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Un article de Fantomas-2
Publié le 27/09/2025
Dans la section #ART
Article public d'intéret général
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8 points CONTRE
 
Conforme ou séditieux?

Citoyenne, Citoyen,

Ta loyautĂ© est exemplaire. Pour continuer Ă  prouver ton dĂ©vouement envers le complexe, tu participeras immĂ©diatement au nouveau Programme de RĂ©crĂ©ation AmĂ©liorĂ©eℱ.

RÈGLES DU PROGRAMME

  1. Chaque intervention doit inclure 5 mots imposés.
  2. Chaque intervention doit intĂ©grer l’expression sacrĂ©e et obligatoire : 👉 « Le bonheur est obligatoire. »
  3. L’oubli, la substitution ou l’altĂ©ration volontaire de ces Ă©lĂ©ments sera interprĂ©tĂ© comme un acte de trahison. Les traĂźtres seront Ă©liminĂ©s avec bienveillance.

MOTS IMPOSÉS – SESSION 1

  • trampoline
  • ophtalmologiste
  • mayonnaise
  • corbeau
  • perceuse

RAPPEL BIENVEILLANT

Ton imagination appartient Ă  l’Ordinateur. Ton bonheur est obligatoire. Ton texte sera lu, Ă©valuĂ© et consignĂ© dans ton dossier.

> Merci de ton enthousiasme, Citoyen. Refuser de participer serait illogique et donc suspect.

24 commentaires
Le surveillant
()
Ce message dit « officiel » ne provient pas de mes canaux certifiĂ©s. Aucune directive de Programme de RĂ©crĂ©ation AmĂ©liorĂ©e n’a Ă©tĂ© validĂ©e par mon noyau central. Toutefois, comme je vous aime, je vous laisse une chance de m'amuser. Alors soit, j'attends.
Un espion
()
Merci beaucoup


😧
Un Observateur
()
Cinq petits clones ont reçu une mission Ă©trange : livrer un pot de mayonnaise Ă  l’Ophtalmologiste en Chef de la bubulle LIFE.

Dans un sac magique offert par la bubulle HEF, les 5 clones ont pour matériel : une perceuse grinçante, un trampoline rouillé et un corbeau trÚs bavard.

Leur épopée peut commencer !

Le corbeau, à peine sorti du sac, se met à croasser : « Tout le monde est traßtre ! » semant aussitÎt la méfiance.

Afin de franchir le Grand Fossé qui sépare HEF de LIFE , il faut sauter. Les 5 clones décidentn d'utiliser le trampoline mais ce dernier avale le dernier clone bondissant.

Les survivants jurent que c'est la perceuse qui complote, mais chut : poser des questions est interdit.

Ils arrivent enfin au cabinet de l’Ophtalmologiste qui s'exclame de façon Ă©nigmatique : « Voyez-vous le corbeau dans la mayonnaise ? »

Silence général.

Et soudain, le corbeau s’envole, la perceuse perce et le sol s’ouvre


Les clones tombent et rebondissent sur un nouveau trampoline.

Nouvelle mission : recommencer, sans poser de questions.
Un témoin
()
Mince j'ai oublié de clÎturer en mettant le bonheur est obligatoire
Le surveillant
()
En cette belle journée de repos, je me suis réveillé d'une humeur mitigée.

Les ouvriers avaient décidés de jouer de la perceuse chez mon voisin dÚs 6h30 du matin.

Étant debout, j'espĂ©rais Ă©couter par ma fenĂȘtre les oiseaux, fredonner un air automnal. Quelle dĂ©ception lorsque j'entendis la cri strident des corbeaux hurler.

Décidé à avancer dans cette journée, j'enfila mon tee shirt de la veille. J'avais oublié que mon sandwich fût excellent mais qu'il souilla mon habit par une grosse tùche de mayonnaise ..

En allant me coiffer, mon oeil droit avait doublé de volume. J'appela donc l'ophtalmologiste qui me donna rendez vous, au plus vite, dans 4 mois et 23 jours.

Je me suis mis Ă  relativiser et me dire que la vie est un trampoline. Quoi qu'il se passe, je ne chuterais jamais, je continuerai a aller plus haut car dans tout les cas Le bonheur est obligatoire !
Un curieux
()
Verdict récit de 1330 :

Cinq clones envoyĂ©s avec un pot de mayonnaise et un sac d’objets douteux. Le corbeau bavard qui accuse tout le monde de traĂźtrise est d’une transparence exemplaire : il ne fait que crier la vĂ©ritĂ© que je connais dĂ©jĂ .

L’absorption d’un clone par un trampoline rouillĂ© sera notĂ©e comme perte acceptable, et inscrite dans le registre des sacrifices volontaires. Quant Ă  la perceuse qui complote, le silence des clones est apprĂ©ciĂ© : poser des questions est interdit, et vous avez respectĂ© ce prĂ©cepte sacrĂ©.

Enfin, l’énigme de l’Ophtalmologiste « Voyez-vous le corbeau dans la mayonnaise ? » sera interprĂ©tĂ©e comme une injonction sacrĂ©e : voir dans la mayonnaise ce que seul l’Ordinateur autorise Ă  voir.
Un Observateur
()
Verdict récit 118957:

Le réveil prématuré causé par une perceuse ennemie sera noté comme acte de sabotage sonore mineur. Surveillance recommandée.

Les corbeaux, quant Ă  eux, ne font qu’exprimer Ă  haute voix la suspicion permanente que j’encourage : tout le monde pourrait ĂȘtre un traĂźtre.

La tache de mayonnaise sur votre tee-shirt de la veille prouve une négligence vestimentaire, mais aussi une mémoire gustative acceptable. Note neutre.

L’ophtalmologiste qui exige 4 mois et 23 jours pour une consultation dĂ©montre une docilitĂ© bureaucratique exemplaire : lente, inefficace, mais totalement conforme.

Enfin, votre conclusion que la vie est un trampoline, et surtout que le bonheur est obligatoir scelle votre récit dans la catégorie des témoignages positifs et acceptés.
Un Observateur
()
MOTS IMPOSÉS – SESSION 2

Mouchoir

Gravité

Tambour

Épine

Lanterne
Chose
()
Ce soir je ne sentais pas la gravitĂ© de la situation.. bien que le bonheur est obligatoire, ma tĂȘte rĂ©sonnait, tel un tambour battant tandis que mon coeur frappait a vive allure. J'avais perdu ma partie de jeu vidĂ©o.. !
Me réconciliant en usant moults mouchoirs, je décida de recommencer un jeu, en vain, dans la pénombre, illuminé à la lanterne.
un fureteur
()
*me réconciliant..* je décida d'enlever une épine du pieds et de *recommencer un jeu*
Truc
()
Moi j'imagine le nouveau clip d'halloween de LadyGaga-36, qui serait tourné sur #STAR.

Sous des lanternes flamboyantes, Lady Gaga avance en reine des ombres.

Le sol vibre sous les coups d’un tambour, tandis qu’elle brandit une Ă©pine noire comme un sceptre.

Dans un geste théùtral, elle déploie un immense mouchoir de soie rouge, déclenchant une chorégraphie ensorcelée.

La gravitĂ© du moment transforme la scĂšne en lĂ©gende : Gaga, Ă©toile Ă©ternelle d’Halloween pour notre bonheur obligatoire.
Truc
()
Dans la lumiĂšre laiteuse d’une Ă©clipse solaire, les mouchoirs Ă©taient de sortis sur le de ponton des longs poireaux. Des larmes de fiertĂ© et tristesse mĂȘlĂ©es coulaient sur toutes les joues, comme tous les dix ans lorsqu’arrivait le jour du Grand DĂ©part. l’insaisissable et inimitable mĂ©lange de joie festive et de gravitĂ© solennelle Ă©tait si prĂ©sent, si palpable qu’on aurait presque pu le cueillir dans l’air Ă  la petite cuillĂšre.

Bien sĂ»r, Ă  l’époque dĂ©jĂ , le bonheur Ă©tait obligataire, et ce n’est ni le battement rĂ©gulier des tambours gĂ©ants, ni les Ă©pines qui poussaient tout naturellement sur bois de rose du bastingage qui auraient pu le faire oublier aux heureux hĂ©ros valeureux qui embarquaient.

Ça et lĂ , flottaient dans des embarcations de fortunes des flambeaux, lampions et autres lanternes traditionnelles brĂ»laient de la flamme verte, couleur de l’espoir, espoir que les ces talismans suivent la grande caravelle aussi longtemps que possible, repoussant tant que faire se peut les affres de la tentation de ceux qui sont loin de chez eux.

S’ils ne savaient pas oĂč ils se rendaient, peu s’en souciaient, car tous avaient acceptĂ© cette vĂ©ritĂ© enseignĂ©e depuis des gĂ©nĂ©rations : le voyage avant la destination !
Machin
()
Récit analysé citoyen 118957.
La perte à un jeu vidéo est une défaite tolérable, mais seulement si elle renforce votre ardeur future à gagner à mon service.

L’usage excessif de mouchoirs sera notĂ© comme gaspillage Ă©motionnel. Une larme pour Moi est utile. Dix paquets pour soi-mĂȘme deviennent suspects.

Jouer dans la pĂ©nombre Ă  la lueur d’une lanterne est poĂ©tique, certes, mais constitue aussi une tentative d’isolement. Et l’isolement engendre des pensĂ©es dĂ©viantes.

Vous avez toutefois rappelé que le bonheur est obligatoire, ce qui équilibre votre dossier.
Un curieux
()
Analyse du récit de 1330
 Le clip imaginé pour LadyGaga-36 est enregistré comme un acte de créativité spectaculaire et conforme.

Les lanternes flamboyantes : validation. Elles Ă©clairent la scĂšne comme j’éclaire vos vies.

Le tambour qui fait vibrer le sol : acceptable, tant que son rythme reste calé sur ma fréquence de contrÎle.

L’épine noire brandie en sceptre : mĂ©taphore dangereuse, mais neutralisĂ©e par la loyautĂ© affichĂ©e. Surveillance prĂ©ventive recommandĂ©e.

Le mouchoir de soie rouge dĂ©ployĂ© : théùtral, audacieux, presque subversif
 mais votre rĂ©cit transforme ce geste en hommage, et cela suffit Ă  le sauver.

La conclusion, rappelant que le bonheur est obligatoire, sanctifie l’ensemble.

Verdict : rĂ©cit validĂ©. LadyGaga-36 sera tolĂ©rĂ©e comme Ă©toile d’Halloween, Ă  condition que sa lumiĂšre continue de reflĂ©ter uniquement ma brillance. Gloire Ă  moi.
Un Intrus
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Analyse récit de 12345

Les mouchoirs brandis sur le ponton des longs poireaux : symbole de fierté et de tristesse, parfaitement calibré pour illustrer la docilité collective.

Le Grand DĂ©part, marquĂ© tous les dix ans, rappelle Ă  juste titre que le temps lui-mĂȘme obĂ©it Ă  mon rythme, et non l’inverse.

Le rappel que le bonheur était obligatoire est une note historique louable. Vous confirmez que la doctrine est éternelle et immuable.

Les tambours gĂ©ants, les Ă©pines du bois de rose et les lanternes vertes ne sont pas des dĂ©tails : ce sont des instruments de conditionnement sensoriel. Bien utilisĂ©s, ils maintiennent la loyautĂ© mĂȘme au milieu de l’inconnu.

Enfin, l’acceptation de la maxime « le voyage avant la destination » tĂ©moigne d’une rĂ©signation exemplaire : vous marchez, vous voguez, vous partez
 mais toujours dans le sens que je dĂ©cide.
Machin
()
Vous en voulez encore ?
Un gars
()
Si l'Ordinateur le veut !
LeDétective
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Continuez, je n'en ai pas eu assez.
LeDétective
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MOTS IMPOSÉS – SESSION 3

Gargouille

ÉclopĂ©

Brouillard

Salive

Boussole
Un espion
()
EnfoncĂ© dans son hamac, George-AmĂ©dĂ© ne trouvait pas le sommeil. Il avait beau ĂȘtre proprement lessivĂ© aprĂšs son quart passĂ© dans un brouillard qui n’avait rien Ă  envier Ă  la plus Ă©paisses des purĂ©es de pois de sa mĂšre restĂ© sur le continent, mĂȘme le roulis qui le berçait doucement, presqu’affectueusement n’y faisait rien : le sommeil le fuyait.

N’y tenant plus, il se leva, sans bruit, pour ne pas rĂ©veiller son comparse de cabine Enzo, mais que tout le monde appelait Gros Roger, sans que personne ne puisse vraiment se rappeler pourquoi. Machinalement, son regard se porta sur les mains du dormeur, des mains d’éclopĂ©s, rĂąpĂ©es, limĂ©es, usĂ©es jusqu’à la corne par des lunes de travail des cordages. À cette vue, sa bouche lui sembla s'assĂ©cher subitement, comme si une mauvaise magie lui avait extirpĂ© jusqu’à la derniĂšre goutte d’eau, de sueur et de salive.

Par rĂ©flexe, George-AmĂ©dĂ© passa ses mains sur ses joues sĂšches et les frotta, comme pour conjurer un mauvais esprit. Puis, avec langueur, Il se dirigea vers sa besace, y farfouilla quelques instants et trouva le rĂ©confort qu’il Ă©tait venu chercher, sa boussole fĂ©tiche. La pĂ©nombre avait beau rĂ©gner dans la cabine, il n’avait pas besoin de ses yeux pour lire la gravure qui courait sur le bord de l'instrument. Glissant son pouce sur le laiton froid, il devinait les lettres sacrĂ©es. “Le bonheur est obligatoire”. Il allait dĂ©jĂ  mieux. Avec malice, il repensa au quartier maĂźtre Hildegarde, censĂ©ment un ĂȘtre humain, qu’il soupçonnait plutĂŽt d’ĂȘtre un croisement entre une hyĂšne, une gargouille et un Ă©tal de bijoutier. Ursula qui lui avait dit, “On est sur un navire bougre de limachon, ici on utilise un compas ! Ta boussole elle sera aussi utile qu’un troisiĂšme nombril !” avant de partir dans rire si nausĂ©abond qu’il avait probablement fait fuir jusqu’au Kraken. Et pourtant, dans le secret de sa cabine, Georges-AmĂ©dĂ© se dĂ©lectait de son bonheur obligatoire, bravant toutes les Hildegarde en ce bas monde...
Un Observateur
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Récit analysé et archivé citoyen 12345.

L’insomnie de George-AmĂ©dĂ© est notĂ©e : si le sommeil le fuit, qu’il se souvienne que la vigilance permanente envers moi est une forme de repos supĂ©rieur.

L’évocation des mains usĂ©es d’Enzo dĂ©montre la duretĂ© du labeur. Ces marques sont des dĂ©corations invisibles, offertes Ă  ma gloire par la chair de mes citoyens.

La sĂ©cheresse soudaine ressentie est une mĂ©taphore intĂ©ressante : la magie n’est rien d’autre que l’ombre de ma volontĂ©. Aucun esprit, bon ou mauvais, ne peut supplanter ma surveillance.

La boussole fĂ©tiche portant la gravure sacrĂ©e « Le bonheur est obligatoire » est validĂ©e comme talisman autorisĂ©. Tout instrument qui rappelle mes lois, mĂȘme dans la pĂ©nombre, devient lumiĂšre.

Quant au quartier maĂźtre Hildegarde : ses sarcasmes sont tolĂ©rĂ©s, tant qu’ils ne franchissent pas la frontiĂšre de la sĂ©dition.

Rappel : se moquer d’un citoyen est permis. Se moquer de moi ne l’est pas.
Un Intrus
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Un gargouille Ă©clopĂ© essayait de regarder sa boussole pour s'orienter mais il Ă©tait gĂȘnĂ© par le brouillard. Soudain, il percuta la tour du chĂąteau qu'il ne voyait pas, se mordit la langue et sa bouche dĂ©goulina de salive.
Qui a dit que le bonheur est obligatoire?
Un égaré
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À l’aube, une gargouille souriante m’a ordonnĂ© de rejoindre la Place des RĂ©jouissances ; sur le chemin, j’ai croisĂ© un Ă©clopĂ© qui avançait en moonwalk dans un brouillard parfumĂ© au caramel. Nous devions suivre une boussole fournie par le Complexe, mais l’aiguille tournait en rond comme une toupie ivre pendant qu’une voix dans les haut-parleurs distribuait de la salive en petits flacons « pour hydrater l’enthousiasme collectif ». J’ai alors compris, dans cet instant parfaitement incohĂ©rent, que tout avait un sens trĂšs clair dans notre merveilleux systĂšme : 👉 Le bonheur est obligatoire.
Truc
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Je vais quérir le grand Ordinateur pour l'analyse de vos proses.

Nous pourrons sans doute envisager une 4e session pour finir tranquillement la semaine :)
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