L'ère de la surcharge cognitive : notre cerveau à bout de souffle ?

Un article de Fantomas-2
Publié le 04/03/2025
Dans la section #LIFE
Article public d'intéret général
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Conforme ou séditieux?

Nous vivons dans une époque où l’information nous assaille à chaque instant. Entre les réseaux sociaux, les notifications, les e-mails, et l’infinité de contenus disponibles à portée de main, notre cerveau est constamment sollicité. Mais à force de recevoir trop de stimulations, jusqu’où pouvons-nous aller sans atteindre nos limites ?

📣 Un cerveau sous pression

Notre cerveau est capable de gérer une quantité impressionnante d’informations, mais il a ses limites. Aujourd’hui, la surcharge cognitive devient un véritable problème, notamment avec l’omniprésence des écrans. Les chercheurs nous alertent : lorsque nous sommes constamment sollicités par des informations non stop, notre capacité à nous concentrer sur une tâche diminue. Les effets sont multiples : stress, fatigue mentale, difficultés de concentration, voire même de l’anxiété.

📣 Les déclencheurs de la surcharge cognitive

Il existe plusieurs facteurs qui contribuent à ce phénomène de surcharge cognitive :

👉 Les notifications incessantes : Que ce soit pour nos e-mails, les réseaux sociaux ou les applications diverses, nous sommes constamment interrompus par des alertes.

👉 La multitâche : L’idée que l’on peut accomplir plusieurs tâches en même temps semble séduisante, mais en réalité, cela surcharge notre cerveau. Il finit par jongler maladroitement d’une tâche à l’autre sans pouvoir se concentrer pleinement sur aucune.

👉 L’infobésité : Ce flot continu de nouvelles, souvent inutiles ou non filtrées, génère une surcharge d’informations qui met à l’épreuve notre capacité à discerner ce qui est important de ce qui ne l’est pas.

📣 Les conséquences sur notre santé mentale et notre bien-être

La surcharge cognitive ne touche pas seulement notre productivité. Elle a aussi un impact direct sur notre bien-être. Le stress est l’un des premiers signes d’un cerveau en surcharge. Une étude menée par l’American Psychological Association a montré que les personnes exposées à des informations excessives éprouvent un stress plus important que celles qui sont moins sollicitées par les technologies. Ce stress chronique peut mener à des troubles plus graves comme l’anxiété ou la dépression.

📣 Comment limiter la surcharge cognitive ?

Heureusement, il existe des solutions pour alléger notre cerveau et reprendre le contrôle. Voici quelques stratégies :

👉 La déconnexion volontaire : Prendre du temps sans écrans, laisser son téléphone de côté, et se déconnecter des réseaux sociaux peut aider à réduire le stress mental.

👉 La gestion des notifications : Réduire le nombre de notifications que l’on reçoit est un premier pas vers une meilleure gestion de notre attention.

👉 La pratique de la pleine conscience : Le "mindfulness" peut nous aider à être plus présents dans l’instant et à mieux gérer les distractions.

👉 L’importance des pauses : Faire des pauses régulières, notamment lors de sessions de travail, permet à notre cerveau de se reposer et de se ressourcer.

👌 Conclusion : un cerveau à (re)apprivoiser

La surcharge cognitive n’est pas une fatalité. Si nous réussissons à réorganiser notre relation à l’information, à la technologie et à notre quotidien, il est possible de préserver notre santé mentale et notre capacité de concentration. C’est un défi, mais aussi une opportunité de redécouvrir le plaisir d’être pleinement présent dans le moment, sans être constamment distrait par un monde numérique en perpétuelle effervescence.

Et vous, comment gérez-vous l’infobésité au quotidien ?

Avez-vous déjà essayé le mindfulness (la pleine conscience) pour alléger votre esprit ? Qu’en avez-vous pensé ?

Les notifications vous stressent-elles autant que certaines études le suggèrent ?

6 commentaires
Un gars
()
Tu n'imagines pas comment cet article me parle.

Trop de notifications, ça finit par me saouler si bien que la plupart du temps mon téléphone est en ne pas déranger, je ne le mets qu'en mode normal lorsque j'attends un coup de fil important.

J'ai un boulot prenant physiquement et mentalement et je prends les transports en commun. Quand j'entends les notifications des autres autour de moi après une journée de travail, j'ai beaucoup de mal. De ce fait, j'me mets souvent dans ma bulle, avec de la musique dans les oreilles.

J'essaie de désactiver le plus de notifications possibles et quand je suis chez moi, occupée à un truc où l'autre, mon téléphone est loin en silencieux. Ça me fait du bien de déconnecter. Donc, si je ne vous réponds pas de suite, ne m'en veuillez c'est que j'essaie de ne pas être constamment scotchée à mon tél 😁
Le surveillant
()
Parfois, je craque au niveau réseaux sociaux.
Généralement dans ce cas là, je me déconnecte de tout ou presque pendant plusieurs jours.

Mais ne vous inquiétez pas, généralement je ne suis pas mort 😉
LeDétective
()
Ah comme je te comprends Tigresse, les sonneries de notifications me rendent folle !!! J'ai d'ailleurs changé celle de messenger (le son d'origine me rend dingue) et j'ai également souvent mon tél en mode "ne pas déranger", de toute façon même en mode normal, je ne l'entends pas sonner 😅😂. Quand je suis occupée, je ne le garde pas près de moi... j'ai désactivé un max de notif', d'ailleurs je dis toujours aux gens qui m'écrivent via certains RS de ne pas s'inquiéter si je réponds 2 jours en retard, si c'est urgent SMS en priorité !

Pour Ginji, maintenant on a comprit, plus de signe de vie = un Ginji qui a besoin de souffler loin du monde virtuel ^^
un fureteur
()
J'ai un truc qui aide : je déteste le téléphone *et* être dérangé ^^' Du coup, les évènements ou personnes qui génèrent des notifications en dehors du cadre pro, sont assez limitées me concernant. Et si le téléphone vibre (hors de question qu'il sonne), il est plus que probable que je ne le regarde même pas avant plusieurs heures sans que ça ne m'empêche de dormir.

Je fais aussi des jours sans téléphone, où il passe la journée sur ma table de nuit, jusqu'au lendemain. Au grand dam de mes proches parfois, je le reconnais, mais c'est le prix de la sérénité ^^'
Machin
()
Etant un introverti contemplatif, je n'ai jamais eu trop de soucis à gérer les flux de stimulation.
Question de survie : si je ne me respecte pas, mon système nerveux brûle.
Et lorsque mon système nerveux brûle, je deviens agressif d'abord, violent ensuite. Pas bon pour l'intégration sociale.
En tous cas, pire que de mettre des barrières. Donc je mets des barrières =D...
Un témoin
()
J'ai l'impression que "surcharge cognitif" c'est le "job-description" de mon métier :s

Toujours jongler avec tout.
Et vu que j'ai un peu tendance à être hyper-actif, justement, et à cumuler avec des projets persos ... je pense que depuis que j'ai 40ans, je gère beaucoup moins bien tout ça.

Par contre, j'ai toujours rien pigé à la "la pleine conscience" :s

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