J'arrête de geeker lorsque les nouvelles seront bonnes...

Un article de Fantomas-2
Publié le 12/07/2025
Dans la section #NoLIFE
Article public d'intéret général
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Conforme ou séditieux?

Politique de l’autruche ou conscient des réalités ?

C’est sûr, ce n’est pas pour demain l’arrêt d’être un NoLIFE.

8 commentaires
Un espion
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J'ai plutôt l'impression que cest d'être sur l'ordinateur ou le smartphone plutôt que dehors, qui provoque une certaine anxiété par rapport au monde qui nous entoure...
Le surveillant
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Il faut trouver le juste milieu entre être un NoLIFE et vivre un chouilla un peu dehors... Après politique de l'autruche ou conscience de la réalité, tout dépend de nos centres d'intérêts. Il faut encore des efforts pour nos agriculteurs, consommer différemment. Bref vaste débat
Machin
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En vrai, dans notre petit, peut-on mettre une pierre à l'édifice ? Ou ce ne sera qu'un grain sable... Oui, vaste débat.
Un Observateur
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Chaque pierre que nous mettons est un plus pour l'édifice que nous voulons construire. Le grain de sable est l'étape avant la pierre à l'édifice.
Un gars
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Il a tort et raison, et de toutes façons c'est un faux débat ˆ¨ˆ.

Il a tort parce que vivre exclusivement dans les mondes virtuels limite le champ d'expérience.
La question n'est pas de savoir si celà vaut la peine de sortir pour construire un monde meilleur (J'y reviendrai plus tard... ).
C'est tout simplement qu'il y a mille choses que l'on ne peut expérimenter virtuellement (Non je ne parle pas de l'amour... ).
D'ailleurs, avec les années, et pour peu que l'on soit un brin perceptif, on se rend compte de ce que les mondes virtuels peuvent avoir de standardisé, de répétitif, et de limitant.
Sans que celà ne se résume au gaming, d'ailleurs.

Il a raison parce qu'à l'inverse, si l'on regarde les choses par le prisme de l'impact, même minime, que l'on peut avoir sur la trajectoire du monde, tout celà est... parfaitement... futile.
Sans même trop le vouloir, puisque c'était avant tout l'enrichissement individuel que je cherchais à travers ma pratique, mais je me suis retrouvé au fil des années, à pas mal transmettre, ou aider (J'en avais le temps : c'est le privilège du looser qui n'a pas de carrière professionnelle ça. ).
J'en ai passé des heures à filer gratuitement des cours à des gamins à l'époque où j'étais dans les arts martiaux. Je me rappelle d'une maraîchère qui a vu son chiffre d'affaire significativement augmenter 2 années de suite à l'époque où j'étais dans l'exploration de façons plus résilientes de vivre.
Pour l'exemple...

Mais ça n'a rien changé à la réalité collective du monde (Ca a même un peu empiré ces 20 dernières années. ), et ça n'a eu que bien peu d'impact, même au niveau plus local.

L'impact d'un seul connard nuisible sera presque toujours bien plus grande que celui d'un sage.
Etant donné qu'il y a bieeeeeeeen plus de connards que de sages, même dans le cas exceptionnel où l'impact dudit sage le serait tout autant, son influence sera corrodée, corrompue, noyée sous le flot incessant de la connerie nuisible.

Et c'est un faux débat, parce que pour l'écrasante majorité d'entre nous, nous ne sommes que des esclaves, condamnés à perdre le plus clair de notre temps et de notre énergie à travailler dans des conditions dégueulasses pour ne récupérer, si tout va bien, que 30% des fruits de notre labeur.
Alors si en plus tu commets l'erreur de fonder une famille, bah ton temps de geekage il va franchement devenir anecdotique.
Il paraît que c'est ça devenir adulte :D...
Bidule
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C'est un vrai débat puisqu'il y a des répliques. Chacun peut avoir son point de vue, c'est l'individualité. Les opinions peuvent converger, c'est vivre en société.

En vrai, on peut transmettre en virtuel, il n'y a pas d'obligation d'être isolé. On est juste chez soi. C'est bizarre comme conception, derrière un avatar, il y a (presque) toujours une personne.

Après la perception du réel reste importante, c'est juste un choix d'être reclu et inactif dans le monde réel.

Les excuses sont faites pour s'en servir. Il y a des gens qui sont conscients du monde réel mais qui restent en dehors (à l'intérieur) par choix en connaissance de cause.
Chose
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Déjà être enfermé gâche l'énergie renouvelable avec des serveurs qui chauffent, c'est son comportement qui fait chauffer la planète
Un Intrus
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S'obstiner dans le virtuel peut aussi être perçu comme un déni de la réalité, voire, un déni du sens qu'on peut donner à sa propre existence.

S'heurter à cet insurmontable sentiment d'impuissance face à la décadence du monde peut peut expliquer qu'on fasse le choix de s’investir dans une activité fictive, non pas parce que l'univers est plus joyeux et optimiste, certains jeux sont d'ailleurs bien plus chaotiques et effrayants que la vraie vie; mais parce qu'on a la sensation d'en maîtriser la trajectoire et l'issu, qu' on évolue sur des terrains balisés. Mais dans un jeu l'issue favorable est fortement souhaitée autant qu'envisageable : On perd mais surtout on gagne! Gagner est la finalité. Là ou la vie n'a pas d'autre issue que la mort. C’est dans ce sens, qu’il peut exister une forme inconsciente de déni.

Pour en revenir à l’animation, il demeure quand même un paradoxe intéressant que je viens d’évoquer. Il faudrait lui retourner l’argument !
Et dans ton monde virtuel, qu’il y a-t-il de réjouissant ? Tu vois des licornes, un monde égalitaire dépourvue de violence ? N’est-il pas jonché d’univers apocalyptiques, de mode de survit, de zombies, de gens qui meurent, ne mourrons-nous pas nous-même plusieurs fois, ne sommes-nous pas victimes de complots, d'attaques, de drame, d’injustice, etc ? On sauve des vies aussi mais pour combien de sacrifices ?

On voit bien que l’argument à ses limites ! Se plaindre que le monde va mal ne l’aide pas à aller mieux. Autant dire, que l’argument peut s’avérer n’être qu’un prétexte.

Qu'on priorise la gestion des difficultés individuelles (se nourrir, s’abriter, se laver, travailler, payer ses factures, se soigner, etc) par rapport aux conflits/intérêts internationaux me paraît aller de soi dans une certaine mesure, mais si se sentir impuissant ou inutile est une chose, ne pas regarder la réalité sous prétexte qu’elle soit mauvaise en est une autre. On se rapproche davantage du renoncement qui reflète un certain autocentrisme. Mais ça ne concerne pas les geeks ou les joueurs particulièrement, c’est d’ailleurs une aberration de le penser.
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