Boulder Dash

Hello les gamers,

Il y a des jeux qui marquent (même beaucoup, en fait) et pour ma part, Boulder Dash en fait partie. Ce truc qui m’a fait perdre des heures et des heures de ma vie. Mais c’était du bon temps, entre la tension permanente, les diamants à ramasser, et cette satanée lave verte qui foutait le bazar.

Sorti en 1984 sur Commodore 64, Boulder Dash mélange réflexion et arcade avec un équilibre parfait : vous creusez, vous collectez des diamants, et vous priez pour ne pas mourir sous un rocher mal placé.

Un gameplay aussi brillant que cruel

Vous incarnez Rockford, un petit explorateur souterrain en quête de richesses. Jusque-là, tout va bien.
Le problème, c’est que ces diamants sont planqués sous des tonnes de rochers instables, entourés de monstres vicieux et que chaque faux mouvement peut tout faire s’écrouler.

Le jeu repose sur une gestion dynamique de la gravité, ce qui signifie que :

• Si un rocher n’a plus de support, il tombe. Sur le sol, sur un ennemi… ou sur vous.
• Les diamants obéissent aux mêmes règles, ce qui rend leur collecte aussi satisfaisante que risquée.
• Certains blocs, comme la lave verte mutante, peuvent se transformer en diamants ou en pièges mortels.

Résultat ? Vous passez votre temps à prévoir trois coups à l’avance, comme aux échecs… mais avec un sablier qui s’écoule beaucoup trop vite et des rochers qui ne vous laissent aucune seconde chance.

Un défi taillé pour les vrais joueurs

Ce jeu ne fait aucun cadeau. Les premiers niveaux sont abordables, histoire de comprendre comment fonctionne cette mécanique diabolique. Mais très vite, les choses se corsent méchamment :

• Les niveaux deviennent des labyrinthes infernaux où chaque mouvement peut être une erreur fatale.
• Les monstres se libèrent accidentellement, et là, c’est la panique.
• Le chrono vous met la pression, alors que vous êtes déjà en sueur après avoir esquivé trois avalanches de pierres.

Mais quand on maîtrise enfin un niveau et qu’on arrive à sortir vivant avec tous les diamants, c’est l’extase.

Un jeu tellement bon qu’il a été copié dans tous les sens

Ce gameplay génial a évidemment donné lieu à des tonnes de clones. Parmi les plus connus :

• Emerald Mine, qui proposait du multijoueur (parce qu’apparemment, perdre à deux, c’est plus fun).
• Supaplex, version cybernétique où on creuse dans des circuits électroniques.
• Repton, un cousin qui mise plus sur le puzzle.
• Crazy Digger, un hommage moderne, toujours aussi impitoyable.

Mais soyons honnêtes : aucun de ces clones ne détrône l’original. Ils sont sympas, mais ils n’ont pas cette tension absolue, ce petit grain de sadisme qui fait de Boulder Dash un jeu mythique.

Pourquoi y jouer aujourd’hui ?

Vous pourriez vous demander : "Pourquoi jouer à un vieux jeu de 1984 alors qu’on a des mondes ouverts photoréalistes en 4K aujourd’hui ?"
Eh bien, parce que le gameplay est roi. Et Boulder Dash, c’est du gameplay pur, tendu, intelligent.

• Aucune fioriture, juste du défi.
• Un vrai jeu de réflexion-action, où chaque partie est unique.
• Une montée en difficulté diaboliquement bien dosée.
• Un sentiment de satisfaction énorme quand on termine un niveau sans mourir (trop de fois).
• Des versions modernes existent, si les pixels de l’époque vous brûlent la rétine.

Un jeu frustrant… mais qu’on relance encore et encore

Si vous aimez les jeux où chaque mouvement compte, où vous pouvez mourir en une fraction de seconde à cause d’une erreur idiote, et où vous vous promettez d’arrêter après "juste une dernière partie", alors Boulder Dash est fait pour vous.

Et si vous vous faites écraser par un rocher mal placé, ne vous inquiétez pas : ça arrive aux meilleurs. Moi la première.