Les Chevaliers de Baphomet : une saga culte qui m’a fait adorer cliquer pour réfléchir
Salut les gamers,
Il y a des jeux qu’on oublie… et puis il y a Les Chevaliers de Baphomet. Cette saga m’a appris que cliquer, observer, réfléchir et écouter pouvait être aussi captivant qu’un grand film. J’ai joué aux deux premiers volets, et ils restent parmi mes plus beaux souvenirs de joueuse.
Scène d’ouverture à Paris. Tout commence avec une explosion dans un café.
Le tout premier jeu, sorti en 1996 sur PC et PlayStation, nous fait incarner George Stobbart, touriste américain en vacances à Paris. Une bombe explose dans un café, un clown s’enfuit, une journaliste nommée Nico Collard entre en scène… et voilà que débute une enquête incroyable mêlant Templiers, manuscrits anciens et meurtres rituels.
Ce qui m’a immédiatement marquée, c’est la qualité de l’écriture, la beauté des décors dessinés à la main, et cette musique envoûtante. Sans oublier l’accent américain de George en VF : calme, légèrement nonchalant, et — soyons honnête — un brin sexy.
Le deuxième opus, Les Boucliers de Quetzalcoatl, sorti en 1997, nous emmenait vers l’Amérique centrale. Nico découvre un artefact maya lié à un assassinat. Rapidement enlevée, c’est à George de remonter la piste. Entre rituels, cartel, légendes mésoaméricaines et sites archéologiques, l’aventure est plus exotique, mais tout aussi soignée. Le style graphique est fidèle au premier. Et on peut même incarner Nico dans certains passages, ce qui apporte un nouveau souffle.
Je n’ai pas joué aux suivants à l’époque, mais je me suis rattrapée depuis. Alors voici ce qu’ils valent.
Le tournant en 3D – Le Manuscrit de Voynich (2003)
Avec ce troisième opus, la série passe à la 3D temps réel. Fini le point-and-click classique, ici on contrôle George directement au clavier.
Mais le cœur de la série reste là : un vieux manuscrit, des pyramides cachées sous la terre, des forces cosmiques prêtes à se déchaîner… et George et Nico une fois encore pris au piège d’un complot à l’échelle mondiale.
Les énigmes sont bien intégrées dans les décors, les dialogues toujours aussi bons, et la mise en scène gagne en intensité. J’ai trouvé ce virage plutôt réussi, même si le gameplay demandait un petit temps d’adaptation.
Le retour du mysticisme – Les Gardiens du Temple de Salomon (2006)
Dans le quatrième épisode, George bosse dans un bureau miteux. C’est là qu’il rencontre Anna Maria, une femme mystérieuse porteuse d’un manuscrit datant des Croisades.
Le jeu nous embarque dans une nouvelle course contre la montre impliquant le Temple de Salomon, des prêtres secrets et une technologie ancienne.
Toujours en 3D, avec un système de jeu proche du troisième, l’opus est plus sombre, plus mystique, et franchement prenant si on aime les conspirations bibliques. J’y ai retrouvé l’ambiance du tout premier, avec une touche plus adulte.
Un retour aux sources – La Malédiction du Serpent (2013–2014)
Et là, je dois dire : j’ai été conquise. Ce cinquième volet revient à la 2D dessinée à la main, à l’interface point-and-click moderne, et à ce style que j’adorais tant.
Tout commence avec le vol d’un tableau dans une galerie parisienne. George est à nouveau mêlé à une affaire qui dépasse tout ce qu’il imaginait. L’œuvre dérobée cache un message ancien lié à une secte gnostique, et le duo qu’il forme avec Nico est plus complice que jamais.
George et Nico, un duo curieux, complémentaire et toujours au cœur du mystère.
Les décors sont superbes, la narration fluide, et l’ambiance fidèle à ce qui a fait le succès des deux premiers jeux. Ce fut un vrai bonheur de replonger là-dedans.
🎞️ Envie de revivre le tout début ?
Voici une vidéo du premier épisode, doublé en français, pour retrouver cette atmosphère inimitable :
Et moi dans tout ça ?
J’ai joué aux deux premiers volets à leur sortie. Je me souviens des heures passées à observer chaque décor, à tester chaque objet dans l’inventaire, à discuter avec les PNJ… et à sourire devant les petites répliques bien senties.
Je n’ai pas suivi tout de suite les opus suivants, mais j’ai fini par m’y intéresser. Et même si le gameplay a évolué, l’identité de la série est restée intacte. On clique, on pense, on s’émerveille.
Et George… avec son accent américain en VF,
A être frustrer de chercher, à cliquer partout, et pas trouver la solution.