La minute psy : je m'appartiens !

Un article de Fantomas-2
Publié le 03/08/2025
Dans la section #Psychologie
Article public d'intéret général
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Conforme ou séditieux?

Renaud l’évoquait avec brio dans son titre "une bande de jeune" : le besoin d’appartenance est indispensable.

Indispensable ? Il semblerait que soit plus que ça.

Ce sentiment s’installe dès l’enfance, ou nous cherchons à être acceptés, reconnus et intégrés à un groupe, même si ce n’est pas nécessairement celui de nos parents.

On peut donc s’affirmer par notre look ou nos opinions, voire même nos musiques de prédilection.

Mais peut-on se sentir pleinement heureux lorsqu’on est solitaire ou que l’on ne se retrouve dans aucun groupe ?

Pensez-vous qu’on puisse vivre heureux sans sentiment d’appartenance ?

5 commentaires
LeDétective
()
A mon avis, on ne le saura jamais.
Il existe tellement de possibilités de se sentir appartenir aujourd'hui, le monde est tellement ouvert à nous.
Il y a 10 000 contenus par seconde qui nous arrivent.
Comment pourrait - on ne pas se sentir appartenir à n'importe laquelle de ces communautés vitrines dont on nous abreuve.
Sans même parler des communautés sectaires/extrémistes qui savent si bien te reconnaitre quand tu es perdu et te faire te sentir appartenir..?

Ce serait comme expérimenter la soif en étant une grenouille dans une mare. Compliqué =D
Machin
()
L'être à 100%, je ne pense pas que ce soit possible.
Mais y tendre, c'est largement faisable.

Le problème derrière ça, c'est moins l'appartenance que les micro-revendications d'appartenance, ou les étiquettes que l'on veut apposer à des groupes/communautés.

Je suis gay donc j'appartiens à la communauté LGBTQi+++
Non, je suis gay, et je vis mon amour à l'intérieur de chez moi.

Je suis catholique, musulman, juif, donc je dois soutenir et le dire que mon camp est celui d' Israël/Gaza. Non, j'ai une croyance, cette guerre raisonne, oui, mais le partie que je prends m'est individuel.

C'est un peu pareil pour tout.

Je pense que ce qui fait que le sentiment d'appartenance devient de plus en plus une injonction, c'est le fait que le terme wokisme est dévoyé et mal utilisé. Initialement, ce n'était pas le fait de militer pour ou contre des communautés, mais juste être conscient des inégalités sociales et raciales.
Il est temps de remettre un peu de couleur, derrière tout ça, et surtout de nous accepter en tant qu'individu, avant de vouloir appartenir à tout prix.
un fureteur
()
Je pense que la solitude quand elle n'est pas désirée et la pire chose qui soit. L'homme est par sa nature même fait pour appartenir à un groupe. Après il y a plusieurs catégories de groupe; sa famille, son job,ces centres d'intérêt , son attachement et ces convictions politiques, ces orientations et préférences sexuelles, sont autant de groupes auxquels ils appartient sans même s'en rendre compte.

Après est-ce que appartenir a de tel groupes participe à la construction d'un individu je ne suis pas sur que ce soit le cas, surtout après avoir lu le commentaire de Twix.
Un espion
()
En voila un sujet intéressant.
Le sentiment d'appartenance... j'ai toujours eu du mal avec ça.

J'appelle ça "la tribalisation", et à vrai dire lorsque je l'énonce, je suis biaisé : n'y voyant pas quelque chose de particulièrement positif.
Mais au fond je ne fais que reprendre un vocabulaire qui, en tous cas à l'époque, était courant : on demandait "comment allait la tribu", ou on conseillait "de trouver sa tribu".

Toujours est-il que je trouve qu'il y a un niveau d'uniformisation intellectuelle, psychique et spirituelle, beaucoup trop élevé pour que j'aie jamais pu y trouver ma place.
Alors oui, on peut m'objecter qu'il est difficile de trouver sa place dans une tribu hippie quand on est xénophobe. Mais ce serait plutôt qu'il sera difficile de trouver sa place dans une tribu hippie si vous ne croyez pas au pouvoir thérapeutique des pierres.
(Cet exemple étant illustratif. )

Ça m'a toujours perturbé, n'ayant jamais eu trop de difficultés à éprouver un sentiment de compagnonnage avec des individus ayant pourtant de notables divergences d'interprétation.

Et effectivement c'est problématique. Malgré qu'il soit consubstantiel à ma nature de ne pas avoir de besoin socio-affectifs démesurés, et indépendamment du fait que je ne crois pas non plus que la tribalisation créé une société stable et harmonieuse... il vaudrait mieux que je ne me retrouve pas dans un contexte collectif à ce point chaotique que je sois amené à des choix cornéliens.
(Comprenne qui pourra. )
Chose
()
Je pense que non, on a besoin d'être rassuré par le regard et l'avis des autres.
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