La Minute Psy : Faut-il toujours "pardonner pour avancer" ?
On entend souvent qu’il faut pardonner pour se libérer. Pourtant, le pardon n’est pas une obligation thérapeutique. Certaines blessures sont trop profondes pour qu’un pardon sincère soit possible.
Ce qui libère, ce n’est pas toujours le pardon : c’est le fait de ne plus porter seul·e la charge émotionnelle. Pardonner peut venir, ou non, avec le temps. Mais avancer, c’est surtout se réapproprier son histoire.
Et toi, que signifie vraiment "pardonner" dans ton parcours ?

10 commentaires
L'Ordi m'a gracié alors je suis sur que oui
Pour moi, pardonner c'est pardonner d'avoir un peu fait confiance a qqn, d'avoir pas assez pris de précautions peut être ...bref tout ce qu'on pourrait se reprocher a soi pour le mal fait par quelqu'un d'autre.
C'est donner le pardon a soi même pas à l'autre...il n'a pas se pardonner lui même pour le mal qu'il a fait tout seul...
Pour moi donc le pardon est un acte plutôt égoïste si on peut utiliser ce terme. Et non altruiste...
Il est important de vivre pour soi même si c'est pas une vie égoïste qu'il faut vivre non plus ...
Le pardon est donc le meilleur cadeau qu'on puisse se faire ...et bien sûr ça peut prendre du temps.
C'est donner le pardon a soi même pas à l'autre...il n'a pas se pardonner lui même pour le mal qu'il a fait tout seul...
Pour moi donc le pardon est un acte plutôt égoïste si on peut utiliser ce terme. Et non altruiste...
Il est important de vivre pour soi même si c'est pas une vie égoïste qu'il faut vivre non plus ...
Le pardon est donc le meilleur cadeau qu'on puisse se faire ...et bien sûr ça peut prendre du temps.
Il n'a qu'à se pardonner lui même pas le PAS.
Je le pardonne d'avoir laisser faire... D'avoir cru...
En ce qui concerne les autres je "pardonne" mais n'oublie pas.
Dans le sens où ce qui est fait et fait... Je me libère de ce que j'ai a dire et après ... J'évite les gens.
Si je n'ai pas le choix que de les voir je fais avec... Mais ne suis rancunière... Donc je rentre dans le lard plus vite aux gens qui m'ont fait du mal avant...
Mais si je sais couper les ponts... Alors ça ne me pourri plus du tous... Je zappe la personne et tous le plan qu'elle m'a fait
Mais si un jour elle brûle devant moi... Je pourrai boire l'eau au lieu de l'arroser... J'appellerai qd même les secours je vous rassure.
En ce qui concerne les autres je "pardonne" mais n'oublie pas.
Dans le sens où ce qui est fait et fait... Je me libère de ce que j'ai a dire et après ... J'évite les gens.
Si je n'ai pas le choix que de les voir je fais avec... Mais ne suis rancunière... Donc je rentre dans le lard plus vite aux gens qui m'ont fait du mal avant...
Mais si je sais couper les ponts... Alors ça ne me pourri plus du tous... Je zappe la personne et tous le plan qu'elle m'a fait
Mais si un jour elle brûle devant moi... Je pourrai boire l'eau au lieu de l'arroser... J'appellerai qd même les secours je vous rassure.
je ME pardonne
Je ne suis pas pour le pardon, l'agresseur doit faire face à ce qu'il a fait, en comprendre de lui-même les effets et travailler sur lui-même, sinon il recommencera à perpétuité en se disant qu'après tout, il peut tout faire, on lui pardonnera toujours et crescendo, cela pourra aller jusqu'au meurtre.
Je ne sais pas si je pardonne à l'autre. J'aime bien l'idée de Jade sur se pardonner à soi-même (d'y avoir cru, d'être retourné, d'avoir laissé faire). Et puis je pense aussi que ça dépend de l'évènement à pardonner. En tout cas, j'suis plutôt du genre à laisser de côté la personne qui aurait des choses à se faire pardonner. J'dirais plutôt que ça devient un non-évènement mais faut pas penser revenir vers moi. Je ne lui cracherai pas dessus, mais je ne m'attarderai pas.
J'suis prof en primaire, et c'est un sujet qu'on aborde régulièrement. Et j'ai pu me rendre compte que pour eux entendre le mot "pardon" de l'autre c'est reconnaitre qu'un truc pas sympa s'est passé. Ils se sentent en quelque sorte "validé" et peuvent ainsi passer à autre chose. Mais c'est plutôt l'inverse du sens "je te pardonne".
J'suis prof en primaire, et c'est un sujet qu'on aborde régulièrement. Et j'ai pu me rendre compte que pour eux entendre le mot "pardon" de l'autre c'est reconnaitre qu'un truc pas sympa s'est passé. Ils se sentent en quelque sorte "validé" et peuvent ainsi passer à autre chose. Mais c'est plutôt l'inverse du sens "je te pardonne".
Le pardon est un chose floue, sans réel sens de mon point de vue.
On ne peut pas se dire « je pardonne » à quelque chose qui nous a toujours semblé impardonnable dans nos valeurs.
Pourtant des fois on se retrouve à rester même si c’est impardonnable et même si on en veut à mort à la personne.
Le pardon se résume à accepter quelque chose qui nous a fait du mal. Donc le pardon je ne pense pas que je suis capable de l’octroyer.
Par contre continuer à avancer, à voir la personne telle quelle est réellement, avec ses qualités comme ses défauts, accepter qu’on ne peut pas changer le passé mais seulement interagir sur l’avenir….
Pour pardonner il faut que la tierce personne ait franchie nos limites. Cependant, je pense qu’il est humain de reconnaître que tout le monde n’a pas les même limites.
Le « je pardonne mais je n’oublie pas » est strictement contradictoire « je pardonne mais je reste rancunière » à quoi bon? Si ce n’est pour se pourrir l’existence.
Je pense qu’il n’y a même pas à se « pardonner à soi même » quand c’est une décision qu’on prend en notre âme et conscience.
Si on décide d’avancer avec quelqu’un qui nous a fait du mal, c’est qu’on a jugé qu’il y avait plus de positif dans cette situation que dans une autre. Il n’y a pas de pardon à s’octroyer d’avoir suivi nos envies/désirs. Et si on décide d’avancer avec la personne, la rancoeur ne fera qu’entretenir un climat toxique.
Donc le pardon n’a pas vraiment une signification, pour moi on doit simplement accepter les choses telles qu’elles sont et aller de l’avant comme on a envie d’avancer. Focus sur le passé n’aide en rien.
On ne peut pas se dire « je pardonne » à quelque chose qui nous a toujours semblé impardonnable dans nos valeurs.
Pourtant des fois on se retrouve à rester même si c’est impardonnable et même si on en veut à mort à la personne.
Le pardon se résume à accepter quelque chose qui nous a fait du mal. Donc le pardon je ne pense pas que je suis capable de l’octroyer.
Par contre continuer à avancer, à voir la personne telle quelle est réellement, avec ses qualités comme ses défauts, accepter qu’on ne peut pas changer le passé mais seulement interagir sur l’avenir….
Pour pardonner il faut que la tierce personne ait franchie nos limites. Cependant, je pense qu’il est humain de reconnaître que tout le monde n’a pas les même limites.
Le « je pardonne mais je n’oublie pas » est strictement contradictoire « je pardonne mais je reste rancunière » à quoi bon? Si ce n’est pour se pourrir l’existence.
Je pense qu’il n’y a même pas à se « pardonner à soi même » quand c’est une décision qu’on prend en notre âme et conscience.
Si on décide d’avancer avec quelqu’un qui nous a fait du mal, c’est qu’on a jugé qu’il y avait plus de positif dans cette situation que dans une autre. Il n’y a pas de pardon à s’octroyer d’avoir suivi nos envies/désirs. Et si on décide d’avancer avec la personne, la rancoeur ne fera qu’entretenir un climat toxique.
Donc le pardon n’a pas vraiment une signification, pour moi on doit simplement accepter les choses telles qu’elles sont et aller de l’avant comme on a envie d’avancer. Focus sur le passé n’aide en rien.
Le pardon est quelque chose pour lequel je résonne en négatif : pour moi, son absence signifie que l'on garde rancune, et donc effectivement une charge émotionnelle négative, dont je pense qu'elle est au mieux un poids, au pire un blocage pour la félicité.
J'en conclus, très personnellement, que pardonner est une façon de se libérer de cette charge, pour pouvoir de nouveau avancer librement. Donc, si je pardonne souvent, c'est souvent surtout pour moi.
J'en conclus, très personnellement, que pardonner est une façon de se libérer de cette charge, pour pouvoir de nouveau avancer librement. Donc, si je pardonne souvent, c'est souvent surtout pour moi.
Quel thématique…
Pour moi le pardon est en plusieurs étapes.
La première serait de me pardonner à moi; d’avoir vu la bonté en premier, d’y croire.
La seconde serait de pardonner la part de moi qui ne « savait » pas comment gérer la chose, on fait avec les moyens du bord. Le recul amène des réponses.
La troisième serait la compréhension et l’ouverture au présent, plus qu’au passé.
Il n’y a aucune obligation à laisser des personnes dans notre vie, on peut en avoir de passage et c’est ok.
La dernière serait que le contexte qui a amené cette stratégie de pardon soit retenu. (Ne pas revivre X fois des blessures ?)
Je reste vague.
Pour moi le pardon est en plusieurs étapes.
La première serait de me pardonner à moi; d’avoir vu la bonté en premier, d’y croire.
La seconde serait de pardonner la part de moi qui ne « savait » pas comment gérer la chose, on fait avec les moyens du bord. Le recul amène des réponses.
La troisième serait la compréhension et l’ouverture au présent, plus qu’au passé.
Il n’y a aucune obligation à laisser des personnes dans notre vie, on peut en avoir de passage et c’est ok.
La dernière serait que le contexte qui a amené cette stratégie de pardon soit retenu. (Ne pas revivre X fois des blessures ?)
Je reste vague.
