La Minute Psy : Pourquoi les émotions nous semblent parfois incontrôlables ?
Les émotions sont automatiques, rapides et… parfois envahissantes. Ce qui les rend incontrôlables, ce n’est pas leur existence, mais le peu d’espace qu’on leur laisse pour s’exprimer sainement.
Plus on les rejette, plus elles s’imposent avec force.
L’idée n’est donc pas de "contrôler" ses émotions comme on ferme un robinet, mais de les accueillir pour les canaliser. Une émotion écoutée est souvent une émotion qui s’apaise.
Et toi, comment réagis-tu quand une émotion te déborde ?

3 commentaires
Quand je suis fort triste, ou très en colère , je pleure ou je crie..râler aussi ça c'est apaisant pour moi.
Par exemple, quand je ne me sens pas écoutée ou quand j'ai l'impression qu'on a profite de moi de mes qualités .
Par exemple, quand je ne me sens pas écoutée ou quand j'ai l'impression qu'on a profite de moi de mes qualités .
J'ai vécu longtemps "sans émotion", ma mère ayant ce côté anglais où on n'exprime ce qu'on ressent qu'auprès des animaux.
j'étais donc sensible mais souvent peu expressive.
J'ai également porté un deuil durant 30 ans, incapable/ interdite de ressentir la colère nécessaire, cette étape de ma vie m'ayant toujours été présentée comme un cadeau et une grande chance et non comme un échec et une grande perte.
Je n'étais donc jamais en colère. Vraiment. J'étais triste, beaucoup. Mais pas en colère. Un jour on m'a dit que j'avais le droit d'être en colère et j'ai été en colère pendant 2 ans, non stop, tout m'agaçait, m'énervait, m'enrageait, m'horripilait, me mettait hors de moi, me faisait voir rouge. Ça été bizarre pour mes proches mais libérateur pour moi.
J'ai espoir aujourd'hui d'avoir la place pour toutes mes émotions et d'arriver le plus souvent à les exprimer de la bonne façon, bien que les larmes restent ma "meilleure" façon d'extérioriser tristesse, joie, colère, dégout...
Quant à ma fille, je lui ai conseillé souvent de s'écouter, au point que parfois je regrette franchement qu'elle n'ait pas pris un poil du caractère anglais de la famille...
j'étais donc sensible mais souvent peu expressive.
J'ai également porté un deuil durant 30 ans, incapable/ interdite de ressentir la colère nécessaire, cette étape de ma vie m'ayant toujours été présentée comme un cadeau et une grande chance et non comme un échec et une grande perte.
Je n'étais donc jamais en colère. Vraiment. J'étais triste, beaucoup. Mais pas en colère. Un jour on m'a dit que j'avais le droit d'être en colère et j'ai été en colère pendant 2 ans, non stop, tout m'agaçait, m'énervait, m'enrageait, m'horripilait, me mettait hors de moi, me faisait voir rouge. Ça été bizarre pour mes proches mais libérateur pour moi.
J'ai espoir aujourd'hui d'avoir la place pour toutes mes émotions et d'arriver le plus souvent à les exprimer de la bonne façon, bien que les larmes restent ma "meilleure" façon d'extérioriser tristesse, joie, colère, dégout...
Quant à ma fille, je lui ai conseillé souvent de s'écouter, au point que parfois je regrette franchement qu'elle n'ait pas pris un poil du caractère anglais de la famille...
Et toi, comment réagis-tu quand une émotion te déborde ?
Alors là ?…
Tout dépend de l’âge
J’ai adapté mes réactions en apprenant à les identifier… et en prenant « ma place » pour les exprimer (encore que..)
- petite; beaucoup de colère (pas la mienne), j’étais explosive, râleuse. Et Jean qui pleure Jean qui rit en moins d’1 min. Le genre de gosse que tu mets au coin
- ado; le silence 🤐 le replis l’isolement puis le déni une sale période pour moi. Multiplier des deuils, y compris d’une jeune adulte confidente, le divorce des parents, après un « crush » aussi décédé.. le cumul m’a empêché d’être quelqu’un qui parle.
- adulte; plus de répondant, je l’ouvre pas pour rien dire. Parfois un poil trop piquante, je me tais, je fais autre chose et je reviens à la discussion après. Je réfléchis beaucoup plus à ce que je vais formuler
🤷♀️
Alors là ?…
Tout dépend de l’âge
J’ai adapté mes réactions en apprenant à les identifier… et en prenant « ma place » pour les exprimer (encore que..)
- petite; beaucoup de colère (pas la mienne), j’étais explosive, râleuse. Et Jean qui pleure Jean qui rit en moins d’1 min. Le genre de gosse que tu mets au coin
- ado; le silence 🤐 le replis l’isolement puis le déni une sale période pour moi. Multiplier des deuils, y compris d’une jeune adulte confidente, le divorce des parents, après un « crush » aussi décédé.. le cumul m’a empêché d’être quelqu’un qui parle.
- adulte; plus de répondant, je l’ouvre pas pour rien dire. Parfois un poil trop piquante, je me tais, je fais autre chose et je reviens à la discussion après. Je réfléchis beaucoup plus à ce que je vais formuler
🤷♀️