Trackmania

Trackmania n’est pas un jeu de course comme les autres. Développé par le studio français Nadeo, il a su se forger une identité forte en dehors des sentiers battus des simulateurs automobiles classiques. Avec ses circuits délirants, son gameplay précis et sa communauté engagée, Trackmania est devenu un monument du jeu vidéo à part entière.

J’y ai pas mal joué il y a une quinzaine d’années. Je m’acharnait à améliorer mes temps perso sur les mêmes maps pendant des heures.
Une histoire de passion
Lancé au début des années 2000, le premier Trackmania proposait déjà un concept révolutionnaire : des circuits construits à partir de blocs, une conduite arcade très précise, et un éditeur de circuits accessible à tous. Le succès modeste du premier opus a rapidement permis à Nadeo de développer des suites, chacune enrichissant l’expérience de nouveaux environnements, de nouvelles mécaniques et d’un multijoueur plus solide.

Au fil des années, la franchise s’est étoffée avec des titres emblématiques intégrant plusieurs environnements (Desert, Rally, Snow, Island, Bay, Coast, etc.), chacun avec un style visuel propre et des physiques de conduite bien distinctes. L’unification progressive des différents épisodes a permis aux joueurs de tout centraliser sur une seule plateforme. Plus tard, Ubisoft est entré dans la danse, donnant plus de moyens au projet tout en conservant l’esprit original du jeu.
Une approche unique de la course
À la différence des jeux de course classiques, Trackmania repose sur le chrono plutôt que sur la confrontation directe. Les voitures ne se percutent pas, ce qui supprime la frustration des accrochages, mais laisse place à un affrontement plus mental et technique : celui de battre ses propres temps ou ceux des autres, centièmes de seconde après centièmes de seconde. Les pistes sont souvent comparables à des puzzles : le joueur doit comprendre leur logique, apprendre les pièges et optimiser sa trajectoire. C’est cette recherche de la perfection qui rend le jeu si addictif.
L’éditeur de circuits : un pilier du jeu
L’une des clés du succès de Trackmania, c’est son éditeur intégré. Dès le départ, les joueurs ont pu créer, tester et partager leurs propres circuits. Ce système de blocs façon Lego permet à chacun de concevoir une piste, qu’elle soit ultra-technique, fun, esthétique ou totalement expérimentale.

Même sans jouer en ligne, on pouvait se faire plaisir pendant des heures en construisant des maps de plus en plus complexes, ou en découvrant celles des autres via des packs ou forums. Certains créateurs se spécialisent même dans des disciplines à part, comme les maps “Press Forward”, les “Full Speed”, ou les “RPG”.
Multijoueur local et défis personnels

Même sans serveur, Trackmania brillait en local. Il suffisait d’un ou deux potes pour lancer une session chronométrée, se passer le clavier ou comparer les fantômes. Le mode solo poussait déjà à se surpasser, avec ses médailles à décrocher et ses défis au millimètre près. L’absence de collision rendait le jeu parfait pour les compétitions amicales, sans mauvaise foi possible : seul le chrono compte.
Une diversité de styles et d’environnements
Chaque environnement de Trackmania est un nouveau défi. Les véhicules réagissent différemment, les routes demandent d’autres réflexes, les décors influencent l’ambiance. Certains joueurs jurent par la vitesse pure des circuits Stadium, d’autres préfèrent le challenge technique de Coast ou l’adrénaline de Desert. Cette variété empêche toute lassitude et permet aux joueurs de trouver leur propre style.
Un jeu éternel
Trackmania n’a jamais cessé d’évoluer. De nombreuses versions ont vu le jour, avec des mises à jour graphiques, de nouvelles fonctionnalités, ou des systèmes de saisons. Mais au fond, l’essence du jeu n’a pas changé : aller toujours plus vite, sur des circuits toujours plus fous, et créer ensemble une infinité de possibles.
Et vous ?
- Vous jouiez en solo ou plutôt en ligne ?
- Quel environnement ou style de circuit vous a le plus marqué ?
- Vous avez déjà passé des heures à créer une map ? À chasser la médaille d’or ?
- Vous jouez encore aujourd’hui à une version moderne ?
Partagez vos souvenirs, vos circuits préférés, ou même vos fantômes les plus fiers !

J'étais pas mauvais mais pas un pgm non plus
Beaucoup moins ensuite.
Les jeux de bagnoles, de manière générale, ce n'était pas trop mon délire.
https://youtu.be/-hKK4_gvOS0