Vers une intelligence planétaire : Et si la Terre elle-même devenait "intelligente" ?

J’ai récemment pu lire un article parlant d’une étude qui m’a évidemment fait penser à l’œuvre de Douglas Adams : The Hitchicker Guide to the Galaxy. Et si la Terre n’était qu’un grand ordinateur qui servirait à trouver La Question ?

Avec l’aide de ChatGPT pour la mise en forme, je vous livre un résumé de cette étude fascinante.

Et si les civilisations avancées ne se contentaient pas de créer des intelligences artificielles, mais transformaient leur planète tout entière en un être pensant ?

Dans cette étude publiée par des chercheurs dans l’International Journal of Astrobiology, une idée audacieuse est avancée : l’intelligence pourrait évoluer à une échelle bien plus grande que celle des individus, des machines ou même des sociétés. Elle pourrait devenir… planétaire.

Une planète qui pense ?

On connaît l’intelligence comme la capacité à résoudre des problèmes, à s’adapter, à apprendre. Mais les auteurs de l’article proposent une vision radicale : considérer l’intelligence comme un processus collectif impliquant la planète entière, ses écosystèmes, ses civilisations, ses réseaux technologiques et ses cycles naturels.

Ils appellent cela l’intelligence planétaire.

Imaginez : au lieu de penser en termes d’intelligences humaines ou artificielles isolées, cette théorie suggère que la Terre elle-même pourrait évoluer vers une forme de conscience émergente, à travers l’interconnexion de ses éléments naturels et technologiques. Un peu comme dans certains récits de science-fiction, où des mondes deviennent eux-mêmes des entités vivantes ou conscientes.

Les chercheurs voient cette transition comme une étape potentielle dans l’évolution de toute planète habitée. Une fois qu’une civilisation atteint un certain niveau technologique (et nous y serions... ), elle peut commencer à modifier son environnement à grande échelle, parfois au risque de déstabiliser son propre écosystème (une explication de la crise climatique ? ).

Mais si cette même civilisation parvient à s’organiser à l’échelle planétaire — en synchronisant ses actions avec les cycles naturels, en gérant ses ressources intelligemment, en coopérant globalement — alors elle entre dans une nouvelle phase : l’intelligence planétaire mature.

C’est ce moment où l’humanité (ou toute autre espèce) cesse d’être une force chaotique et devient un cerveau collectif, travaillant à l’équilibre et à la durabilité de son monde.

Une clé pour survivre… ou pour comprendre les extraterrestres ?

Cette idée a des implications vertigineuses.

Pour les chercheurs du programme SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence), cela pourrait expliquer pourquoi nous n’avons encore trouvé personne : peut-être que les civilisations capables de survivre à long terme doivent atteindre cette forme d’intelligence planétaire. Les autres, moins sages, s’autodétruisent avant de pouvoir se signaler.

Et si nous cherchions non pas des civilisations isolées, mais des mondes intelligents — des planètes dont les signes technologiques sont intégrés harmonieusement dans leur fonctionnement global ?

Science-fiction ou futur possible ?

Ce concept peut sembler digne des romans d’Arthur C. Clarke ou des œuvres de Greg Egan voire aussi de Douglas Adams, mais il repose sur des observations bien réelles : changement climatique, réseaux mondiaux d’information, systèmes biologiques interconnectés, etc. Il s’agit d’un cadre scientifique pour penser l’avenir de notre civilisation — et, qui sait, celles d’ailleurs.

Nous ne sommes peut-être qu’au début d’une transformation bien plus vaste que nous ne l’imaginons. Et si, à terme, la Terre elle-même devenait une entité consciente, fruit de l’union entre la nature et la technologie ?