Mortal Kombat

Un article de Fantomas-2
Publié le 17/06/2025
Dans la section #Jeuxvidéos
Article public d'intéret général
59 visiteurs
61 points
5 participants
61 points POUR
0 point CONTRE
 
Conforme ou séditieux?

Salut les gamers,

Je me souviens encore de ces soirées avec mon frère, manette en main, à tenter frénétiquement des combinaisons pour sortir un Fatality. Mortal Kombat, ce n’était pas qu’un jeu de combat : c’était une ambiance, un style, une révolution. Violent, oui. Mais aussi technique, stratégique, théâtral. Il fallait apprendre les manipulations, anticiper les mouvements, maîtriser la distance. Et quand on balançait un “Finish Him!” suivi d’un coup final bien dégueu… on était rois du canapé.

Une saga née dans le sang et le pixel

Lancé en 1992 par Midway, Mortal Kombat arrive comme la réponse sauvage et crue à Street Fighter II. Exit les sprites dessinés : ici, les combattants sont joués par de vrais acteurs digitalisés. Et surtout, le sang gicle, les crânes volent, les corps explosent.

> Le jeu a déclenché une telle polémique qu’il a conduit à la création de l’ESRB, le système de classification par âge aux États-Unis.

Jaquette de Mortal Kombat (1992)

Les premières plateformes :

  • Arcade
  • Super Nintendo
  • Sega Mega Drive
  • Game Boy / Game Gear
  • DOS

L’âge d’or des finishers absurdes

Entre Mortal Kombat II et Ultimate MK3, la série s’éclate. Les finishers ne se limitent plus à arracher des colonnes vertébrales : ils deviennent fous, grotesques, et surtout inoubliables.

MKII Cover (PS1)

Les types de finishers les plus marquants :

  • Fatalities : exécutions sanglantes personnalisées
  • Friendships : au lieu de tuer, vous offrez un cadeau ou une blague
  • Babalities : l’adversaire est transformé en bébé ridicule
  • Animalities : vous vous changez en animal pour l’achever
  • Mercy : vous donnez une chance de se relever (avant de mieux l’achever)
  • Stage Fatalities : le décor devient votre arme

MK3 Jaquette

Compilation de tous les finishers :

Toasty! : l’easter egg culte

Et puis il y avait cette petite tête pixelisée qui surgissait en bas de l’écran avec un “Toasty!”. C’était Dan Forden, sound designer du jeu, qui s’amusait à réagir après certains coups bien placés.

  • Gag visuel devenu légendaire
  • Parfois déclencheur de secrets ou de modes cachés
  • Aujourd’hui encore, un vrai mème vidéoludique

Le passage à la 3D et la quête d’identité

À partir de Mortal Kombat 4, la série passe en 3D polygonale. Cela ouvre la porte à :

  • Des styles de combat interchangeables
  • Des armes par personnage
  • Des mini-jeux (Chess Kombat, Puzzle Kombat)
  • Des aventures solo (Konquest mode)

Mortal Kombat4

C’était ambitieux, parfois bancal, mais toujours audacieux.

De MK9 à MK11 : la renaissance brutale

Mortal Kombat (2011) marque un reboot narratif complet. Retour à la 2D, histoire plus cinématographique, X-Ray Moves et mise en scène soignée.

  • MKX introduit les variantes de style pour chaque perso
  • MK11 peaufine tout : Fatal Blows, Kustomisation, Krypt repensée, et même les Quitality (le joueur ragequit, il explose)

Gameplay MK11 en 4K :

Mortal Kombat 1 (2023) : réinitialisation divine

Avec MK1, Liu Kang devient le Dieu du Feu et reforge l’univers. Nouvelle timeline, nouveaux liens entre persos, et combats toujours plus dynamiques.

  • Kameo Fighters : personnages d’assistance invoqués à tout moment
  • Mode Invasions : progression style RPG avec cartes, objets, combats modifiés
  • Graphismes sous Unreal Engine 5 : fluide et brutal

Voir le mode histoire complet de MK1 :

Tableau des finishers

Finisher Description
Fatality L’exécution signature, unique par personnage
Brutality Combo rapide qui termine le combat violemment
Stage Fatality Le décor tue à votre place
Friendship Vous êtes gentil… mais humiliant
Babality L’ennemi redevient un bébé
Animality Vous devenez une bête féroce
Mercy Vous accordez une seconde chance
Quitality Punition automatique des ragequit

Un casting culte et improbable

Les classiques :

Scorpion, Sub-Zero, Raiden, Liu Kang, Sonya, Johnny Cage

Les boss :

Shang Tsung, Shao Kahn, Quan Chi, Kronika

Les nouveaux :

Cassie Cage, Erron Black, Jacqui Briggs, Geras, Nitara

Les invités :

Freddy Krueger, Jason Voorhees, Robocop, Rambo, Terminator, Peacemaker, Omni-Man, Homelander

Mortal Kombat au-delà du jeu

La saga s’est exportée dans tous les médias :

  • Films (1995, 1997, reboot en 2021)
  • Séries animées, comics, figurines
  • Crossovers (Mortal Kombat vs DC Universe, Injustice)
  • Et bien sûr : la musique culte “MORTAL KOMBAAAT!!”

Sang, stratégie et souvenirs

Mortal Kombat, c’est bien plus que de la violence pixelisée. C’est un jeu à mémoriser, à lire, à comprendre. Il y a des codes, des timings, des pièges à éviter et des coups à placer pile au bon moment.

J’y ai passé des heures avec mon frère, à rigoler, à se venger, à faire des Babalities par défi. Et aujourd’hui encore, quand j’entends "Finish Him", j’ai l’index qui frétille.

8 commentaires
Un espion
()
J'y ai beaucoup jouer sur PlayStation au 2 grace à un ami de ma soeur qui m'avait prêter son jeu.
J'adorais essayer tout les personnages, j'avais pas vraiment de préféré à l'époque.
Un curieux
()
Si je comprend bien, Mortal Kombat vs DC universe (Batman...) et Street Fighter vs Marvel (avengers). J'avais pas encore remarqué cela.
un fureteur
()
Apparemment le Mortal Kombat 1 a l'air d'avoir une histoire plus poussée.
Un gars
()
J'avais la trilogie sur psone. Au bout d'un moment plus personne voulait jouer avec moi tellement j abusai avec subzero
Un gars
()
Oula un jeu mythique, qui ne connaît pas mortal kombat, jamais jouer mais beaucoup entendu parler
Le surveillant
()
Toute ma vie j'aurais dans ma tête cette voix particulière : "FATALITY" 😍

Merci pour l'instant nostalgie.
Un témoin
()
J'adorais ce jeu. J'ai joué au premier mais je n'ai pas fait les suites.
un fureteur
()
Je connaissais de nom, mais je n'ai commencé à y jouer qu'avec le X.
Alors je ne vais pas prétendre que j'étais bon, mais j'ai suffisamment pratiqué pour me défendre en ligne.
Et c'est vrai que lorsqu'on commence à maîtriser ne serait-ce que 2-3 persos, et à suffisamment connaître le reste du roaster pour s'en défendre, on voit émerger un gameplay rapide et un brin plus subtil qu'on ne pourrait le croire à-priori, assez jouissif en fait.
(Vous n'avez pas (encore) les droits nécessaires pour répondre à cet article)
© 2003-2025 PaRaNo • Les CGU • Réseau Social Discret • Jour/Nuit