La photographie de paysage : entre patience, partage et interprétation

En photographie, il existe une multitude de thématiques possibles. Aujourd’hui, j’aimerais aborder avec vous la photographie de paysage.

Nous avons tous, selon l’endroit où nous vivons, des paysages différents à photographier : la campagne, la montagne, les réserves naturelles… mais aussi les rues d’une ville ou un simple bord de route. En fonction de ce que nous voulons exprimer, nous choisissons un lieu plutôt qu’un autre. Une image banale peut être sublimée par le regard du photographe et par son travail de retouche.

👉 Et vous, est-ce que vous postez parfois vos photos « brutes », ou passez-vous toujours par un minimum de traitement ?

La recherche des spots

Trouver de bons spots demande du temps : il faut se déplacer, observer, parfois marcher longtemps. On peut aussi repérer grâce aux cartes, à Google Street ou encore aux applications qui indiquent les heures et les axes de lever/coucher du soleil, de la lune ou même de la Voie lactée.

Reste la question du partage des spots. Certains photographes donnent volontiers leurs lieux, d’autres préfèrent les garder secrets. J’avoue que cela peut créer quelques tensions. Personnellement, j’aide parfois de façon précise, parfois de manière plus vague, et il m’arrive aussi de ne pas donner l’info quand il y a un accord avec un propriétaire ou quand le lieu est difficile à trouver.

👉 Et vous, partagez-vous facilement vos spots ou les gardez-vous confidentiels ?

Se lever tôt, veiller tard

Faire de la photo de paysage, c’est souvent se lever tôt ou veiller tard. L’idéal serait d’arriver bien avant le lever ou le coucher de soleil, mais dans la pratique, on s’adapte. Lors de mon dernier lever de soleil (à 6h50 environ), je suis arrivé sur le parking à 6h30. J’avais repéré le lieu via Google Street, mais il m’a quand même fallu chercher un bon point de vue quelques minutes avant l’instant.

Certains photographes attendent les conditions parfaites : brume, neige, lumière exceptionnelle. Moi, j’adore photographier la neige avec un lever ou un coucher, et j’aimerais capturer davantage la brume, mais cela demande patience et proximité avec le spot. Si vous habitez près d’un lieu sympa, vous pouvez y retourner à chaque saison et redécouvrir l’ambiance sous une nouvelle lumière.

Et la photo paysage en journée

La photo de paysage en journée va surtout dépendre de la lumière et de sa dureté. Pour certains photographes, il est inconcevable de shooter en dehors des « golden hours » (lever et coucher du soleil), car la lumière du milieu de journée est jugée trop forte et trop verticale. Pourtant, un ciel bleu éclatant avec de forts contrastes peut parfois devenir un vrai atout pour donner du caractère à l’image. Tout est une question d’interprétation et de regard.

Entre fidélité et interprétation

Enfin, se pose la question de l’intention : faut-il refléter exactement ce qu’on voit, ou bien réinterpréter le paysage à travers son traitement ? Personnellement, j’essaie de rester fidèle à ce que j’ai ressenti, sans utiliser de filtres pour l’instant. Mais je comprends parfaitement qu’on puisse vouloir transformer une image pour lui donner une nouvelle lecture.

👉 Et vous, plutôt réalistes ou créatifs dans vos paysages ? Utilisez-vous des filtres ?

🔎

• Comment vivez-vous la photo de paysage ?

• Préférez-vous sublimer un paysage banal ou attendre les conditions parfaites ?

• Partagez-vous facilement vos lieux de prise de vue ?

• Pour vous, une bonne photo de paysage doit-elle refléter la réalité… ou l’interprétation du photographe ?

Voici quelques photos :-)