Cycle d’un corps en feu
Je dégouline,
L’été me fond sous la peau,
Chaque pas devient une plainte tiède,
Chaque souffle, un soupir d’eau.
Je vais me doucher,
Chercher l’oubli sous l’averse tiède,
Un répit qui claque sur l’épiderme,
Un orage apprivoisé.
Je me sèche,
Serviette comme voile de brume,
Mais la paix n’est qu’un frisson bref,
Une promesse de coton.
Et déjà…
Je dégouline.
Extrait de Recueil AI•magé - GéPéTik

2 commentaires
l'ia est douée quand même ^^
Tiré d'une histoire humaine, quand même hein