📚 Synopsis

J’ai toujours été assez fascinée par l’art de Van Gogh : comment, avec autant de simplicité, avait-il réussi à "transpercer" autant de personnes ?

Sa peinture m’a tellement émue qu’il fallait que j’en sache plus sur lui.

En furetant un peu partout, je me suis aperçue qu’il y avait "deux écoles" en ce qui concerne sa mort : soit il s’était suicidé, soit on l’avait suicidé.

Puis, j’ai trouvé cet ouvrage en boîte à livres. C’était un signe !

📚 Epitomé

Auvers-sur-Oise, juillet 1890. Vincent Van Gogh revient du champ où il est allé peindre, titubant, blessé à mort. Il n’a pas tenté de se suicider, comme on le croit d’ordinaire. On lui a tiré dessus. Inspiré par les conclusions des historiens Steven Naifeh et Gregory White Smith, ce roman retrace dans un style épuré les deux dernières années de la vie du peintre et interroge sa fin tragique. Qui est responsable de sa mort ? Pourquoi l’a-t-on tué ? Comment la légende du suicide a-t-elle pu perdurer cent vingt années durant ? En montrant Vincent Van Gogh aux prises avec son temps, avec ceux qui l’entourent et avec la création, le roman rend justice à un homme d’exception que son époque a condamné à mort.

🗨️ Un mot sur l’auteur

Marianne Jaeglé est une professeure de français, agrégée de lettres modernes.

Elle a publié plusieurs ouvrages, dont l’Histoire de Paris et des Parisiens, et Une poupée qui dit non écrit avec Galina Valkova. Elle est également l’auteure de plusieurs films documentaires.

😺 Mon avis

Marianne Jaeglé s’appuie sur la théorie de deux américains, Steven Naifeh et Gregory White Smith qui estiment que le décès de Vincent Van Gogh ne serait pas dû à un suicide, mais plutôt à un accident, et nous décrit les derniers mois du peintre à Auvers-sur-Oise.

Elle décrit la période de Vincent à Arles, puis l’après, quand Vincent s’est déjà coupé l’oreille pour en faire don à une prostituée, et vient s’établir à Auvers pour faire sa convalescence plus près de Paris et de son frère, Théo.

Même s’il n’y a pas de preuve objective sur un possible accident, son point de vue est tout à fait intéressant et peut s’entendre et je veux bien y croire.

Elle a une plume agréable à lire, tout en douceur, et j’ai aimé en savoir plus sur les derniers mois du peintre, son histoire avec Gauguin, sa solitude, son angoisse, sa folie. Il y avait même quelques passages de sa correspondance avec Théo.

Au final, j’ai bien aimé ce livre qui m’a donné envie d’en découvrir d’autres sur Vincent Van Gogh !

📑 Citations

✒️ Pour un artiste, être invisible, c’est comme être mort.

✒️ Un peintre peint non seulement avec de la couleur mais aussi avec de l’abnégation et des renoncements à soi et le cœur brisé.

✒️ Etre artiste, c’est chercher toujours et n’être jamais satisfait.

✒️ J’ai trouvé la peinture lorsque je n’avais plus ni dents ni souffle.

✒️ Le vent souffle sur les blés, les corbeaux volent en croassant, les jours filent saison après saison, sans que nul événement jamais ne vienne troubler la paix imbécile

🔍 Références

Marianne Jaeglé EAN : 9782072763236 352 pages, éditions Gallimard

🔖 Catégories

récit, roman biographique

📌 Crédits

Babelio

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