3e art đŸ‘ïž : La photographie humaniste : quand l’Humain est au centre des prĂ©occupations

Un article de Fantomas-2
Publié le 05/11/2025
Dans la section #ART
Article public d'intéret général
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Nous vivons dans une Ă©poque gouvernĂ©e par les ordinateurs (qui sont nos maĂźtres, et que nous aimons de tout nos cƓurs par ailleurs). Cependant je vais (essayer) de faire ressortir votre humanitĂ©.

Dans un monde de photographes, certains vont apprĂ©cier prendre en image un humain seul (un portrait), tandis que d’autres apprĂ©cieront plus l’environnement (la photographie de paysage). Aujourd’hui je vais vous parler d’un autre type de photographie, celle appelĂ©e La photographie humaniste, mais qu’entendons nous par ce courant ?

Petite histoire

La photographie dite humaniste est apparue dans les annĂ©es 1930 en France mais connaĂźt son essor Ă  la fin de la Seconde Guerre mondiale, notamment grĂące aux travaux de Robert Doisneau, Willy Ronis ou d’Henri Cartier-Bresson. Durant cette pĂ©riode la population tĂ©moigne des changements majeurs comme la naissance de la sociĂ©tĂ© de consommation oĂč la reconstruction d’aprĂšs-guerre. Les photographes se promĂšnent alors dans les quartiers populaires parisiens et y captent le quotidien des gens, leur travail, leurs balades, leurs loisirs : l’environnement du sujet devient aussi important que le sujet lui mĂȘme. Robert Doisneau dĂ©finissait ce courant comme : « saisir les gestes ordinaires de gens ordinaires dans des situations ordinaires »

Les Bouchers mélomanes, Paris, 1953, Robert Doisneau

Les Bouchers mélomanes, Paris, 1953, Robert Doisneau

Recette pour une belle photo humaniste

Tout d’abord, ouvrez vos yeux et (re)dĂ©couvrez l’Humain et sa beautĂ©. En parallĂšle, Ă©talez votre temps Ă  vous promener, flĂąner et trouvez un environnement qui vous parle (la rue, un bistrot, une boutique, un resto’..). N’ayez pas peur d’abuser de votre empathie et bienveillance envers l’humain afin de saisir son quotidien, spontanĂ©ment, de façon informelle. Steve McCurry  donne ce conseil : « De maniĂšre inconsciente, je crois, je guette un regard, une expression, des traits ou une nostalgie capable de rĂ©sumer ou plus exactement de rĂ©vĂ©ler une vie »

MonastĂšre de Shaolin, Le Henan, Chine, 2004, Steve McCurry MonastĂšre de Shaolin, Le Henan, Chine, 2004, Steve McCurry

Vous aurez alors comme rĂ©sultat un tĂ©moignage unique de la sociĂ©tĂ©, des coutumes, mƓurs, habitudes ; et tout simplement un instant de vie aussi magique qu’ordinaire. RĂ©my Donnadieu expliquait que « la photographie est un instant qui ne se rĂ©flĂ©chit pas, suspendue Ă  une fraction de seconde qui laisse Ă  rĂ©flĂ©chir »

Hats and tripes, Soho, 2021, Andrew James Campbell Hats and tripes, Soho, 2021, Andrew James Campbell

Mondes parallĂšles, Nantes, 2023, Oli Mouazan Mondes parallĂšles, Nantes, 2023, Oli Mouazan

Et vous chez citoyens et citoyennes, en avez-vous dĂ©jĂ  entendu parler ? ApprĂ©ciez vous ce type d’image ?

1 commentaire
Truc
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Je ne savais pas qu'il y avait un terme particulier pour parler de ça. Mais je préfÚre LARGEMENT ce type de photos qu'aux photos posées. Il y a un goût d'authenticité que les autres styles n'ont pas (avis personnel), en dehors des photos de nature/animaux.
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