Day of the Tentacle : le tentacule violet n’a pas pris une ride
Salut les gamers,
Il y a des jeux qui font sourire. Et puis il y a Day of the Tentacle, qui fait glousser, pouffer, éclater de rire… tout en nous rendant un peu plus intelligents entre deux énigmes absurdes. Sorti en 1993 par LucasArts, ce point & click délirant est devenu un classique culte, et pas seulement pour les nostalgiques. Car oui, on peut encore y jouer aujourd’hui — et croyez-moi, il le mérite largement.
Le pitch ? Du grand n’importe quoi maîtrisé
Tout part d’un laboratoire louche et d’un tentacule mutant violet qui décide, un matin, qu’il veut conquérir le monde. Pour éviter ça, Bernard, nerd iconique aux lunettes à triple foyer, décide de retourner au manoir Edison, accompagné de deux amis : Hoagie, un roadie métalleux aux relents de bière tiède, et Laverne, étudiante en médecine un poil cinglée qui parle aux écureuils et porte des blouses à motifs douteux. Sauf que tout déraille, évidemment : une machine à voyager dans le temps défectueuse les propulse chacun dans une époque différente. Et c’est là que commence la vraie folie.
Trois personnages, trois époques… et un hamster congelé 👀
Le gameplay repose sur une idée brillante : on contrôle les trois personnages dans des timelines distinctes. Hoagie atterrit à l’époque des Pères Fondateurs (Washington, Jefferson & co), Laverne se retrouve dans un futur dystopique gouverné par les tentacules, et Bernard reste dans le présent, au manoir. Les énigmes s’enchevêtrent entre les époques : un dessin fait dans le passé change un drapeau dans le futur, un objet placé dans une capsule temporelle peut être récupéré 200 ans plus tard. Et oui, on congèle un hamster dans un congélateur du passé pour le dégeler dans une époque post-apocalyptique afin d’alimenter un générateur. Normal.
Un humour cartoonesque, mais pas idiot
Là où Day of the Tentacle excelle, c’est dans son écriture. Les dialogues sont hilarants, pleins de jeux de mots, de références historiques tordues et de situations absurdes poussées jusqu’au bout. L’humour est visuel aussi : chaque animation est une mini scène de dessin animé digne des grands classiques de Tex Avery. La caricature est omniprésente, mais jamais méchante : c’est burlesque, satirique, joyeusement débile, et pourtant souvent fin.
On rit, mais on admire aussi l’intelligence derrière chaque gag. Et chaque PNJ est une pépite : entre George Washington qui refuse de couper un cerisier parce qu’il a les mains froides et un scientifique qui parle aux tentacules comme à ses enfants, on est servis.
Techniquement, c’était une claque — et ça tourne encore aujourd’hui
À sa sortie sur MS-DOS et Macintosh, Day of the Tentacle impressionnait : animations fluides, doublages audio (très rares à l’époque), bande-son dynamique et interface intuitive. Le moteur SCUMM, maison LucasArts, permettait une interaction claire entre objets, lieux et personnages.
En 2016, Day of the Tentacle Remastered est sorti, entièrement retravaillé par Double Fine (le studio de Tim Schafer, co-créateur du jeu). Résultat : graphismes HD respectueux de l’original, interface modernisée, musiques réorchestrées, doublages conservés, et possibilité de basculer à tout moment entre la version originale et la version remasterisée. On peut même activer les commentaires audio des créateurs pour une expérience enrichie. Un vrai bijou de remaster.
Plateformes disponibles (aujourd’hui et hier)
- Version originale (1993) : MS-DOS, Macintosh, CD-ROM
- Version remasterisée (2016) :
- Windows / macOS / Linux
- PlayStation 4 / PlayStation Vita
- Xbox One (via Game Pass parfois)
- iOS (iPad et iPhone)
- Steam, GOG, Humble Store...
- Compatible avec ScummVM pour les puristes ou nostalgiques
Faut-il encore y jouer aujourd’hui ?
La réponse est simple : oui. Que vous soyez fan de jeux narratifs, de casse-têtes tordus ou de comédie absurde, Day of the Tentacle reste un chef-d’œuvre de narration interactive. Il n’est pas juste “bon pour son époque” : il est encore drôle, encore astucieux, encore surprenant aujourd’hui. Peu de jeux peuvent en dire autant 30 ans plus tard.
Et puis… c’est quand même un jeu où un tentacule violet veut dominer le monde. Qu’est-ce qu’on attend ?
Super cool comme principe.
Je me souviens que gamin je dessinais sur une feuille tous les objets trouvés dans le jeu pour en faire un genre de poster.
Quand il est ressorti en 2016 je l'ai acheté sur Steam, malheureusement ma vie étant remplie je n'ai que peu de temps à y consacrer et je suis coincé dans le jeu ... Parce que j'ai oublié où j'en suis.
Il est à noter que dans le jeu se trouve un ordinateur et quand on l'utilise on peut jouer à... Maniac Mansion ! L'amélioration de la version 2016 c'est que la partie peut être sauvegardée, mais ce jeu est trop compliqué pour moi, je dois être un demi débile mais je ne comprends pas ce que je dois faire.