L'amour à plusieurs, comment l'ENM résout plusieurs points tendus ?
L’amour à plusieurs : mode d’emploi (décomplexé)

Pourquoi on croit tous au “grand amour unique”
Depuis qu’on est gamins, on nous gave de contes de fées où le prince et la princesse se marient, vivent heureux, et basta. Mais si on regarde l’histoire humaine, la monogamie n’a rien de “naturel”. Avant l’agriculture, les relations étaient plus fluides, les enfants grandissaient en tribu et personne ne comptait les gènes de papa. Ce n’est qu’avec les champs et l’héritage que la fidélité est devenue un business sérieux. Moralité : si on est monogames aujourd’hui, c’est surtout parce que c’est la norme… pas forcément parce que c’est la seule façon d’aimer.
Quand la curiosité devient un vrai besoin
On ne se réveille pas un matin en criant “Ouvrons le couple, vite !”. Souvent, ça commence par une petite voix intérieure : “Et si aimer ne voulait pas dire exclure les autres ?” Pour certains, c’est une envie de liberté, pour d’autres un inconfort face au “package exclusif”, ou simplement une philosophie de vie qui privilégie l’honnêteté au contrôle. Et parfois, ce n’est qu’une curiosité. Bonne nouvelle : les deux sont valables. Explorer ses envies n’a jamais fait de mal à personne (tant qu’on n’entraîne pas tout le monde de force dans le manège).
ENM : plus qu’un plan cul organisé
La non-monogamie éthique, ce n’est pas “multiplier les partenaires comme des Pokémon rares”. C’est une philosophie basée sur trois ingrédients : transparence, consentement et communication. Contrairement à l’infidélité (secret, mensonge, dégâts émotionnels garantis), l’ENM repose sur des accords clairs où tout le monde sait dans quoi il s’engage. Polyamour, couple ouvert, libertinage, relations anarchiques… il n’y a pas de modèle unique. L’important, c’est de construire un cadre qui respecte les besoins de chacun, sans poser un panneau “permis de tromper”.
La jalousie : monstre ou maître zen ?
Ah, la jalousie… ce mélange d’insécurité, de peur de l’abandon et de besoin de contrôle. Dans une société où l’amour est censé être exclusif, c’est normal qu’elle pointe son nez. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’on peut l’apprivoiser. Comment ? En communiquant (sans accuser), en boostant son estime de soi, en changeant de perspective : si ton/ta partenaire est encore là, c’est par choix, pas par obligation. Et qui sait ? Avec le temps, certains découvrent même la compersion : la joie sincère de voir son/sa partenaire heureux.se avec quelqu’un d’autre. Oui, ça existe.
Vivre son amour pluriel sans se cacher
Alors, la société est-elle prête ? Disons que ça dépend où tu poses ton canapé. Dans les grandes villes, c’est plus simple. Dans un village où la paroisse fait la météo sociale… un peu moins. L’essentiel, c’est de choisir son degré de visibilité : assumer fièrement, ou vivre ça en mode discret ninja. Ce qui compte, ce n’est pas de convaincre tout le monde, mais d’être aligné avec soi-même. Parce qu’au fond, la non-monogamie éthique, ce n’est pas un “lifestyle tendance”, c’est juste une autre manière de dire : l’amour ne se divise pas, il se multiplie.

Et toi ? quel modèle relationel as tu ? exclusif monogame ? ou tu ouvres certaines portes ? Peux-tu concevoir que ton/ta partenaire n’est pas à toi ? Imagines-tu possible que ton/ta partenaire puisse être heureux aussi sans toi ? Penses-tu perdre quelque chose si ton/ta partenaire vit des moments de joie dans les bras de quelqu’un d’autre?
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La seule porte que je pourrais ouvrir (si mon compagnon était d’accord) ce serait pour une relation romantique non sexuelle, épistolaire ou du moins platonique.
Je considère que mon partenaire n’est pas à moi dans le sens où ce n’est pas un objet mais une personne et que c’est par choix qu’il s’est engagé dans cette relation avec moi.
J’imagine que mon partenaire puisse être heureux sans moi puisqu’il l’a été avant moi, et qu’il peut être heureux avec sa famille ou des amis, ce serait difficile qu’il le soit amoureusement pendant qu’il est en couple avec moi. Je peux l’imaginer aussi apres la fin de notre relation.
Je pense effectivement perdre quelque chose si mon partenaire vivait des moments de joie dans les bras de quelqu’un d’autre, le temps et l’intérêt que l’on donne à quelqu’un d’autre sont ceux qu’on ne met pas ensemble. Et contrairement aux sentiments le temps ne peut pas se dédoubler.
Mais surtout en dehors de ces questions il y a un point qui n’est quasiment jamais abordé c’est le problème des MST dans le cadre de polyamour avec sexualité comprise. Il y a des MST qui se transmettent par la salive, ou que les préservatifs n’empêchent pas de contracter comme le papillomavirus ou l’herpès. Les personnes qui ont un utérus risquent de ne pas pouvoir accoucher par voie basse en cas d’herpès génital, elles risquent également le précancer du col de l’uterus en cas de papillomavirus. En fait en cas se relations sexuelles on met les personnes en danger, c’est quasiment impossible de ne pas faire courir de risques à ses partenaires.
C'est un sujet plus épineux et plus questionnant qu'il n'y paraît, de part le caractère implicite de certains termes mais je n'ai pas le temps de m'y attarder ce soir, peut-être demain.
Si de son côté elle aurait envie de...franchement ce serait non !