Photo volée vs photo posée : laquelle raconte le mieux la vérité d’un instant ?
Quand on prend une photo, on capture bien plus qu’une image : on fige une histoire, une émotion, un contexte. Mais entre une photo volée et une photo posée, quelle est celle qui traduit le mieux la vérité d’un moment ?
La photo volée : saisir l’instant
Une photo prise sur le vif, sans que la personne s’en rende compte, peut parfois rendre mieux qu’un cliché posé. Elle permet d’obtenir des expressions, des mimiques, des gestes qu’on n’aurait pas pu recréer artificiellement. Un cycliste en fluo dans une rue vide, une silhouette absorbée dans sa lecture, un regard perdu à une fenêtre… Ces instants racontent quelque chose de vrai, parfois même de poétique.
Mais la photo volée soulève aussi une question d’intrusion : est-ce légitime de capturer un inconnu dans la rue ? Faut-il montrer ensuite la photo à la personne, ou la publier sur les réseaux sociaux ? Certains photographes vont même jusqu’à engager la conversation avec leurs sujets, brouillant ainsi la frontière entre « volé » et « posé ».
La photo posée : maîtriser l’image
À l’opposé, la photo posée est plus réfléchie. Le photographe a une idée, un thème, et guide son modèle vers les poses qu’il imagine. C’est une construction assumée, parfois très artistique. Elle peut sembler moins spontanée, mais elle offre la possibilité de créer une image pensée, travaillée, qui correspond à une intention précise.
Est-ce pour autant moins « vrai » ? Un portrait en studio peut révéler énormément de la personnalité de son modèle, à condition que la confiance s’installe.
Et la vérité dans tout ça ?
Finalement, est-ce que la vérité d’une photo dépend du naturel du sujet… ou du regard du photographe ? Dans mon cas, je prends très peu de photos volées, et uniquement pour le plaisir de capter une scène. Tant que la personne n’est pas reconnaissable, je ne vois pas de problème à publier ces clichés. Mais ce sujet divise : certains pensent que la photographie de rue doit être totalement libre, d’autres défendent le droit absolu à l’image.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Une photo volée raconte-t-elle mieux la vérité qu’une photo posée ? Où s’arrête la liberté du photographe et où commence le respect de la vie privée ?
Mais c'est un long débat, car on peut dire aussi que le photographe, suivant sa prise de vue (technique, angle de vue, etc..) peut faire raconter une histoire à son sujet, que son sujet ne raconte pas forcément...
Vous me suivez ? :D
Le pêcheur va patienter, attendre, mettre en scène son image. Le chasseur muni de son plus bel appareil, va parcourir la jungle pour capturer un moment qu'il croisera par hasard.
Team chasseur
https://i.ibb.co/CpY17PRz/FB-IMG-1760344788752.jpg
Il m'a d'ailleurs précisé que dans le cadre d'évènement publiques comme les manifestations, il n'était même pas obligé de demander légalement, c'est juste par éthique personnelle qu'il le fait.
J'imagine que le regard du législateur quant à la primauté à l'histoire sur le droit à l'image n'est pas le même entre le journaliste et l'artiste...
@Vghur, oui je te suis... Je pense que les deux peuvent raconter une histoire que le photographe fasse posé ou que le sujet raconte l'histoire
@bRg, certains demande l'autorisation d'autre pas, de fait ... Non ton contact à raison dans le cadre d'une manifestation nous n'avons pas besoin de demander l'autorisation.
Même quand tu fais une photo d'un truc en rue tu n'es pas obligé de demander à partir du moment ou la personne n'est pas "l'objet" principal de la photo