L'alcool : diable ou pas ?

Un article de Fantomas-2
Publié le 02/06/2025
Dans la section #ChimayBleue
Article public d'intéret général
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Conforme ou séditieux?

L’alcool, ce symbole de convivialité, de fêtes entre amis, de moments de détente après une longue journée... et parfois, un compagnon un peu trop envahissant. On le sait, partager un verre fait partie de nombreuses cultures et traditions, mais quand le "juste un dernier" devient une rengaine quotidienne, il est peut-être temps de se poser les bonnes questions.

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Quand le plaisir bascule

L’alcoolisme, ou dépendance à l’alcool, est une maladie sournoise. Il ne se manifeste pas du jour au lendemain avec une pancarte "Attention, problème en approche !". Au contraire, il s’installe progressivement : d’abord un petit verre pour se détendre, puis un autre pour oublier une mauvaise journée, jusqu’à ce que l’alcool devienne un pilier du quotidien.

On parle de consommation problématique lorsque l’alcool impacte la santé, le travail, la vie sociale ou familiale. Cela peut aller de la simple perte de contrôle occasionnelle aux symptômes plus graves comme le syndrome de sevrage, la tolérance accrue ("je tiens bien l’alcool" est rarement une bonne nouvelle) et l’incapacité à s’arrêter malgré les conséquences négatives.

Pourquoi tombe-t-on dans l’alcoolisme ?

Il n’y a pas de recette miracle pour devenir alcoolique (et tant mieux !), mais plusieurs facteurs augmentent le risque :

Facteurs génétiques et biologiques : Certaines personnes sont plus vulnérables que d’autres. Merci l’héritage familial !

Environnement et stress : Un travail difficile, des soucis personnels ou une pression sociale peuvent pousser à boire davantage.

Habitudes culturelles et sociales : Quand tout le monde trinque à la moindre occasion, il est plus facile de glisser dans l’excès.

Troubles psychologiques sous-jacents : L’alcool est souvent utilisé comme un "auto-médicament" pour gérer l’anxiété, la dépression ou d’autres troubles.

Mais au fond, c’est si grave que ça ?

Eh bien... oui. L’alcoolisme peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé : cirrhose du foie, cancers, maladies cardiovasculaires, troubles neurologiques... Sans parler des accidents, des conflits familiaux et des difficultés professionnelles.

Et le fameux "Je bois, mais je gère" ? C’est un peu comme dire "Je saute sans parachute, mais je contrôle". On pense maîtriser, jusqu’au jour où ce n’est plus le cas.

Que faire si on se sent concerné ?

Bonne nouvelle : il existe des solutions !

Faire le point sur sa consommation : Des tests comme le questionnaire AUDIT permettent d’évaluer si l’on est à risque.

Chercher du soutien : Parler à ses proches, rejoindre un groupe d’entraide, consulter un professionnel, c’est souvent une étape clé.

Adopter de nouvelles habitudes : Remplacer l’alcool par d’autres moyens de détente (sport, méditation, masturbation, activités sociales sans alcool) peut aider à sortir du cercle vicieux.

Conclusion : boire ou ne pas boire ?

Ne vous méprenez pas, vous me connaissez, je ne suis pas subitement devenu super sage et rangé des voitures. J’ai la petite problématique que j’aime la plupat des boissons alcoolisées pour leur goût avant tout, la petite ivresse occasionnelle n’est que le petit bonus qui permet à mon cerveau de se reposer au passage, ou bien de creuser davantage dans des strates plus créatives et décomplexées.

Je souhaitais simplement faire un rappel sur une bulle ouvertement orientée sur le thème de l’alcool :

L’alcool en lui-même n’est pas le diable, mais il faut savoir où mettre la limite. Se faire plaisir, oui, sombrer dans l’excès, non. Comme disait ce bon vieux Paracelse : "C’est la dose qui fait le poison". Alors, autant trinquer avec modération et surtout... avec conscience !

5 commentaires
LeDétective
()
*a fait le test*
Machin
()
J'ai fait le test également !

Sur le sujet, je vous conseille le film "Drunk" avec le fabuleux Mads Mikkelsen, qui parle d'une expérience avec une petite dose quotidienne d'alcool et aussi de l'alcoolisme. Je vous en ferai peut-être un article prochainement :)
Un Intrus
()
Avec plaisir Kate ! 😉
Un Intrus
()
Il est assez mal fait ce questionnaire je trouve.
Il prend principalement en compte l'année écoulée, hors les personnes avec comportements à risque ne se limitent pas toujours à la dernière année.

Il y a pas mal de cas d'alcoolisme dans ma famille, et j'ai souvent eu tendance à boire plus que de raison par le passé.
Et cela est aussi une forme d'alcoolisme il me semble.

Bon, maintenant je sais mieux gérer et ne plus me retrouver minable, je peux boire d'autres choses que de l'alcool quand je sors. Et je peux garder le plaisir de boire un verre à l'occasion, ou plus, mais en faisant attention.
LeDétective
()
Aucun test n'est parfait et on ne peut jamais résumer une situation humaine à un résultat de test qui nous dira uniquement "oui" ou "non".

Ça reste une sorte d'état des lieux à l'instant t, mais effectivement on n'a aucune notion d'antériorité ou de contexte particulier.

Mais s'il n'est pas parfait, le test a le mérite d'exister et de peut-être faire réaliser des choses à des personnes qui se voileraient les yeux sur leur consommation.
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