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La minute psy : Peut-on vraiment "guérir" de son passé ?
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Beaucoup de personnes consultent en thérapie pour "tourner la page". Mais peut-on réellement guérir du passé ? En réalité, ce n’est pas l’oubli qui soigne, mais la réintégration.
On ne gomme pas ce qu’on a vécu : on lui redonne une place différente, moins douloureuse.
Le travail thérapeutique permet d’élaborer, de comprendre, de transformer le sens de certaines blessures. Ce n’est donc pas une amnésie émotionnelle, mais une mise à distance active qui rend possible le présent.
As-tu déjà ressenti ce changement de perspective qui libère ?
7 commentaires
Un Observateur
J’ai surtout compris/suis en train de comprendre que les personnes qui m’ont blessée ne le savent pas fondamentalement et aussi que je dois faire le deuil de n’avoir aucune explication ni aucune forme d’excuse. Et ça, dans mon schéma de valeurs, c’est dur à encaisser mais je sais bien qu’à terme ça sera libérateur.
Un curieux
Tout à fait ce qui s'est fait dans le passé, fait partie du passé ! On lui donne une place différente, moins douloureuse et plus enfuie au fond de soi même.
Des fois discuter avec des anciens bourreaux peut-être libérateur ou faire du bien, des fois pas...
Je peux tenter de comprendre les explications du pourquoi et du comment mais pas forcément pardonner...
Faudrait bien que je consulte d'ailleurs ...
Des fois discuter avec des anciens bourreaux peut-être libérateur ou faire du bien, des fois pas...
Je peux tenter de comprendre les explications du pourquoi et du comment mais pas forcément pardonner...
Faudrait bien que je consulte d'ailleurs ...
Le surveillant
Déjà il ne faut pas avoir oublié l'événement passé.
Je n'ai jamais ressenti la différence entre ce mode de perspective.
J'oublie beaucoup ce qui m'est arrivé de négatif dans le passé.
Je n'ai jamais ressenti la différence entre ce mode de perspective.
J'oublie beaucoup ce qui m'est arrivé de négatif dans le passé.
Un Observateur
Le négatif de mon passé à fait mon positif de mon présent ! Enfin une partie ...
Un Intrus
le passé, les expériences vécues, forgent "qui on est" dans le présent, et fort heureusement, on a toujours le choix de qui on veut devenir...
Il n'est pas question d'oubli; trop proche du déni, mais d'effectivement avoir fait preuve de recul pour avoir une vision différente sur ce qui a été vécu (en bien ou moins bien), en tirer des leçons, ou comprendre ses propres comportements/moi/surmoi, se connaitre plus en profondeur et reajuster en fonction de ce qu'on souhaite profondemment.
est-ce clair ? peut être un poil trop concentré. Merci des sujets psycho :)
Il n'est pas question d'oubli; trop proche du déni, mais d'effectivement avoir fait preuve de recul pour avoir une vision différente sur ce qui a été vécu (en bien ou moins bien), en tirer des leçons, ou comprendre ses propres comportements/moi/surmoi, se connaitre plus en profondeur et reajuster en fonction de ce qu'on souhaite profondemment.
est-ce clair ? peut être un poil trop concentré. Merci des sujets psycho :)
Chose
Visiblement on se répare, mais on n'oublie pas. Dans la vidéo suivante un député raconte son histoire à travers de #metoo garçon.
https://youtu.be/UN25-yLDDzg?si=ugJuNECgtc329Cic
https://youtu.be/UN25-yLDDzg?si=ugJuNECgtc329Cic
Un curieux
Personnellement je n'ai pas été victime mais celui qui blésse.
J'ai par le passé fais du mal à mes proches, j'ai eu des mots blessant et j'ai même été ce qu'on peut appeller un petit ami toxique. Parfois je savais que je blesser et c'était le but recherché, parfois pas du tout.
J'ai par la suite pu demander pardon, certaines personnes m'ont écouter, d'autres pas du tout.
Et puis une m'as écouter et à verbaliser qu'elle accepté mon pardon et ça été très libérateur et pour elle et pour moi.
J'ai par le passé fais du mal à mes proches, j'ai eu des mots blessant et j'ai même été ce qu'on peut appeller un petit ami toxique. Parfois je savais que je blesser et c'était le but recherché, parfois pas du tout.
J'ai par la suite pu demander pardon, certaines personnes m'ont écouter, d'autres pas du tout.
Et puis une m'as écouter et à verbaliser qu'elle accepté mon pardon et ça été très libérateur et pour elle et pour moi.