Burn-out, Bore-out, Brown-out : pourquoi le monde du travail nous fait mourir à petit feu

Un article de Fantomas-2
Publié le 08/08/2025
Dans la section #Psychologie
Article public d'intéret général
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Conforme ou séditieux?

Ce n’est pas que je ne veux pas travailler. C’est que je ne veux plus m’éteindre au travail.

Dans cinq semaines, je commence un nouveau poste, en alternance, pour valider un Master 2. J’attends ce jour comme une bouffée d’oxygène.

Parce qu’en attendant, je m’ennuie.

Vraiment.

Et pas seulement à cause de la chaleur estivale ou des agendas désertés. Non : je suis en préavis. Et là où je suis, sûrement comme dans d’autres endroits, un employé qui part semble devenir une ombre qu’on ignore poliment. On me laisse quelques miettes de tâches basiques, sans enjeu, sans impact. Mais je précise que mon collègue et ma chef n’y sont pour rien, ce n’est pas intentionnel, c’est juste ainsi là où je travaille.

Mais le pire, ce n’est pas ça. Le pire, c’est de réaliser que c’était déjà le cas avant.

Et que même quand j’étais "à fond" dans mon poste, ce que je faisais n’avait que peu de portée. Car dans mon service Qualité & Gestion des Risques, comme dans tant d’autres, la direction ne soutient pas vraiment. Les équipes ne suivent pas. Et les projets s’écrasent contre des murs d’indifférence, ou se perdent dans des méandres de mille-feuilles hiérarchiques ou organisationnels datant des âges farouches.

Alors j’écris. Pour parler de ce que vivent des millions d’entre nous. Pour nommer ce qu’on traverse parfois en silence. Burn-out, bore-out, brown-out : trois visages d’une même souffrance.


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Burn-out : quand on brûle de trop vouloir bien faire

Le burn-out, c’est ce moment où on est tellement impliqué, tellement investi... qu’on finit en cendres.

Selon OpinionWay (2022), 34 % des salariés français seraient en burn-out, dont 13 % en situation sévère. Le cabinet Technologia estime que 3,2 millions de salariés sont à risque. Et pendant ce temps, les managers ferment les yeux, ou pire, répondent : "Tu devrais prendre un peu sur toi."

Mais comment prendre sur soi quand la surcharge, l’injustice et l’absence de reconnaissance sont devenues la norme ? Comment tenir quand on travaille dans un système qui exige toujours plus, sans jamais soutenir ?

Le burn-out, je l’ai expérimenté, à petite échelle car j’estime avoir eu "juste" une alerte émanant de mon corps, mais tout de même une alerte à prendre en compte. Ça a commencé par une augmentation graduelle mais conséquente de la charge de travail, une pression auto-infligée de vouloir continuer à assurer le travail dans les temps "parce que je gère comme un pro", et puis on fait comme la grenouille dans une eau qui chauffe petit à petit : on ne se rend compte de rien. Puis un matin, j’arrive au boulot, et là : impossible de sortir de la voiture. Le corps refuse de bouger. Sans comprendre ce qui se passe. Seule solution : envoyer une excuse polie à mon chef, et rentrer à la maison, en pleurant tout le long du trajet retour sans savoir pourquoi je pleurais.

Réponse du médecin : "Non mais tout va bien. Prenez un peu sur vous et ça ira mieux."

Juste après j’en ai parlé ouvertement et en toute transparence à mon chef et mon entourage pro, mon chef m’a grandement rassuré sur le fait que mon travail était irréprochable et qu’il était juste normal de ne pas pouvoir tout faire dans les temps. Pression auto-infligée je vous dis.


bore-out

Bore-out : quand l’ennui tue à petit feu

On parle peu du bore-out. Parce que ça sonne comme une plainte de privilégié. Pourtant, l’ennui chronique au travail, l’absence de stimulation, la déqualification rampante sont tout autant destructeurs.

Et ils sont légion. Selon le baromètre Ignition Program, 47 % des salariés se disent "en distance mentale" : autrement dit, ils sont là physiquement, mais plus là du tout dans leur tête.

Moi, je l’ai vécu. Et je le vis encore aujourd’hui. Et je vous le dis franchement : se lever en sachant pertinemment que l’on n’aura pas de tâche à réaliser, passer ses journées à faire semblant d’être occupé, c’est une torture sourde. Un lent étouffement sous la médiocrité imposée.


brown-out

Brown-out : quand on ne comprend plus pourquoi on fait ce qu’on fait

Le brown-out, c’est la vacuité, le vide de sens. Travailler sans comprendre. Produire des rapports que personne ne lit. Appliquer des procédures absurdes, au nom d’une Qualité fantôme.

Selon une étude Ipsos, 54 % des travailleurs français sont désengagés ou démotivés. Ce n’est pas un problème de volonté. C’est une déconnexion profonde entre ce qu’on fait et ce qu’on croit profondément.

Moi, j’ai tenté de porter des projets utiles, de mobiliser les équipes, de pousser des actions concrètes. Mais quand la direction ignore, minimise ou réfute, qu’elle refuse de s’impliquer parce que "elle, elle fait des choses importantes", quand les équipes ne sont jamais embarquées, que personne n’essaye de les "recadrer", quand on te répond "on verra après les vacances" — le sens s’érode.


trio infernal

Résultat : une souffrance devenue systémique

Quelques chiffres pour planter le décor :

  • 62 % des salariés souffrent d’épuisement physique (Ignition Program, 2024)
  • 45 % se disent en détresse psychologique (Étude AXA / Ipsos)
  • Le coût du mal-être au travail en France ? 12 600 € par salarié et par an (Mozart Consulting)
  • D’ici 2027, 23 milliards € de pertes annuelles liées à la santé mentale au travail

Et après ça, on s’étonne que les gens démissionnent, décrochent, ou refusent d’y croire.


Covid

Le mal était déjà là avant le Covid

Je vous vois déjà venir avec vos gros sabots.

Depuis la pandémie, on entend souvent que la Covid-19 serait la cause du mal-être au travail. C’est faux — ou du moins très incomplet. Le Covid n’a pas créé le burn-out, le bore-out ou le brown-out, mais les a amplifiés, exposés et surtout rendus visibles.

Avant 2020 déjà, les signaux étaient au rouge : désengagement massif, perte de sens, surcharge chronique. L’INRS alertait dès 2017 sur l’explosion des risques psycho-sociaux. Et David Graeber parlait dès 2013 des "bullshit jobs", ces métiers vides de sens que personne n’ose remettre en question. Dès 2010 on identifiait une hausse constante du mal-être au travail.

La pandémie a juste forcé tout le monde à regarder ce que l’on refusait de voir :

  • Des métiers utiles mais méprisés.
  • Des managers absents ou toxiques.
  • Une organisation du travail souvent incohérente, infantilisante, ou vide de finalité réelle.
  • Le brown-out s’est démocratisé : beaucoup ont découvert que leur travail n’avait plus de sens quand il a été mis en pause, ou qu’il a continué dans le vide.

Les chiffres post-Covid sont accablants :

  • En 2022, 53 % des salariés disaient que leur santé mentale s’était dégradée à cause du travail (Baromètre Malakoff Humanis).
  • En 2023, 41 % déclaraient un détachement croissant vis-à-vis de leur job (OpinionWay / Empreinte Humaine).
  • L’OMS a reconnu que la pandémie a accentué les facteurs de stress professionnel préexistants, mais ne les a pas créés.

Ces maux touchent préférentiellement les métiers du soin, de l’enseignement, du social et des fonctions supports, mais pas uniquement.

Le Covid n’est pas l’origine du mal. Il a juste retiré le pansement posé sur une plaie déjà infectée.

Il a accéléré les remises en question personnelles, amené un plus franc rejet des logiques managériales absurdes ou déshumanisantes (la France est apparemment championne dans ce secteur), en entraîné les vagues de démissions.

C’est donc une erreur — ou une stratégie commode — de tout mettre sur le dos du virus. Car cela évite de poser la vraie question : et si c’était le système lui-même, le mode de management, la culture du travail, qui étaient malades ?


Ce n’est pas moi le problème. C’est le système.

Non, je ne suis pas paresseux. Non, je ne suis pas fragile. Je suis juste fatigué d’avoir essayé dans le vide.

Quand le management se contente de slogans creux juste pour cocher la case "we care", quand on fait de la Qualité sans moyens ni soutien, quand les RH préfèrent des tableaux Excel et des maquettes organisationnelles à des êtres humains — il ne faut pas s’étonner que les salariés se barrent ou s’éteignent.

Le travail ne doit pas être une lente extinction.


échappatoire

La sortie existe

Pour moi, elle s’appelle un nouveau poste, une nouvelle équipe, un nouveau projet de formation. Ce n’est pas garanti. Mais c’est déjà le retour de l’envie, du sens, de l’élan.

Et c’est peut-être tout ce qu’on demande :

  • Du respect
  • Du sens
  • Une place
  • Et qu’on arrête de nous dire que "ça ira mieux après"

À retenir

  • Burn-out : je donne tout, jusqu’à l’épuisement
  • Bore-out : je m’ennuie tellement que j’en souffre
  • Brown-out : je ne comprends même plus à quoi sert ce que je fais

Si toi aussi tu ressens ça, tu n’es pas seul. Et ce n’est pas ta faute. C’est que le monde du travail a besoin d’être profondément repensé.

Et je retiens ces mots lus sur sosburnout.fr :

"En tant que société, nous devons cesser de traiter la souffrance mentale au travail comme une faiblesse individuelle. C’est un symptôme collectif. Et la première étape pour en sortir, c’est d’oser ouvrir les yeux."


Quelques sources :

https://info.medadom.com/professionnels-de-la-sante/les-chiffres-cles-du-burn-out-en-france

https://www.stimulus-conseil.com/burn-out-bore-out-brown-out-differencier-prevenir-et-surmonter-ces-trois-formes-depuisement-professionnel/

https://www.gpomag.fr/burn-out-bore-out-en-france/

https://culture-rh.com/souffrance-travail-2024/

https://sosburnoutfrance.fr/2025/05/26/sante-mentale-au-travail-ou-en-est-la-france/

https://www.carenews.com/carenews-info/news/burn-out-et-bore-out-en-france-une-etude-revele-l-ampleur-du-phenomene

https://www.droit-travail-france.fr/burn-out--bore-out--brown-out--savez-vous-les-differencier--_ad1584.html

https://www.info.gouv.fr/actualite/comprendre-et-prevenir-le-syndrome-de-lepuisement-au-travail

11 commentaires
Un curieux
()
Je suis dans une spirale infernale où si je ne me sens pas au bord du burn out, j’ai peur de finir par m’ennuyer.
C’est peut être parce que je n’ai connu dans mon expérience pro globale que l’effervescence de l’urgence, de la recherche de perfection à tout prix…

Récemment j’ai pris un peu de recul en essayant de me laisser un peu plus portée et en me disant « pourquoi je devrais porter un service à bout de bras alors que je n’en suis pas le manager ? »
Et bien le résultat fut de me prendre une remarque de ma N+2 sur un sujet spécifique sur lequel je n’ai « pas assez challengé ».
Chose
()
Est-ce qu'on peut être dans les trois catégories ?

Je suis en arrêt depuis février. J'ai trop donné, j'ai donné tout mon temps, ma santé, toute mon énergie physique et mentale quand c'était le rush, on me disait "J'aime être ta cheffe car tu gères et je dois peu m'occuper de toi".

Il y a eu des périodes où je n'avais rien à faire, je m'ennuyais au point de procrastiner un max et de pouvoir me speed tout le boulot sur une journée entière pour me sentir stimulée et utile.

Et puis, il y a eu toutes ces questions... J'ai reproché à mes supérieurs le manque de logique, d'efficacité dans plein de procédures, le fait que mon job n'avait pas vraiment de sens car je suis manager mais sans liberté de manager. Puis je voyais mes collègues donner beaucoup moins pour autant de reconnaissance. Tricher, mentir sans conséquence. Ça m'a pris du temps de dire stop mais j'ai réussi ! J'espère réussir aussi à trouver un nouveau chemin plus en phase avec mes valeurs, ce n'est pas encore gagné...
Un espion
()
Ou comment mieux vous permettre une Pré-Qualification Pré-Mâchée (facile, cochez 1 des 3 cases qui s'offrent à vous sur ce Formulaire d'Auto-Dénonciation), pour qu'on vous extirpe plus efficacement non pas plus de votre torpeur que de celle de l'Environnement - raisonnablement - Productif que vous contaminez individuellement.
Après tout, c'est mieux quand vous le faites par vous-mêmes, vos supérieurs sont bien plus incompétents que vous pour cela.
Pour vous y aider, parce qu'il faut bien protéger l'Image de Marque et remplir les Rapports Statistiques de Logistique Humanoïde avec les bon coloris, Le Département de Gestion des Troubles Internes publie suffisamment de jolis tracts pour vous y inciter, en tout cas.
À noter que l'encre et le papier coûtent une blinde qui sera ponctionnée sur votre Prime à la Valeur Partagée que vous n'apportez plus (ça n'allait pas être imputés aux dividendes des actionnaires qui n'y sont pour rien, eux).
Et ne vous inquiétez surtout pas, vous aurez un Mémo Récapitulatif Officiel dé-individualisé pour tuer le dernier doute que vous aviez...
Un témoin
()
Il semblerait que ces différentes catégories puissent se chevaucher ou se succéder...
Perso j'ai connu la succession suivante : Burn => Brown => Bore.
Au début j'ai tout donné, un peu trop... pensant innocemment que ça servait à quelque chose... jusqu'à me rendre compte que mes chefs s'en foutaient et que je perdais mon temps : j'ai un N+2 qui a des idées très précises, et mon N+1 qui fait semblant d'être d'accord, mais qui sur le terrain donne des instructions contraires et "sabote" le travail.

En gros on m'a mis dans une galère, on m'a laisser ramer très fort pendant 1 an, avant que je me rende compte que ce n'était pas contre les vagues que je forçais, mais contre d'autres personnes qui rament dans l'autre sens (et qui ont de plus grosses rames :D)

Et puis, passé une phase de colère, est venue la résignation : puisque ça ne sert à rien, je ne fais plus grand chose, mais je m'ennuie...
Chose
()
J’ai vécu les trois dans la même fonction : éducateur en internat.
Je travaille de nuit, et la moitié de ma nuit est bénévole. Je preste 54 heures de présence par semaine pour un 36 heures sur papier.

Il y a les congés scolaires, mais la plupart du temps, je me « repose » avec le poids des années. Je ne fais plus de nuits complètes et ce n’est qu’après deux semaines que je sens vraiment le repos.

Je travaille dans le spécialisé : nous n’avons plus d’argent pour financer les activités. Je me suis investi en dehors de mes heures pour trouver des fonds pour les enfants, et on m’a lancé : « Tu fais de l’argent sale… ».

Je pense que le climat professionnel joue surtout ! On est tous un peu motivés au début… encore que la génération actuelle ne semble même plus l’être.
Un Intrus
()
On vit les 3 en fonction du travail, cela peut effectivement amener au surmenage.
Machin
()
Article très interessant, merci.
j'ai déjà connu le burn et le brown-out, sans déprime ceci dit, un besoin de se réinventer quand plus rien ne va. Une quete de sens. Et devoir le refaire quand ces sentiments reviennent car le système l'induit. (j'en suis là). On dit que tant qu'on a la capacité de se réinventer, de s'adapter on ne s'effondre pas. Par contre on peut douter.
Au japon, on rechercherai son ikigai, son équilibre entre ce qu'on aime faire, ce pour quoi on est doué, ce qui permet une sécurité financière, et si tout ca représente une mission pour nous.
Ciao :)
Un curieux
()
Sinon il y a aussi la possibilité de ne pas avoir de taf. Durablement, je veux dire. Parce qu'on a pas le profil.
Ne jamais avoir eu d'emploi. Que des jobs. Précaires, mal-payés, pour lesquels on est jamais respectés.
L'avantage, c'est qu'il y a des pauses, du coup. L'inconvénient c'est qu'on ne construit pas sa vie.
Et entre 2 jobs, quand on en cherche, on se confronte à toute la violence absurde et indifférente des employeurs.

Avec les années, je glisse doucement hors du système.
Non seulement je n'en trouve pas, mais je me pose de plus en plus la question du bien-fondé d'un job dégueulasse qui me tabasse 40h/sem pour un salaire misérable dont le trois quart ne sert qu'à engraisser des intérêts publics et privés, sans que dans le processus je n'aie l'ombre d'un choix.

Des années d'errance m'ont amenées à découvrir des voies alternatives.
Je crois que cette année est la dernière de celles durant lesquelles la loi aura déterminé mon comportement.
Une loi qui n'est écrite que pour m'étrangler, m'empêcher de me servir de mes mains et de ma tête à mon propre bénéfice, et dont les auteurs viennent encore ensuite me soutenir que je suis l'unique responsable de la misère qui m'accable.

Ce qui m'apporte un peu de joie, c'est de lire qu'un peu partout autour du monde, une proportion grandissante de la population se retire du monde du travail, et plus sensiblement chez les jeunes. Ce qui est bien plus grave pour le système.
Ca en dit long du niveau de violence, si la population, d'habitude docile, et si pathétiquement attachée à sa consommation, en vient à renoncer à un salaire régulier, avec tout ce que cela implique.
Un curieux
()
Article très intéressant et très parlant.

Je suis bien d’accord avec toi concernant le fait que le Covid n’a pas accentué ce mal-être, il existe depuis des années mais ont en parlait beaucoup moins à cette époque.

Après n’est-ce pas devenu la maladie du siècle le Burn-out, un mot four tout quand une personne ne va pas bien (que ça soit sur le plan pro ou privé).
En ce qui concerne la question : êtes-vous en train de fondre sans faire de bruit ? La réponse est oui ! En prendre conscience est très important, faire attention à ne pas dépasser la ligne rouge c’est autre chose.

Entre surcharge de travail, la perte de sens et tout donner pour le travail qu’on aime faire c’est très compliqué de trouver/retrouver le juste milieu.

Le Covid à fait des dégâts dans le monde du travail ! Durant la pandémie j’ai continué à travailler mais de manière différente, cela à changer la façon de travailler.
Un égaré
()
En vous lisant, j'ai l'impression d'être une exception.
Je pense n'avoir jamais connu ces types de situations. Alors oui, ça m'est arrivé de travailler dans des conditions difficiles et d'être fatigué mais jamais dans des proportions qui pourraient aboutir à ces situations.

Après, je pense qu'il existe des métiers où on s'expose plus facilement à certains risques telle que la routine, le manque de sens ou à la surcharge de travail. Je pense notamment à certains métiers administratifs et de bureau mais également certains métiers éprouvants physiquement.

J'ai surtout l'impression que le burn-out est souvent multi-factoriel même si le sentiment de dépassement englobe le tout. Entre la surcharge mentale/psychologique, l'usure physique, les rapports de forces et certaines incompatibilités relationnelles/humaines, il y a de quoi s'effondrer quand les problèmes à différents niveaux s'accumulent.

Les seules personnes que j'ai connu en arrêt maladie pour "burn-out" avait très majoritairement des problèmes relationnels sérieux avec leur collègues ou supérieurs (tension, stress, conflit) plus qu'une surcharge de travail à proprement parlé. Le hic, c'est que l'un impacte souvent l'autre, etc. Mais si la définition du burn-out correspond à un surinvestissement dans le travail, le diagnostique médicale n'était peut-être pas le bon ...
LeDétective
()
@Askelle, je suis tout à fait d'accord avec toi, le burn-out est multi-factoriel. Ce n'est pas que le travail (surcharge) qui doit être pris en compte dans le burn-out mais tout ce qui tourne autour de la personne.

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