Mortal Kombat
Salut les gamers,
Je me souviens encore de ces soirées avec mon frère, manette en main, à tenter frénétiquement des combinaisons pour sortir un Fatality. Mortal Kombat, ce n’était pas qu’un jeu de combat : c’était une ambiance, un style, une révolution. Violent, oui. Mais aussi technique, stratégique, théâtral. Il fallait apprendre les manipulations, anticiper les mouvements, maîtriser la distance. Et quand on balançait un “Finish Him!” suivi d’un coup final bien dégueu… on était rois du canapé.
Une saga née dans le sang et le pixel
Lancé en 1992 par Midway, Mortal Kombat arrive comme la réponse sauvage et crue à Street Fighter II. Exit les sprites dessinés : ici, les combattants sont joués par de vrais acteurs digitalisés. Et surtout, le sang gicle, les crânes volent, les corps explosent.
> Le jeu a déclenché une telle polémique qu’il a conduit à la création de l’ESRB, le système de classification par âge aux États-Unis.
Les premières plateformes :
- Arcade
- Super Nintendo
- Sega Mega Drive
- Game Boy / Game Gear
- DOS
L’âge d’or des finishers absurdes
Entre Mortal Kombat II et Ultimate MK3, la série s’éclate. Les finishers ne se limitent plus à arracher des colonnes vertébrales : ils deviennent fous, grotesques, et surtout inoubliables.
Les types de finishers les plus marquants :
- Fatalities : exécutions sanglantes personnalisées
- Friendships : au lieu de tuer, vous offrez un cadeau ou une blague
- Babalities : l’adversaire est transformé en bébé ridicule
- Animalities : vous vous changez en animal pour l’achever
- Mercy : vous donnez une chance de se relever (avant de mieux l’achever)
- Stage Fatalities : le décor devient votre arme
Compilation de tous les finishers :
Toasty! : l’easter egg culte
Et puis il y avait cette petite tête pixelisée qui surgissait en bas de l’écran avec un “Toasty!”. C’était Dan Forden, sound designer du jeu, qui s’amusait à réagir après certains coups bien placés.
- Gag visuel devenu légendaire
- Parfois déclencheur de secrets ou de modes cachés
- Aujourd’hui encore, un vrai mème vidéoludique
Le passage à la 3D et la quête d’identité
À partir de Mortal Kombat 4, la série passe en 3D polygonale. Cela ouvre la porte à :
- Des styles de combat interchangeables
- Des armes par personnage
- Des mini-jeux (Chess Kombat, Puzzle Kombat)
- Des aventures solo (Konquest mode)
C’était ambitieux, parfois bancal, mais toujours audacieux.
De MK9 à MK11 : la renaissance brutale
Mortal Kombat (2011) marque un reboot narratif complet. Retour à la 2D, histoire plus cinématographique, X-Ray Moves et mise en scène soignée.
- MKX introduit les variantes de style pour chaque perso
- MK11 peaufine tout : Fatal Blows, Kustomisation, Krypt repensée, et même les Quitality (le joueur ragequit, il explose)
Mortal Kombat 1 (2023) : réinitialisation divine
Avec MK1, Liu Kang devient le Dieu du Feu et reforge l’univers. Nouvelle timeline, nouveaux liens entre persos, et combats toujours plus dynamiques.
- Kameo Fighters : personnages d’assistance invoqués à tout moment
- Mode Invasions : progression style RPG avec cartes, objets, combats modifiés
- Graphismes sous Unreal Engine 5 : fluide et brutal
Voir le mode histoire complet de MK1 :
Tableau des finishers
Finisher | Description |
---|---|
Fatality | L’exécution signature, unique par personnage |
Brutality | Combo rapide qui termine le combat violemment |
Stage Fatality | Le décor tue à votre place |
Friendship | Vous êtes gentil… mais humiliant |
Babality | L’ennemi redevient un bébé |
Animality | Vous devenez une bête féroce |
Mercy | Vous accordez une seconde chance |
Quitality | Punition automatique des ragequit |
Un casting culte et improbable
Les classiques :
Scorpion, Sub-Zero, Raiden, Liu Kang, Sonya, Johnny Cage
Les boss :
Shang Tsung, Shao Kahn, Quan Chi, Kronika
Les nouveaux :
Cassie Cage, Erron Black, Jacqui Briggs, Geras, Nitara
Les invités :
Freddy Krueger, Jason Voorhees, Robocop, Rambo, Terminator, Peacemaker, Omni-Man, Homelander
Mortal Kombat au-delà du jeu
La saga s’est exportée dans tous les médias :
- Films (1995, 1997, reboot en 2021)
- Séries animées, comics, figurines
- Crossovers (Mortal Kombat vs DC Universe, Injustice)
- Et bien sûr : la musique culte “MORTAL KOMBAAAT!!”
Sang, stratégie et souvenirs
Mortal Kombat, c’est bien plus que de la violence pixelisée. C’est un jeu à mémoriser, à lire, à comprendre. Il y a des codes, des timings, des pièges à éviter et des coups à placer pile au bon moment.
J’y ai passé des heures avec mon frère, à rigoler, à se venger, à faire des Babalities par défi. Et aujourd’hui encore, quand j’entends "Finish Him", j’ai l’index qui frétille.
J'adorais essayer tout les personnages, j'avais pas vraiment de préféré à l'époque.
Merci pour l'instant nostalgie.
Alors je ne vais pas prétendre que j'étais bon, mais j'ai suffisamment pratiqué pour me défendre en ligne.
Et c'est vrai que lorsqu'on commence à maîtriser ne serait-ce que 2-3 persos, et à suffisamment connaître le reste du roaster pour s'en défendre, on voit émerger un gameplay rapide et un brin plus subtil qu'on ne pourrait le croire à-priori, assez jouissif en fait.