POD: Planet of Death

Un article de Fantomas-2
Publié le 03/05/2025
Dans la section #Jeuxvidéos
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Hello les geeks,

POD reste un souvenir particulièrement marquant. C’était fluide, fun, et franchement pas moche pour l’époque. Je me souviens encore de ces courses effrénées, où l’ambiance sonore et visuelle te plongeait dans un monde mi-apocalyptique, mi-techno-industriel. On pouvait mourir dans le décor, prendre des raccourcis douteux pour gratter quelques secondes, et parfois, juste perdre le contrôle et exploser lamentablement dans un virage. Et c’était génial.

Les maps

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Le jeu est resté exclusif à Windows, mais on peut y rejouer aujourd’hui grâce à POD Gold sur GOG.com, qui regroupe le jeu original et son extension Back to Hell, dans une version optimisée pour les PC modernes. Et franchement, le charme opère encore. Ce n’est pas juste de la nostalgie : les sensations de conduite, l’univers visuel sombre et rouillé, la musique techno-indus… tout ça a une vraie patte.)

Sorti en 1997 sur PC, POD: Planet of Death a été développé par Ubisoft à une époque où le studio osait encore des paris un peu barrés. Le contexte du jeu ? Un champignon toxique s’est répandu sur Io, une planète colonisée par l’humanité, et le seul moyen de se barrer en vie, c’est… de gagner une course. Oui, rien que ça. On joue donc pour notre peau, pas juste pour la gloire.

Mais ce qui faisait vraiment la différence, c’était l’aspect technique. POD a été l’un des premiers jeux à exploiter les nouvelles cartes graphiques 3D, notamment les fameuses 3Dfx, ainsi que les processeurs MMX d’Intel. Le résultat, c’était une fluidité rare à l’époque (jusqu’à 60 fps), des effets de lumière et de texture impressionnants pour 1997, et une prise en main ultra-réactive. Si on avait le bon matos, c’était une vraie claque.

Le gameplay n’était pas juste nerveux, il était stratégique. Chaque circuit avait ses raccourcis (souvent planqués et risqués), et les véhicules avaient chacun leurs caractéristiques : certains étaient rapides, d’autres plus maniables, et il fallait vraiment s’adapter. Le mode championnat était tendu, avec des éliminations progressives et des adversaires qui devenaient de plus en plus coriaces à mesure que la planète se décomposait. Sans oublier le fait qu’on pouvait exploser en pleine course, ce qui donnait un côté un peu survie désespérée au tout.

Le succès de POD a été au rendez-vous : plus de 4,5 millions d’exemplaires vendus, en comptant les versions intégrées dans des bundles ou dans la version POD: Gold, qui incluait l’extension Back to Hell (ou Extended Time). Cette extension apportait de nouveaux circuits (souvent encore plus tordus) et des véhicules assez... originaux, comme des motos ou des engins improbables.

Côté multijoueur, POD a aussi innové. Il proposait l’un des tout premiers modes en ligne en temps réel sur Internet pour un jeu de course. On pouvait aussi créer ses propres circuits et véhicules, ce qui a entretenu une communauté active pendant plusieurs années.

Le jeu est resté exclusif à Windows, mais on peut y rejouer aujourd’hui grâce à POD Gold sur GOG.com, qui regroupe le jeu original et son extension Back to Hell, dans une version optimisée pour les PC modernes. Et franchement, le charme opère encore. Ce n’est pas juste de la nostalgie : les sensations de conduite, l’univers visuel sombre et rouillé, la musique techno-indus… tout ça a une vraie patte. Et franchement, le charme opère encore. Ce n’est pas juste de la nostalgie : les sensations de conduite, l’univers visuel sombre et rouillé, la musique techno-indus… tout ça a une vraie patte.

Quant à la suite, POD 2: Multiplayer Online, sortie en 2000 sur Dreamcast, elle a tenté d’innover avec l’ajout de combats pendant les courses. Mais malgré cette nouveauté, le jeu n’a pas rencontré le même succès. La réalisation était en demi-teinte, les critiques étaient mitigées, et il manquait ce petit truc qui faisait de POD un jeu à part. Ce deuxième opus est vite tombé dans l’oubli, contrairement à son grand frère qui reste culte pour beaucoup de joueurs.

4 commentaires
Truc
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on est clairement sur le premier du nom sur les courses de voiture de simulation, avec la gestion en temps réel par internet, certes c'était pas les forfaits de maintenant.

une autre époque, jeu que je connais pas mais qui vaut le détour.
Un curieux
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J'adore l'ambiance de rouille du HUD. Clairement une pépite.
Chose
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C'était clairement un jeu sorti des sentiers battus. Je n'accroche généralement pas à ce type de jeu mais celui-ci était très différent.
Chose
()
ça me dit quelque chose mais c'est possible que j'avais pu tester en version démo tout simplement.

C'est cool que ce genre de jeux continu d'exister de nos jours.
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