La Minute Psy : L’effet des mots : pourquoi ce que l’on dit à un enfant laisse des traces ?
Les mots prononcés dans l’enfance ont une portée bien plus grande qu’on ne l’imagine. Un compliment sincère peut renforcer l’estime de soi, tandis qu’une remarque blessante peut laisser une empreinte durable sur l’identité.
Le cerveau d’un enfant est en construction : il intègre les messages qu’on lui adresse comme des vérités sur lui-même.
Ce que l’on dit devient ce qu’il croit être. D’où l’importance de la bienveillance, même dans les moments de tension.
Quels mots entendus enfant résonnent encore aujourd’hui en toi ?

4 commentaires
Quand j'étais plus jeune, je devais avoir 6,7 ans je me posais beaucoup de question sur la mort.
Et ma maman m'as expliqué que la mort c'était comme dormir sauf qu'on ne se réveiller pas.
Elle m'as embrasser, serrer dans ces bras et ensuite elle a éteint la lumière et m'as dit bonne nuit.
J'ai pas dormi pendant 25 jours d'affiler.
Ceci est une fiction.
Et ma maman m'as expliqué que la mort c'était comme dormir sauf qu'on ne se réveiller pas.
Elle m'as embrasser, serrer dans ces bras et ensuite elle a éteint la lumière et m'as dit bonne nuit.
J'ai pas dormi pendant 25 jours d'affiler.
Ceci est une fiction.
Quand j’etais petite je disais que je voulais devenir chirurgienne ou juge ce genre de trucs et ma mère me disait toujours oulala mais c’est des études tellement longues et tellement compliquées. Que je ne m’en suis jamais sentie capable finalement. Ça entre d’autres choses je ne mets pas tout sur son dos mais clairement ça m’a conditionnée.
Mon propre géniteur m'a élevée dans l'idée que j'étais moche, que je ne vaudrais jamais rien physiquement et que je ne plairais jamais. Grandir avec ces mots répétés en permanence, ça m'a convaincue. J'me soigne, mais je suis pleine de complexes physique...
Ma soeur c'est l'inverse. On lui a dit qu'elle était belle et heureusement car incapable de faire des études, trop stupide. Résultat c'est une p'tite Instagrameuse sans complexe physique mais qui n'ose rien entreprendre seule parce qu'elle ne s'en sent pas capable...
Merci géniteur. Tu nous as bien abîmées.
Ma soeur c'est l'inverse. On lui a dit qu'elle était belle et heureusement car incapable de faire des études, trop stupide. Résultat c'est une p'tite Instagrameuse sans complexe physique mais qui n'ose rien entreprendre seule parce qu'elle ne s'en sent pas capable...
Merci géniteur. Tu nous as bien abîmées.
@Maiia désolée que tu aies eu cette expérience avec des conséquences encore aujourd’hui de part ton géniteur.
Ça me fait écho.
J’ai grandi, comparée à mon grand frère (7,5ans de plus que moi) déjà un garçon donc plus accepté, studieux, brillant, ingénieur. On ne m’a jamais monté contre lui, j’ai toujours ressenti de l’admiration pour lui, mais je ne l’ai jamais égalé. Je n’en étais pas capable tout bonnement.
Mon père a passé sa vie à me critiquer, à me rabaisser, quoi que je fasse, c’était nul; ça part du dessin d’enfant que je pouvais lui remettre fièrement « c’est moche, tu n’as pas honte, ne le montre à personne, alors que tu as un père dessinateur, un grand père architecte et un autre grand père menuisier hebeniste qui sculpte », à l’âge adulte; tu n’as même pas été capable de boucler tes études en 5 ans comme tout le monde (j’ai eu un parcours chaotique car plus du tout confiance en moi, mais j’ai réussi, au final, je suis soignante, passionnée…)
Il m’a aussi critiquée physiquement, en appuyant ensuite sur des photos de ma maman plus jeune et en comparaison moi, pour que je sente que j’étais loin du modèle féminin qu’il a aimé…
Les conséquences physiques perdurent encore aujourd’hui, même si je garde espoir de perdre ces « kg émotionnels ».
Mon corps s’exprime ainsi lorsque j’ai des situations miroir ou des rappels.
J’agis différemment, le recul aide tellement, je retrouve confiance en moi, j’ose me défendre.
Mais si je cumule les problèmes, ça se traduit physiquement, comme j’ai pu le faire dans l’enfance
Ça me fait écho.
J’ai grandi, comparée à mon grand frère (7,5ans de plus que moi) déjà un garçon donc plus accepté, studieux, brillant, ingénieur. On ne m’a jamais monté contre lui, j’ai toujours ressenti de l’admiration pour lui, mais je ne l’ai jamais égalé. Je n’en étais pas capable tout bonnement.
Mon père a passé sa vie à me critiquer, à me rabaisser, quoi que je fasse, c’était nul; ça part du dessin d’enfant que je pouvais lui remettre fièrement « c’est moche, tu n’as pas honte, ne le montre à personne, alors que tu as un père dessinateur, un grand père architecte et un autre grand père menuisier hebeniste qui sculpte », à l’âge adulte; tu n’as même pas été capable de boucler tes études en 5 ans comme tout le monde (j’ai eu un parcours chaotique car plus du tout confiance en moi, mais j’ai réussi, au final, je suis soignante, passionnée…)
Il m’a aussi critiquée physiquement, en appuyant ensuite sur des photos de ma maman plus jeune et en comparaison moi, pour que je sente que j’étais loin du modèle féminin qu’il a aimé…
Les conséquences physiques perdurent encore aujourd’hui, même si je garde espoir de perdre ces « kg émotionnels ».
Mon corps s’exprime ainsi lorsque j’ai des situations miroir ou des rappels.
J’agis différemment, le recul aide tellement, je retrouve confiance en moi, j’ose me défendre.
Mais si je cumule les problèmes, ça se traduit physiquement, comme j’ai pu le faire dans l’enfance