🌈 Et toi, comment as-tu fait ton coming-out ?
Le coming-out est un moment clé dans la vie de nombreuses personnes LGBTQIA+. Pour certain·es, c’est une libération, une respiration enfin possible après des années de silence. Pour d’autres, c’est un chemin plus compliqué, parfois semé de peurs, de rejets ou d’incompréhensions.
Mais chaque histoire compte.
Certain·es l’ont fait devant leurs parents, d’autres en l’avouant à un·e ami·e de confiance. Il y a ceux qui l’ont crié haut et fort, et ceux qui le vivent encore comme un jardin secret. Et puis il y a aussi ceux qui choisissent de ne pas le faire – parce que ce n’est pas le bon moment, parce que la sécurité prime, ou tout simplement parce qu’ils n’en ressentent pas le besoin.
👉 Ici, tu peux partager ton expérience, sans jugement. Raconte-nous dans un article :
- Comment tu l’as vécu ?
- Quelles ont été tes plus grandes peurs ?
- Qu’est-ce qui t’a aidé à franchir le pas ?
- Ou, si tu n’as pas encore fait ton coming-out, pourquoi ? Et qu’est-ce que ça représente pour toi ?

Maman ne pleure pas c'est toujours moi ! Sauf que un jour je serai chauve, bedonnant et que je porterai des joggings a la maison et pas pour faire du sport.
Voilà comment ça c'est passé quand j'ai annoncé que je ne l'étais pas .
Je m'appelle Jérôme.
Ma mère m’a dit que c’etait une passade d’adolescente donc elle ne m’a pas prise au sérieux.
Mon père par contre l’a hyper mal pris on a jamais pu en parler il claquait la porte dès que l’argument entrait dans la conversation.
Genre un jour j'ai dis à ma mère que fille ou garçon c'était pas très important pour moi... et elle en a fait un comming out alors que pour moi c'était une évidence qu'elle devait probablement savoir (je tiens à précisé qu'elle m'a fait suer en mode "et les enfants gnieugneugneu" alors qu'elle avait sur le mur une photo de son amoureuse qui c'était suicidée et avec qui elle avait été longtemps donc booooon, comment dire ? - elle m'a introduit au monde lgbt+ pour me faire un délire débile quand je lui dis que je suis bi...)
Ensuite au taf, j'ai dis "je part en vacances avec un de mes amours..." bon, bah voilà , haha. Après personne à trop rien dit, mais ils savaient que je mordait (je bossais en chantier à l'époque, avec de bon mysogine lesbophobe homophobe xénophobe bref, la crème de la crème).
Et donc je viens d'un univers privilégier sur ces questions avec forte représentation et proche, ma mère parlais de ces amis travestis, gay etc... du coup, bon, j'en ai jamais fait un cas et si on me demande j'accepte les cases qu'on me donne (en gros j'ai un passing de lesbienne, dommage, ça ne me fait pas rencontrer de femmes entreprenante haha).
Et je parle sans problème de ces choses avec mes proches, mes enfants, les inconnus... je m'en fou en faite, j'ai pas vriament peur d'être libre, je risque pas grand chose là où je vie (certains pensent l'inverse du 93 mais en faite on me fou royalement la paix !)
