à la voix tordue, qui introduisait chaque épisode en sortant de son cercueil.

J’adorais cette série ! Les histoires étaient pleines d’humour noir, de morale tordue, et souvent de fins tragiques. C’était gore mais fun, une sorte de conte de fées complétement cassé pour enfants un peu trop curieux.

Génial. Iconique.


Enfin : “Au-delà du réel” — Quand la télé devenait porte vers l’inconnu.

Ah, le générique d’“Au-delà du réel” ce générique de fou... Pour ceux qui ont oublié, cette voix off grave et hypnotique qui déclarait :

> " Ce n’est pas une défaillance de votre téléviseur. N’essayez donc pas de régler l’image. Nous maîtrisons, à présent, toute retransmission. Nous contrôlons les horizontales et les verticales. Nous pouvons vous noyer sous un millier de chaînes ou dilater une simple image jusqu’à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà… Nous pouvons modeler votre vision et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir. Pendant l’heure qui vient, nous contrôlerons tout ce que vous allez voir et entendre. Nous partagerons les angoisses et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses… au-delà du réel."

Rien que de l’écrire j’en ai encore des frissons partout.

Et effectivement, chaque histoire nous emmenait dans un univers étrange : expériences scientifiques qui tournent mal, réalités parallèles, extraterrestres infiltrés, machines conscientes…

Mais ce qui marquait le plus, c’est que ça finissait toujours mal.
Pas de happy end. Juste un malaise, une morale glaciale, et le générique qui revenait comme un cauchemar cyclique.

Je me souviens que c’était une des séries que je partageais avec ma mère car elle l’adorait aussi et c’était un moment à deux sympa.


Enfin ce n’est pas une série mais je le range un peu pareil : les “Chair de poule”. Nos premiers frissons de papier

Les livres de R.L. Stine, avec leurs couvertures vertes et violettes, étaient partout. C’est vraiment rigolo qu’aujourd’hui encore on en croise souvent dans les vides greniers et les brocantes.

C’était mes premiers pas dans l’horreur “légère”, celle qui ne laissait pas de cauchemar, juste un sourire nerveux. Je n’en avais pas peur mais j’aimais les lire et le format était assez court.


Vous savez mon amour pour Lovecraft, je me dis maintenant que ces oeuvres dont je vous ai parlé ici ont jeté les fondations de cet amour. Il y a tous les ingrédients : l’horreur, pas de happy end, une ambiance suggérée plutôt que montrée et quand elle est montré elle est au delà de la compréhension humaine. Oui tout y est.


Donc en y repensant…

C’était ça, notre Halloween.
Pas les décos parfaites ni les citrouilles calibrées, mais des histoires, de l’imagination, des copains, et cette joie enfantine de se faire peur pour rire.

On découvrait le frisson, la curiosité, le goût du mystère.

On apprenait à se fabriquer nos propres cauchemars — et à les apprivoiser également


Vous aussi, vous regardiez ces séries de ce type ?

A quoi associez vous Halloween ?

Quel générique vous mettait le plus mal à l’aise ?

Et avez-vous, vous aussi, tenté une chasse au dahu ou un Halloween “improvisé” ? 🎃

3 commentaires
Un Intrus
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Au delà du réél, je ne pouvais pas regarder (mes parents été très a cheval sur les limites d'âge) mais ma grand mere regardais toujours X-files à la télé et j'étais la.. donc je regardais...mais j'étais jeune et souvent j'allais dormir avant la fin haha


Jamais chassé le Dahu


Les trucs qui font peur pour moi c'était juste mes cauchemars habituels... pour le reste j'ai attendu d'être plus grande...
Un curieux
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Au delà de réel, le souvenir venu de nulle part =) J'avoue que je ne me souviens que du générique et du sentiment de fascination que me laissaient les épisodes, mais si on me demandait de n'en résumer qu'un seul, j'en serai bien incapable ^^'

Sinon, je suis trop vieux pour avoir connu Halloween enfant donc pas de côté madeleine de Proust pour cette célébration de mon côté =p
Un égaré
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Le programme télé des samedis fantastiques 😍

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