❓La question littéraire : trop pauvre pour lire !
J’ai mon petit avis sur la question, et pour ne pas vous polluer, je ne vais pas en faire état.
Mais, selon vous :
Est-ce que la lecture est un loisir de riche ?

20 commentaires
On va dire que ça va dépendre de plusieurs éléments.
Si la personne arrive à apprécier le format numérique, il y a matière à ne pas devoir manger des pâtes tous les jours.
Pour ce qui est de l'autre groupe de personnes, celles qui n'y arrivent pas et préfèrent le support papier, là, c'est une autre affaire. Oui, un livre coûte cher.
MAIS… Il y a matière à l'heure actuelle de trouver des occasions très rapidement, de pouvoir échanger des œuvres entre amis, des trouvailles à la ressourcerie du coin etc. Peut-être pas pour le dernier livre sorti il y a deux jours mais, on peut y trouver son compte, selon moi.
En conclusion, pour répondre à la question : Oui, mais c'est contournable si on s'y prend intelligemment.
Si la personne arrive à apprécier le format numérique, il y a matière à ne pas devoir manger des pâtes tous les jours.
Pour ce qui est de l'autre groupe de personnes, celles qui n'y arrivent pas et préfèrent le support papier, là, c'est une autre affaire. Oui, un livre coûte cher.
MAIS… Il y a matière à l'heure actuelle de trouver des occasions très rapidement, de pouvoir échanger des œuvres entre amis, des trouvailles à la ressourcerie du coin etc. Peut-être pas pour le dernier livre sorti il y a deux jours mais, on peut y trouver son compte, selon moi.
En conclusion, pour répondre à la question : Oui, mais c'est contournable si on s'y prend intelligemment.
Au vu du nombre de magasins de seconde main avec les collections immenses qu'ils proposent et la possibilité de revendre autant que d'acheter, je crois qu'il y a de quoi faire sans se ruiner (du moins quand on habite en ville) :D
Je pense qu'avec le développement des boîtes à livres, les réseaux de bibliothèque, les donneries en tout genre, on peut lire à moindre coût. Je n'achète que rarement un livre (le dernier était parce que j'avais raté mon train et que j'allais devoir poireauter). Ici pour 0,50€, je suis en train de lire le dernier Dan Brown.
Tout dépend,
il y la pauvreté d'être analphabète, mais des livres ont peu en trouver dans des box et en emprunter en médiathèque.
il y la pauvreté d'être analphabète, mais des livres ont peu en trouver dans des box et en emprunter en médiathèque.
Est ce que les pauvres aiment lire ?
Pour moi la lecture est extrêmement accessible grâce aux bibliothèque. Après donner le goût à la lecture aux enfants c'est tout une éducation elle même généralement donnée dans les milieux plus aisé.
Pour moi la lecture est extrêmement accessible grâce aux bibliothèque. Après donner le goût à la lecture aux enfants c'est tout une éducation elle même généralement donnée dans les milieux plus aisé.
Hum, sujet pas simple ^^'
Déjà parce que lier une classe sociale à un niveau d'éducation, c'est par essence casse-gueule =) Cela étant, si je regarde l'évolution temporelle de la consommation culturelle de ce que je connais, à savoir les quartiers défavorisés de Paris la petite couronne, je constate à mon humble niveau que là où il y a un tiers de siècle la lecture (de loisir ou de développement) avait une place notable dans la construction de l'individu, de par les voies associatives et politiques, aujourd'hui des réseaux commerciaux ont pénétré cet espace et ont joué sur l'attraction facile pour phagocyter cet espace.
Dit autrement, c'est plus facile *et* tentant (merci les pièges à dopamines) de prendre son téléphone pour mater Facebook/TikTok/NetFlix/CNews que d'aller chopper un livre.
Je pense donc que le mercantilisme ambiant pèse plus sur des classes sociales qui ont moins d'outils et de résilience que mécaniquement les plus aisés ont.
Après, tout dépend de ce qu'on met dans la "lecture". Par exemple Les romances pour "Young Adult" semblent faire un carton dans toutes les catégories sociales quand le monde diplomatique reste une lecture plus confidentielle, même chez les plus aisés. Et je m'empresse de préciser que je me garderai bien de juger l'un ou l'autre ou d'établir une quelconque hiérarchie entre les deux, ça n'est pas le sujet ! =)
Déjà parce que lier une classe sociale à un niveau d'éducation, c'est par essence casse-gueule =) Cela étant, si je regarde l'évolution temporelle de la consommation culturelle de ce que je connais, à savoir les quartiers défavorisés de Paris la petite couronne, je constate à mon humble niveau que là où il y a un tiers de siècle la lecture (de loisir ou de développement) avait une place notable dans la construction de l'individu, de par les voies associatives et politiques, aujourd'hui des réseaux commerciaux ont pénétré cet espace et ont joué sur l'attraction facile pour phagocyter cet espace.
Dit autrement, c'est plus facile *et* tentant (merci les pièges à dopamines) de prendre son téléphone pour mater Facebook/TikTok/NetFlix/CNews que d'aller chopper un livre.
Je pense donc que le mercantilisme ambiant pèse plus sur des classes sociales qui ont moins d'outils et de résilience que mécaniquement les plus aisés ont.
Après, tout dépend de ce qu'on met dans la "lecture". Par exemple Les romances pour "Young Adult" semblent faire un carton dans toutes les catégories sociales quand le monde diplomatique reste une lecture plus confidentielle, même chez les plus aisés. Et je m'empresse de préciser que je me garderai bien de juger l'un ou l'autre ou d'établir une quelconque hiérarchie entre les deux, ça n'est pas le sujet ! =)
À une époque, il ne faisait pas forcément bon d’acheter des livres en Belgique : ils étaient souvent plus chers qu’en France. Le prix affiché n’était pas toujours celui pratiqué ici, à cause de la TVA, du transport ou d’autres frais divers.
Heureusement, depuis 2018, les choses ont changé grâce à la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui a mis fin à ces écarts injustifiés.
Aujourd’hui, comme toute passion, la lecture peut revenir cher, tout dépend de notre rythme d’achat.
Mais elle n’est pas réservée aux riches : il existe plein d’alternatives accessibles. Les bibliothèques restent un formidable lieu de découverte à petit prix, voire gratuit.
Les librairies de seconde main, les boîtes à livres dans les rues, ou encore les marchés du livre permettent aussi de lire sans se ruiner.
Et pour ceux qui préfèrent le numérique, les liseuses ou les livres audio offrent souvent des tarifs plus doux.
Alors non, la lecture n’est pas un loisir de riche. C’est un loisir de curieux, de rêveurs, de passionnés. On peut lire avec peu de moyens, pourvu qu’on ait l’envie. A une époque je lisais vachement plus que maintenant... Et je ne sais pas dire c'est l'envie qui me manque, le manque de temps qui fait que je lis moins...
📚 Lire, ce n’est pas une question d’argent… c’est une question d’appétit.
Heureusement, depuis 2018, les choses ont changé grâce à la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui a mis fin à ces écarts injustifiés.
Aujourd’hui, comme toute passion, la lecture peut revenir cher, tout dépend de notre rythme d’achat.
Mais elle n’est pas réservée aux riches : il existe plein d’alternatives accessibles. Les bibliothèques restent un formidable lieu de découverte à petit prix, voire gratuit.
Les librairies de seconde main, les boîtes à livres dans les rues, ou encore les marchés du livre permettent aussi de lire sans se ruiner.
Et pour ceux qui préfèrent le numérique, les liseuses ou les livres audio offrent souvent des tarifs plus doux.
Alors non, la lecture n’est pas un loisir de riche. C’est un loisir de curieux, de rêveurs, de passionnés. On peut lire avec peu de moyens, pourvu qu’on ait l’envie. A une époque je lisais vachement plus que maintenant... Et je ne sais pas dire c'est l'envie qui me manque, le manque de temps qui fait que je lis moins...
📚 Lire, ce n’est pas une question d’argent… c’est une question d’appétit.
DISCLAIMER
Désolé pour les répliques multiples. Mais j'avais des choses à dire, et leur taille est limitée.
Hé beeeeeeeeeen, ça se discute.
Je vais commencer par tempérer des solutions proposées ici.
Dans les boites à livres, dans les magasins de seconde main, et dans une moindre mesure, dans les foires de livres d'occasion... ce que l'on retrouve le plus... et bien c'est non seulement ce qui se vend le plus, mais ce dont les gens se défont le plus vite.
Beaucoup de "romans de gare", espionnage, romance. J'ai beaucoup vu de Houellebecq, de Ken Follett (à ma grande surprise) entre autres, mais t'es gentil j'en ai lu assez.
Donc soit c'est pas ma came, soit on tourne en rond.
Et pourtant, étant donné que j'ai toujours été pauvre, j'ai pratiqué ces solutions avec obstination. Trouvant même parfois quelques perles dans les caves peu visitées de magasins de seconde main qui s'intéressaient beaucoup plus à la revente des fringues qu'à leurs livres (Je les comprends : c'est plus rentable. ). Conseil de p'tit filou : cherchez là où personne ne passe haha !
Mais il s'agissait d'exceptions. Parce que la plupart du temps, j'ai commencé par abandonner l'idée de trouver les livres dont j'avais entendu parler et que j'aurais aimé découvrir (Et bien que contemporains, pas forcément si récent que ça. ), pour me laisser "guider par le courant".
Mais même en prenant le temps, en me laissant guider par le titre, le thème, le 4° de couverture... ben pour une bonne moitié de ce que j'ai ramené, je suis tombé sur des auteurs pas toujours très doués, une structure de récit répétitive, laborieuse... des livres que je n'ai pas fini.
A un point tel que si mon expérience de lecture se limitait à cela, et bien je lirais beaucoup moins.
Désolé pour les répliques multiples. Mais j'avais des choses à dire, et leur taille est limitée.
Hé beeeeeeeeeen, ça se discute.
Je vais commencer par tempérer des solutions proposées ici.
Dans les boites à livres, dans les magasins de seconde main, et dans une moindre mesure, dans les foires de livres d'occasion... ce que l'on retrouve le plus... et bien c'est non seulement ce qui se vend le plus, mais ce dont les gens se défont le plus vite.
Beaucoup de "romans de gare", espionnage, romance. J'ai beaucoup vu de Houellebecq, de Ken Follett (à ma grande surprise) entre autres, mais t'es gentil j'en ai lu assez.
Donc soit c'est pas ma came, soit on tourne en rond.
Et pourtant, étant donné que j'ai toujours été pauvre, j'ai pratiqué ces solutions avec obstination. Trouvant même parfois quelques perles dans les caves peu visitées de magasins de seconde main qui s'intéressaient beaucoup plus à la revente des fringues qu'à leurs livres (Je les comprends : c'est plus rentable. ). Conseil de p'tit filou : cherchez là où personne ne passe haha !
Mais il s'agissait d'exceptions. Parce que la plupart du temps, j'ai commencé par abandonner l'idée de trouver les livres dont j'avais entendu parler et que j'aurais aimé découvrir (Et bien que contemporains, pas forcément si récent que ça. ), pour me laisser "guider par le courant".
Mais même en prenant le temps, en me laissant guider par le titre, le thème, le 4° de couverture... ben pour une bonne moitié de ce que j'ai ramené, je suis tombé sur des auteurs pas toujours très doués, une structure de récit répétitive, laborieuse... des livres que je n'ai pas fini.
A un point tel que si mon expérience de lecture se limitait à cela, et bien je lirais beaucoup moins.
Les bibliothèques, c'est encore un délire que j'ai pas mal pratiqué, et qui dans mon expérience personnelle, a d'ailleurs pas mal évolué au fil des décennies.
A Liège on avait "Les Chiroux", la plus grand bibliothèque de la ville. Des montagnes de livres, un dédale d'étagères qui là pour le coup, m'a fait une bonne partie de mon adolescence.
Ben les Chiroux, ça a déménagé, et ça a évolué avec la société. Maintenant, c'est "un espace média", avec des jeux de sociétés, même des Playstation 5, des BD, des mangas, des salles d'étude... et sans exagération, 10 fois moins de livres qu'auparavant.
Et le pire c'est que je ne juge même pas. C'est super les salles d'études pour les jeunots qui vivent dans des logements exigus en ville où c'est le bordel parce qu'ils sont obligés d'y entasser leur famille nombreuse puisqu'ils n'ont pas le choix.
Et la variété des contenus ramène beaucoup de jeunes, alors qu'aux anciens Chiroux, à force de ne plus voir que des vieux ça finissait par sentir la naphtaline.
Par contre quand j'y suis passé, par curiosité, j'ai regardé s'ils avaient de l'Asimov. Ben non, et ça en dit long.
Alors ils ont des catalogues, et je sais me servir d'un ordinateur merci.
D'ailleurs ce n'est pas la première fois que je suis confronté à la chose, puisque toutes les bibliothèques de la ville sont censées partager un réseau commun. Donc j'ai déjà été en contact avec la chose, par ailleurs.
Le seul soucis, c'est que si on veut lire une fresque sur plusieurs tômes, et bien il est régulier qu'on trouve le 2° et le 3°, mais pas le premier ou le 4° (pour l'exemple). Ce qui limite assez vite l'expérience.
Donc voilà : ces outils peuvent à l'occasion être pratiques, c'est une bonne porte d'entrée.
Mais si en vieillissant on commence à avoir des objectifs de lecture plus précis, ça peut devenir plus compliqué.
A Liège on avait "Les Chiroux", la plus grand bibliothèque de la ville. Des montagnes de livres, un dédale d'étagères qui là pour le coup, m'a fait une bonne partie de mon adolescence.
Ben les Chiroux, ça a déménagé, et ça a évolué avec la société. Maintenant, c'est "un espace média", avec des jeux de sociétés, même des Playstation 5, des BD, des mangas, des salles d'étude... et sans exagération, 10 fois moins de livres qu'auparavant.
Et le pire c'est que je ne juge même pas. C'est super les salles d'études pour les jeunots qui vivent dans des logements exigus en ville où c'est le bordel parce qu'ils sont obligés d'y entasser leur famille nombreuse puisqu'ils n'ont pas le choix.
Et la variété des contenus ramène beaucoup de jeunes, alors qu'aux anciens Chiroux, à force de ne plus voir que des vieux ça finissait par sentir la naphtaline.
Par contre quand j'y suis passé, par curiosité, j'ai regardé s'ils avaient de l'Asimov. Ben non, et ça en dit long.
Alors ils ont des catalogues, et je sais me servir d'un ordinateur merci.
D'ailleurs ce n'est pas la première fois que je suis confronté à la chose, puisque toutes les bibliothèques de la ville sont censées partager un réseau commun. Donc j'ai déjà été en contact avec la chose, par ailleurs.
Le seul soucis, c'est que si on veut lire une fresque sur plusieurs tômes, et bien il est régulier qu'on trouve le 2° et le 3°, mais pas le premier ou le 4° (pour l'exemple). Ce qui limite assez vite l'expérience.
Donc voilà : ces outils peuvent à l'occasion être pratiques, c'est une bonne porte d'entrée.
Mais si en vieillissant on commence à avoir des objectifs de lecture plus précis, ça peut devenir plus compliqué.
La deuxième partie de ma réplique a plutôt trait à l'usage.
Tout d'abord si on a certaines pratiques comme la PAL (Pile à lire. Celle dont certains ne viennent jamais à bout, voire qui enfle d'année en année. ), faut pas s'étonner que ça coûte plus cher.
A côté de ça, mon approche de la lecture m'empêche tout simplement de "consommer" un livre par semaine (Ou alors faut vraiment qu'il ne soit pas bien gras. ).
Pour moi la lecture est un processus intellectuel qui va bien au-delà du déchiffrage des caractères. La quantité de pauses que je peux prendre dans ma lecture pour réfléchir, extrapoler, déchiffrer l'aspect apparemment incohérent du discours ou du comportement d'un personnage, dans la symbolique intrinsèque de l’œuvre dans sa globalité, ou au contraire pour transposer ça dans notre monde, et tirer des réflexions du décalage.
Et là aussi, même sans juger ces différentes approches, il semble évident que ça va coûter vachement moins cher à un lecteur de mon type...
Du coup au final, est-ce dispendieux ?
Boah ça dépend des gens. Moi je suis un pauvre type, un clochard qui a raté sa vie (Selon les critères habituellement considérés : je facilite le travail de réflexion. ). J'ai passé ces dernières années à gagner 2 kopecks comme saisonnier agricole en vivant dans une tente. Là je suis hébergé par de la famille dans une bien vaine tentative de réinsertion, mais je crois qu'au Printemps prochain je vais retourner camper là-haut dans la montagne.
Je n'ai droit à aucune allocation, je n'ai même pas les moyens de me payer une mutuelle... mais par contre dans mon sac il y avait toujours 2-3 bons bouquins. Question de priorités ^¨^...
Une brique de 1000 pages d'un livre bien côté, en poche, c'est quoi ? 20€ ? Même pas le prix d'une bouteille de rhum que je vais fragger en une soirée ? Franchement c'est acceptable.
Après si je devais payer un loyer, des factures, assumer un ou des gosses... ben pas sûr que les 20€ je les aurais.
Et d'ailleurs il n'est pas certain qu'après 8h d'un taf de merde durant lesquelles je me serais fait traiter comme un esclave, je disposerais encore des ressources intellectuelles requises à la lecture. Surtout que souvent, quand on rentre chez soi, il y a encore du travail.
Ca va se finir devant la TV ou sur Tik-tok (voire les 2 en même temps). Et encore une fois sans jugement : si on voulait que les gens s'élèvent intellectuellement, arrêter de les tabasser à longueur de journée semblerait être un bon point de départ.
C'est d'ailleurs bien pour ça que je pense retourner camper là-haut dans la montagne ^¨^...
Tout d'abord si on a certaines pratiques comme la PAL (Pile à lire. Celle dont certains ne viennent jamais à bout, voire qui enfle d'année en année. ), faut pas s'étonner que ça coûte plus cher.
A côté de ça, mon approche de la lecture m'empêche tout simplement de "consommer" un livre par semaine (Ou alors faut vraiment qu'il ne soit pas bien gras. ).
Pour moi la lecture est un processus intellectuel qui va bien au-delà du déchiffrage des caractères. La quantité de pauses que je peux prendre dans ma lecture pour réfléchir, extrapoler, déchiffrer l'aspect apparemment incohérent du discours ou du comportement d'un personnage, dans la symbolique intrinsèque de l’œuvre dans sa globalité, ou au contraire pour transposer ça dans notre monde, et tirer des réflexions du décalage.
Et là aussi, même sans juger ces différentes approches, il semble évident que ça va coûter vachement moins cher à un lecteur de mon type...
Du coup au final, est-ce dispendieux ?
Boah ça dépend des gens. Moi je suis un pauvre type, un clochard qui a raté sa vie (Selon les critères habituellement considérés : je facilite le travail de réflexion. ). J'ai passé ces dernières années à gagner 2 kopecks comme saisonnier agricole en vivant dans une tente. Là je suis hébergé par de la famille dans une bien vaine tentative de réinsertion, mais je crois qu'au Printemps prochain je vais retourner camper là-haut dans la montagne.
Je n'ai droit à aucune allocation, je n'ai même pas les moyens de me payer une mutuelle... mais par contre dans mon sac il y avait toujours 2-3 bons bouquins. Question de priorités ^¨^...
Une brique de 1000 pages d'un livre bien côté, en poche, c'est quoi ? 20€ ? Même pas le prix d'une bouteille de rhum que je vais fragger en une soirée ? Franchement c'est acceptable.
Après si je devais payer un loyer, des factures, assumer un ou des gosses... ben pas sûr que les 20€ je les aurais.
Et d'ailleurs il n'est pas certain qu'après 8h d'un taf de merde durant lesquelles je me serais fait traiter comme un esclave, je disposerais encore des ressources intellectuelles requises à la lecture. Surtout que souvent, quand on rentre chez soi, il y a encore du travail.
Ca va se finir devant la TV ou sur Tik-tok (voire les 2 en même temps). Et encore une fois sans jugement : si on voulait que les gens s'élèvent intellectuellement, arrêter de les tabasser à longueur de journée semblerait être un bon point de départ.
C'est d'ailleurs bien pour ça que je pense retourner camper là-haut dans la montagne ^¨^...
En lisant certains commentaires, j'ai envie de poser cette question : C'est quoi être pauvre ?
Ne pas avoir les moyens de subvenir aux besoins vitaux de soi et des siens ?
C'est une notion (la pauvreté) qui appartient à chaque individu et leur propre besoin je pense. Même si je rejoins celle de biRg.
Quand j'entends des gens dire qu'ils le sont parce qu'ils ne peuvent pas se payer la dernière console, j'ai personnellement envie de caner sur place.
Commentaires très intéressants ceci dit !
Quand j'entends des gens dire qu'ils le sont parce qu'ils ne peuvent pas se payer la dernière console, j'ai personnellement envie de caner sur place.
Commentaires très intéressants ceci dit !
Ben maintenant, SpaceKate, je crois que tu peux partager sans nous polluer, ton avis sur le sujet :p.
merci pour vos retour à ma question
Je vous ai lus avec intérêt et je me suis un peu retrouvée dans beaucoup de vos commentaires. 😊
Effectivement on peut faire des économies avec les boîtes à livres, ou les boutiques de seconde main et heureusement !
Mais cela implique que l’on doive attendre pour s’offrir une nouveauté qui nous fait envie. En écrivant ça, je pense à « Folcoche » d’Émilie Lanez, (un livre-enquête qui démonte Vipère au Poing d’Hervé Bazin, écrit par une journaliste dont j’aime vraiment beaucoup la plume) qui vient de sortir et que je trépigne littéralement d’impatience de lire !
Je suis entourée de personnes plutôt aisées en général, et souvent je me surprends à avoir une petite pointe de jalousie (c’est rare, quand on me connaît) quand je vois avec quelle facilité ils s’offrent des livres, sans regarder à la dépense, en se prenant le luxe du grand format, à peine sorti, quand moi je vais attendre qu’il sorte en poche ou de le trouver en seconde main, par exemple, mais c’est peut-être parce que j’en achète tellement, et que j’aime en mettre un peu partout chez moi, que je tente de faire quelque économie en allant au livre le moins cher…
Alors je sais qu’il reste la solution d’emprunter à la bibliothèque, au moins pour lire le livre rapidement, quitte à le racheter plus tard ! Et c’est également une excellente chose… Mais cela implique aussi de ne pas avoir de panne de lecture comme celle que j’ai depuis deux mois et demi et si je l'emprunte, il va falloir que je le lise vite.
En règle générale je trouve que oui (du moins pour lire des nouveautés et autant que l’on voudrait) lire est assez souvent réservé aux plus aisés, même si bien sûr quelqu’un de moins aisé peut lire, c’est juste qu’il devra être un peu plus patient… !
Effectivement on peut faire des économies avec les boîtes à livres, ou les boutiques de seconde main et heureusement !
Mais cela implique que l’on doive attendre pour s’offrir une nouveauté qui nous fait envie. En écrivant ça, je pense à « Folcoche » d’Émilie Lanez, (un livre-enquête qui démonte Vipère au Poing d’Hervé Bazin, écrit par une journaliste dont j’aime vraiment beaucoup la plume) qui vient de sortir et que je trépigne littéralement d’impatience de lire !
Je suis entourée de personnes plutôt aisées en général, et souvent je me surprends à avoir une petite pointe de jalousie (c’est rare, quand on me connaît) quand je vois avec quelle facilité ils s’offrent des livres, sans regarder à la dépense, en se prenant le luxe du grand format, à peine sorti, quand moi je vais attendre qu’il sorte en poche ou de le trouver en seconde main, par exemple, mais c’est peut-être parce que j’en achète tellement, et que j’aime en mettre un peu partout chez moi, que je tente de faire quelque économie en allant au livre le moins cher…
Alors je sais qu’il reste la solution d’emprunter à la bibliothèque, au moins pour lire le livre rapidement, quitte à le racheter plus tard ! Et c’est également une excellente chose… Mais cela implique aussi de ne pas avoir de panne de lecture comme celle que j’ai depuis deux mois et demi et si je l'emprunte, il va falloir que je le lise vite.
En règle générale je trouve que oui (du moins pour lire des nouveautés et autant que l’on voudrait) lire est assez souvent réservé aux plus aisés, même si bien sûr quelqu’un de moins aisé peut lire, c’est juste qu’il devra être un peu plus patient… !
C’est quoi etre pauvre ? Je crois que le seuil de pauvreté est un bon indicatif mais bon ça varie selon les pays aussi :) en Belgique c’est 1522€ pour une personne seule alors qu’en France c’est 1288€, en italie c’est 630€. Tout est relatif n’est ce pas :)
Les livres coûtent cher. Moi je vis en zone rurale y a pas de magasins de seconde main, pas de bibliothèque sur ma commune et puis surtout pour moi lire en italien c’est encore fastidieux. Donc je commande mes livres et ouais ... ca coûte cher. Heureusement je ne lis plus énormément mais les livres qui me plaisent ne sont pas donnés et je suis difficile en lecture en plus pour courroner le tout.
Les livres coûtent cher. Moi je vis en zone rurale y a pas de magasins de seconde main, pas de bibliothèque sur ma commune et puis surtout pour moi lire en italien c’est encore fastidieux. Donc je commande mes livres et ouais ... ca coûte cher. Heureusement je ne lis plus énormément mais les livres qui me plaisent ne sont pas donnés et je suis difficile en lecture en plus pour courroner le tout.
Quand je lis vos commentaires je remercie le ciel d'être si privilégié
En terme de pratique, la lecture me paraît indéniablement accessible mais pour répondre plus justement, il serait pertinent de ne pas considérer les lecteurs comme des pièces semblables et monolithiques.
Il existe en effet, des lecteurs très différents avec des besoins et des attentes tout aussi diversifiées. Ainsi la question financière pourrait se poser davantage pour les grands lecteurs qui ont un rythme de lecture soutenue en plus d'une certaine exigence (genre, saga, auteur) mais c'est assez réducteur de le dire ainsi.
Il me paraît compliqué de répondre à cette question sans une analyse sociologique poussée des facteurs engagés (statut sociale, temps disponible, capital culturel, pauvreté, environnement, classe, environnement, etc).
Il existe en effet, des lecteurs très différents avec des besoins et des attentes tout aussi diversifiées. Ainsi la question financière pourrait se poser davantage pour les grands lecteurs qui ont un rythme de lecture soutenue en plus d'une certaine exigence (genre, saga, auteur) mais c'est assez réducteur de le dire ainsi.
Il me paraît compliqué de répondre à cette question sans une analyse sociologique poussée des facteurs engagés (statut sociale, temps disponible, capital culturel, pauvreté, environnement, classe, environnement, etc).
Pour moi, c'est un loisir qui est encore fait pour tous mais j'ai peur que ça change bientôt ... ça c'est autre chose.
C'est fait pour tous par rapport aux formats de poche qui existent, aux brocantes ou bourses aux livres, aux bibliothèques, aux boîtes a livré même si pas bcp de choix souvent la bas...
Je pense qu'on peut répondre a la question subjectivement du moins.
Si on veut s'acheter un livre c'est encore possible, un livre par an du moins, c'est sur que c'est peu pour lire beaucoup... Mais si ça continue l'augmentation des prix, on ne pourra plus s'en offrir un par an , ce sera vraiment inaccessible et réservé aux aisés...c'est bien parti pour malheureusement.
C'est fait pour tous par rapport aux formats de poche qui existent, aux brocantes ou bourses aux livres, aux bibliothèques, aux boîtes a livré même si pas bcp de choix souvent la bas...
Je pense qu'on peut répondre a la question subjectivement du moins.
Si on veut s'acheter un livre c'est encore possible, un livre par an du moins, c'est sur que c'est peu pour lire beaucoup... Mais si ça continue l'augmentation des prix, on ne pourra plus s'en offrir un par an , ce sera vraiment inaccessible et réservé aux aisés...c'est bien parti pour malheureusement.
