Chuck Rock et son rejeton en couche

Un article de Fantomas-2
Publié le 01/05/2025
Dans la section #Jeuxvidéos
Article public d'intéret général
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Salut les gamers,

Il y a des jeux qui sentent la pierre chaude et la sueur de pixel. Chuck Rock et Chuck Rock II: Son of Chuck, c’est exactement ça : des baffes de mammouth, du gros rock et des bébés en couche culotte aussi subtils qu’un diplodocus dans un magasin de poterie.

Chuck Rock (1991) – Du bide, du rock, et des rochers

Dans le rôle principal : Chuck, un homme des cavernes avec une barbe d’époque, une bedaine fièrement exposée et une capacité rare à se battre avec son ventre.
Son cri de guerre ? Un inoubliable “Unga Bunga !” hurlé en 16 bits.

L’intrigue tient sur un silex : sa douce Ophelia est enlevée par Gary Gritter, un rival jaloux. Chuck n’a d’autre choix que d’écraser des bestioles préhistoriques à coups de panse et de lancer des rochers façon catapulte à l’ancienne.

À l’époque, il était presque partout : que tu sois équipé d’une Mega Drive, d’un Amiga, ou même d’une Game Boy, tu pouvais grogner avec Chuck. Il a même roulé sa bosse sur Master System, Game Gear, Super Nintendo (dans une version un peu différente) et Sega CD. Bref, il a fait son show sur quasiment tout ce qui avait des boutons et un écran.

Chuck Rock II: Son of Chuck (1993) – Bébé en mission

Dans la suite, Chuck se fait kidnapper par un concurrent envieux de son garage (oui, un garage de l’âge de pierre, pourquoi pas). Et c’est là qu’intervient son fils Junior, probablement le seul bébé au monde capable de soulever une massue plus grande que lui en pleurant comme une sirène de bateau.

Plus fluide, plus coloré, encore plus délirant : cette suite pousse le curseur cartoon à fond. Le gameplay est un poil plus maniable, l’humour encore plus absurde, et chaque coup reçu déclenche un cri de nourrisson désespéré — un détail sonore qu’on n’oublie pas.

Il a fait son chemin sur les mêmes machines que papa : Mega Drive, Game Boy, Amiga CD32, Game Gear, Master System... Le tout dans une ambiance digne d’un épisode des Flintstones qui aurait mal tourné.

Pourquoi c’est culte (ou presque)

Parce que c’était débile et assumé. Des rochers à pousser, des dinosaures en guise d’obstacles, des musiques en pseudo-rock baveux, et surtout une ambiance potache qui ne se prenait jamais au sérieux.
C’est aussi une époque où on ne te donnait pas mille vies ou un tuto de 20 minutes. Tu mourais ? Tu recommençais. Et tu disais merci.

Petit clin d’œil : ces jeux ont été développés par Core Design, qui donnera ensuite naissance à un autre personnage culte un peu plus... athlétique : Lara Croft 😬.

Et aujourd’hui ?

Tu peux encore y rejouer grâce aux émulateurs ou via certaines compilations rétro. Et si tu croises un vrai fan de la série, tu verras ses yeux s’illuminer au seul mot “Unga Bunga”.

3 commentaires
Un gars
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Je ne connaissais pas du tout, à croire que j'ai joué à rien 😂
Truc
()
j'ai pas encore le même ventre mais presque, je connais pas du tout, encore une découverte
Machin
()
Je ne connaissais pas non plus.
Par contre, il semble chouette, faut que je le trouve.
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