📚 Synopsis

C’est la fête de la musique ! et J’ai tenté de vous trouver un livre qui parle de musique.

Le choix était vaste et j’ai de quoi faire : docu-BD, biographies de rock-stars ou d’illustres compositeurs, histoire d’un instrument... J’ai décidé de combiner les deux derniers et de vous présenter ce livre que j’ai lu il y a très longtemps et qui raconte l’histoire d’Antonio Stradivari, dont le nom vous est forcément familier puisqu’il s’agit du plus grand luthier de tous les temps, qui doit transformer un banal violon en instrument royal....

📚 Epitomé

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Durant plus de soixante ans, l’atelier de Stradivari livre aux rois et aux princes des violons aux sons et aux vernis magiques, jamais égalés depuis. Le maître préfère pourtant tailler ses voûtes et sculpter ses volutes pour ceux qui savent le mieux faire chanter ses violons: les virtuoses-compositeurs.

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Ainsi, pris par la magie du violon, artisans et grands seigneurs, jeunes femmes espiègles et mères de famille austères, apprentis et virtuoses vivent, aiment et meurent dans une Italie à la fois rayonnante et déchirée. Le plus mystérieux des instruments de musique et le plus secret de ses créateurs sont les principaux personnages de ce récit passionné en forme d’allegro.

🗨️ Un mot sur l’auteur

Jean Diwo est né le 27 décembre 1914 à Paris, et est décédé le 10 juin 2011. Il fut journaliste à Paris Match, ainsi que le fondateur de Télé 7 jours. C’est sur le tard qu’il se tourne vers la littérature, au décès de son épouse en 1981. Les violons du Roi est le premier roman, qu’une vingtaine d’autres suivront.

😺 Mon avis

J’avais déjà beaucoup aimé "Au temps où la Joconde parlait" du même auteur. Lorsque je suis tombée sur "Les Violons du Roi", je n’ai pas hésité.

Le début a été un peu laborieux. Il faut dire que Jean Diwo sait manier la plume et a un style très particulier, et ne manque pas de fournir bon nombre de détails historiques, il faut souvent se concentrer pour ne pas être perdu. Mais une fois que j’ai réussi à plonger dans le roman, je n’ai pas pu le lâcher.

L’auteur raconte la vie d’Antonio Stradivari, dont le talent et le génie font de lui un apprenti qui va surpasser son maître, mais pas seulement ; il raconte l’histoire de cet instrument qui doit certainement être le plus connu et le plus prestigieux, et présente également quelques violonistes de cette époque.

Tout n’est pas historique dans cet ouvrage qui comporte également une partie romancée. Loin de me décourager, le livre m’a surtout donné envie d’en savoir plus sur Stradivari mais aussi sur Vivaldi !

Un bel hommage, très bien écrit et agréable à lire. J’ai bien aimé.

📑 Citations

✒️ Les durillons laissés par l’outil, la couleur du vernis de mon dernier violon qui reste sous mes ongles et ces petits coups de canif qui ont entamé mes doigts en même temps que le bois dur d’un chevalet, disent ce que je suis vraiment : un ouvrier qui aime son métier. Le reste m’importe peu !

✒️ [...] c’est le meilleur instrument que tu as fait. Je regarde sous tous les angles et je n’y vois que perfection. Quant à sa sonorité, nous venons de l’essayer ensemble et elle éclate de bonheur.

✒️ Son rôle de femme riche dans une ville décadente lui paraissait dérisoire. Il fallait qu’elle change à tout prix le cours de ce canal intérieur dont le courant nonchalant l’emportait vers une désespérante insignifiance.

✒️ Quand ce n’était pas le père qui répétait, c’était le fils, Antonio Lucio, qui jouait avec une ardeur rythmique surprenante, sans la regarder, la musique d’un concerto dont il venait en quelques instants de lire les notes sur le papier.

🔍 Références

Jean Diwo

EAN : 9782070385119

🔖 Catégories

Roman, roman historique, musique

📌 Crédits

Babelio Booknode