La Minute Psy : Peut-on être trop empathique ?
L’empathie est une qualité précieuse : elle permet de comprendre l’autre, de créer du lien, d’apaiser les conflits. Mais lorsqu’elle devient excessive, elle peut se transformer en fardeau émotionnel.
Être trop empathique, c’est parfois absorber les émotions des autres au point de s’oublier soi-même. Cela peut mener à l’épuisement, à l’anxiété ou à une perte de repères personnels. Apprendre à mettre des limites émotionnelles n’est pas un manque d’empathie, c’est une forme de santé mentale.
Et toi, t’arrive-t-il de trop ressentir pour les autres ?

5 commentaires
Moi pas... Mais ma fille ... et c'était très dure à gérer et pour elle et pour moi. La seule image que je lui ai trouvée est que quand un avion se crashe, on doit d'abord s'occuper de son propre masque à oxygène avant de pouvoir aider les autres. Elle a râlé longtemps de cette explication. Elle m'a fait rire il y a quelques jours quand elle a expliqué la comparaison à quelqu'un. (avec un "Oh ça va, hein!" quand elle a vu que je souriais.) Il lui aura fallu 10 ans pour l'accepter ^^
Oui et "fardeau" est le mot.
Avec le temps, en effet, on met des barrières.
Et ce n'est en aucun cas de l'égoïsme, c'est une protection, sinon on se perd.
Les problèmes et les tracas des autres deviennent les nôtres, on absorbe comme des éponges.
Mettre un petit "stop" c'est aussi pouvoir continuer à aider, avec mesures, toutefois.
Avant j'étais comme ça, et c'était le chaos en moi parce que j'aidais les autres autant que je pouvais et quand moi j'avais besoin, je n'avais pas ce retour.$ et ça déclenchait une colère qui somme toute, n'avait pas lieu d'être, puisque chacun est comme il est avec ses propres émotions
Maintenant je fais attention, pour moi.
Aider les autres c'est dans la nature des gens, aider "trop" c'est destructeur.
Avec le temps, en effet, on met des barrières.
Et ce n'est en aucun cas de l'égoïsme, c'est une protection, sinon on se perd.
Les problèmes et les tracas des autres deviennent les nôtres, on absorbe comme des éponges.
Mettre un petit "stop" c'est aussi pouvoir continuer à aider, avec mesures, toutefois.
Avant j'étais comme ça, et c'était le chaos en moi parce que j'aidais les autres autant que je pouvais et quand moi j'avais besoin, je n'avais pas ce retour.$ et ça déclenchait une colère qui somme toute, n'avait pas lieu d'être, puisque chacun est comme il est avec ses propres émotions
Maintenant je fais attention, pour moi.
Aider les autres c'est dans la nature des gens, aider "trop" c'est destructeur.
Oui et c’est difficile parce que des fois je fais meme passer les émotions de personnes qui sont mauvaises avec moi en leur cherchant tout un tas d’atténuants ou je me préoccupe pour des personnes qui me donneraient pas l’heure.
Et même à 41 ans c’est encore compliqué de mettre mes limites au bon moment.
Et même à 41 ans c’est encore compliqué de mettre mes limites au bon moment.
Plus maintenant depuis que je l'ai été avec une personne et qu'elle a retourné sa veste contre moi. Après tout, chacun est adulte et doit faire face à ses choix et responsabilités.
Je me retrouve beaucoup dans cet article, surtout dans le cadre de mon travail.
J’ai appris à ne pas être une éponge, mais mon empathie et mon écoute sont des outils précieux : elles créent une confiance avec mes patients et permettent souvent d’obtenir des informations qu’ils ne partageraient pas autrement.
C’est souvent en observant les liens entre ce qu’ils me racontent et leurs symptômes que je peux les orienter efficacement🥹. J’ai appris à ne pas forcer mais je guide.
Pour exemple; savez-vous que le système lymbique qui gère vos émotions les plus primitives, est voisin du système vestibulaire ? Partant de là, les questions d’ordre (émotion, psy, choc, perturbation dans leur vie) même sans en demander de détail s’ils ont qqch qui va pas c’est le moment où ils me l’annoncent :)
Bien sûr, ça peut être épuisant, surtout quand certains oublient mes temps de pause ou me sollicitent constamment, même pendant les vacances 😅( j’en ai déjà compté 3 sur le week-end, parfois même à des heures… improbables)
Pour vous ça parrait peut-être peu mais en réalité je me sens usée, utilisée même. Et pas autorisée à avoir du temps à moi…car c’est TOUT le temps ainsi ou plus. Ma pause déjeuner c’est pareil…
C’est alors que je me dis que je fais partie des hyper-empathes lors des consultations… et qu’après on va se permettre plus de choses car on me voit « répondre »
Mes limites, oui j’en mets, mais l’épuisement est aussi dans la répétition de ce genre de consignes qui pour moi sont un savoir vivre et du respect.
Zoubi est tjs très utopique à croire que les autres vont fonctionner comme elle aimerait que ça fonctionne :D
J’ai appris à ne pas être une éponge, mais mon empathie et mon écoute sont des outils précieux : elles créent une confiance avec mes patients et permettent souvent d’obtenir des informations qu’ils ne partageraient pas autrement.
C’est souvent en observant les liens entre ce qu’ils me racontent et leurs symptômes que je peux les orienter efficacement🥹. J’ai appris à ne pas forcer mais je guide.
Pour exemple; savez-vous que le système lymbique qui gère vos émotions les plus primitives, est voisin du système vestibulaire ? Partant de là, les questions d’ordre (émotion, psy, choc, perturbation dans leur vie) même sans en demander de détail s’ils ont qqch qui va pas c’est le moment où ils me l’annoncent :)
Bien sûr, ça peut être épuisant, surtout quand certains oublient mes temps de pause ou me sollicitent constamment, même pendant les vacances 😅( j’en ai déjà compté 3 sur le week-end, parfois même à des heures… improbables)
Pour vous ça parrait peut-être peu mais en réalité je me sens usée, utilisée même. Et pas autorisée à avoir du temps à moi…car c’est TOUT le temps ainsi ou plus. Ma pause déjeuner c’est pareil…
C’est alors que je me dis que je fais partie des hyper-empathes lors des consultations… et qu’après on va se permettre plus de choses car on me voit « répondre »
Mes limites, oui j’en mets, mais l’épuisement est aussi dans la répétition de ce genre de consignes qui pour moi sont un savoir vivre et du respect.
Zoubi est tjs très utopique à croire que les autres vont fonctionner comme elle aimerait que ça fonctionne :D