2e art đź—ż Artiste : Camille Claudel

Un article de Fantomas-2
Publié le 08/10/2025
Dans la section #ART
Article public d'intéret général
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Quand on parle de Camille Claudel, on pense à ses œuvres, émouvantes, sublimes, intemporelles. On pense à une artiste de génie, visionnaire et indépendante. Mais saviez-vous que sa vie a été difficile ?

Camille Claudel est née 1864. Morte en 1943. Entre ces deux dates, un destin tragique, une vie à moitié.

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Camille Claudel s’installe à Paris en 1881, au 135 bis boulevard de Montparnasse, avec sa mère et son frère. Son père, Louis-Prosper, reste à Wassy-sur-Blaise, pour y travailler.

Camille a persuadé sa mère de s’installer dans la capitale pour étudier l’art à l’Académie Colarossi, tandis que son frère Paul ira étudier à Louis-le-Grand, et Louise, sa soeur cadette perfectionner son piano.

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il s’agit d’une époque où les femmes n’avaient pas accès à l’École des Beaux-Arts, mais qu’importe, elle ira ailleurs, dans des ateliers ouverts aux esprits libres.

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C’est à l’Académie Colarossi qu’elle rencontre Auguste Rodin. Dès que leurs chemins se croisent, c’est l’amour fou. Ils sculptèrent ensemble la vie, la douleur, l’intensité, créant des chefs d’oeuvre encore admirés aujourd’hui, et que l’on peut essentiellement voir au Musée Rodin et au Musée d’Orsay et désormais le Musée Camille Claudel.

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Mais après quelques années d’une relation tumultueuse, lorsque Rodin s’éloigne de Camille, alors qu’il continue à gravir les marches glorieuses, Camille, elle, sombre peu à peu dans la souffrance et la folie.

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Elle est trahie par ses amis, rejetée par Rodin en tant qu’amante, ses oeuvres sont ignorées, elle connaît la ruine.

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Puis, le pire advint : même sa propre famille la renie et la fait enfermer dans un asile par son frère Paul ! Non pas parce qu’elle est folle, non ! Elle est incontrôlable, insoumise, trop libre.

Image Camille et Paul Claudel

Elle y restera trente ans, sans que personne ne réponde à ses lettres suppliantes. Elle mourra seule, en état de dénutrition, oubliée, le 19 octobre 1943, toujours internée.

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Personne de sa famille n’assista à ses obsèques. Son corps fut enseveli dans une fosse commune, sans nom. On a parlé récemment de la faire entrer au Panthéon mais je ne sais pas si cette information est vraie.

En tout cas, il nous reste son art, sublime, émouvant et intemporel.

Un film lui a été consacré, avec Adjani et Depardieu, mais vous pouvez également retrouver ici et là une biographie, certes courte, mais plus étoffée.

10 commentaires
Truc
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Merci pour cette article très intéressant
Un espion
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A Blois, il y a un lycée qui porte son nom. Merci pour l'histoire de sa vie que je ne connaissais pas.
Chose
()
je ne connaissais que quelques oeuvres, ma culture te remercie
Chose
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Je connaissais son triste destin...
D'autant plus triste de voir l'internement alors qu'elle n'était pas folle, au final..
Enfin si, folle d'oser vouloir être une femme indépendante et libre ...
Un Observateur
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Le nom me disait quelque chose, maintenant j en sais plus, tragique destin et superbes sculptures. Merci

Un Intrus
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J'avoue : c'est vénèr :)).
Comme quoi : le talent et le mérite ne pèsent pas bien lourd sur la trajectoire de vie, lorsque l'univers décide sur un caprice, de faire un feu de joie de votre existence.
Un curieux
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Waw encore une qui a essuyé les terribles plâtres du patriarcat. La vache quel triste destin.
Un gars
()
Merci pour ce bel article ! J'ai appris beaucoup car je ne connaissais vraiment que de nom.. quel parcours !
LeDétective
()
Idem je ne connaissais que son nom, merci pour le souvenir bien triste de ce parcours...
LeDétective
()
Ouais, alors qu'à l'époque les hommes avaient cet avantage systémique d'aller mourir à la guerre.
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