Flashback : quand la SF et le pixel art font un chef-d’œuvre
Salut les geeks ,
Est-ce que vous avez connu Flashback ?
Sorti en 1992. Flashback de Delphine Software a marqué son époque avec son animation révolutionnaire et son scénario digne d’un film de science-fiction. Ce jeu d’action-aventure 2D mélange plateformes, énigmes et combats dans un univers cyberpunk immersif.
Conrad, l’amnésique qui a du style
L’histoire commence brutalement : Conrad B. Hart, un scientifique, se réveille sans souvenir en pleine jungle extraterrestre après avoir été traqué par une conspiration alien. Il découvre qu’il avait mis au jour un complot menaçant la Terre et doit maintenant survivre, retrouver sa mémoire et empêcher la catastrophe. Un petit mardi banal, quoi.
Une animation qui a bluffé tout le monde
Ce qui frappe immédiatement dans Flashback, c’est la fluidité des mouvements de Conrad. J’ai toujours adoré le voir en mouvement.
Grâce au rotoscoping, chaque action – courir, s’accrocher à un rebord, sortir son arme – est incroyablement réaliste. Ce n’était pas juste un sprite qui sautait mécaniquement : Conrad bougeait comme un être humain… parfois trop humain, surtout quand il ratait un saut et tombait lamentablement 😅
Un gameplay exigeant mais gratifiant
Ici, pas de course effrénée ni de double saut magique. Flashback demande de la précision : les déplacements ont une inertie réaliste, les combats nécessitent du timing et l’exploration est parsemée d’énigmes bien pensées. Chaque niveau – de la jungle hostile aux bas-fonds d’une cité cybernétique – propose des défis variés et une immersion totale.
Une sortie sur presque toutes les machines de l’époque
Lorsqu’il débarque en 1992, Flashback est d’abord publié sur Amiga, avant d’être porté sur une multitude de plateformes : Mega Drive, Super Nintendo, MS-DOS, Atari Jaguar, 3DO, Sega CD, FM Towns et même Macintosh. Sa version Mega Drive est sans doute la plus emblématique, mais chaque portage avait ses spécificités, notamment des différences graphiques et sonores.
Le jeu a ensuite été réédité sur PlayStation, Dreamcast, Game Boy Advance et plus récemment sur Switch, PlayStation 4, Xbox One et PC, preuve qu’il continue d’attirer les nostalgiques et les nouveaux joueurs.
Une ambiance qui en impose
Graphiquement, Flashback misait sur un pixel art détaillé et des animations impressionnantes. L’ambiance cyberpunk est renforcée par une bande-son minimaliste mais efficace, et les cinématiques ajoutent une vraie profondeur narrative. En 1992, c’était du jamais vu.
Des suites qui auraient dû rester des concepts
Après ce succès, Delphine Software a tenté la 3D avec Fade to Black (1995), un jeu rigide qui n’a pas convaincu. Le remake de 2013 a voulu moderniser Flashback, mais s’est planté avec un gameplay fade et une refonte graphique peu inspirée. En 2023, Flashback 2 a tenté de retrouver l’esprit original… avec un succès mitigé.
Pourquoi y rejouer aujourd’hui ?
Parce que Flashback est un classique intemporel, qui prouve qu’un bon jeu n’a pas besoin d’effets tape-à-l’œil pour captiver. Il offre une aventure SF immersive, un gameplay exigeant mais gratifiant, et une animation toujours impressionnante. Si vous aimez les jeux qui vous mettent à l’épreuve sans vous tenir la main, c’est un incontournable.
On peut le trouver sur steam à 9,99 €
C'est quand même dingue
Dans le même genre y a Heart of darkness sur ps one.
Très difficile, en effet.
Je me souviens avoir passer des heures sur le 3DO juste pour trouver comment faire le saut automatique avec élan !!!