La minute psy : Parlons d'anxiété !

Un article de Fantomas-2
Publié le 02/03/2025
Dans la section #Psychologie
Article public d'intéret général
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Conforme ou séditieux?

L’anxiété est-elle toujours négative ou peut-elle être utile ?

L’anxiété est souvent perçue comme un frein, une émotion désagréable qui perturbe le quotidien. Pourtant, elle n’est pas nécessairement négative. À faible ou moyenne intensité, elle joue même un rôle essentiel dans notre adaptation et notre survie.

L’anxiété nous alerte d’un danger potentiel, nous pousse à anticiper, à nous préparer et à améliorer nos performances. Par exemple, avant un examen ou une prise de parole en public, une certaine dose d’anxiété peut être bénéfique : elle motive à réviser, à se concentrer et à donner le meilleur de soi-même. Sans elle, on pourrait manquer de vigilance et d’implication.

Toutefois, lorsqu’elle devient excessive, envahissante ou irrationnelle, l’anxiété perd son utilité et se transforme en un véritable obstacle. Elle peut alors limiter les actions, engendrer de l’évitement et nuire au bien-être général. C’est dans ces cas-là qu’il devient nécessaire de la réguler et, parfois, de chercher un accompagnement.

La clé réside donc dans l’équilibre : comment transformer une anxiété paralysante en une force qui nous pousse à avancer ? À quel moment faut-il intervenir pour éviter qu’elle ne prenne trop de place ? Selon toi, l’anxiété est-elle toujours négative ou peut-elle être utile ?

1 commentaire
Un espion
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Je ne crois pas qu'il y ait un process qui pourrait convenir à tout le monde...
Pour moi l'anxiété, c'est anticiper le futur avec en + une nuance de la peur.
Un jour, j'ai entendu qqu'un qui disait :
" Nous sommes autant de corps qui transportons une tête "
Pour ne pas la faire trop longue, je dirais que reconnecter avec le corps peut diminuer l'importance d'un état d'anxiété.
L'état du corps est dans le temps présent, seulement. Il est à même de 'lire' les influx qui viennent de l'extérieur et, en conséquence, à diriger ses ressources dans une direction ou une autre.
Quand nous sommes enjoints à faire des choix 'rationnels', à quel point, restons-nous en contact avec le corps ?
Notre organe rationnel est un système de traitement de l'information : il catégorise (pros&cons), il organise mais quand il s'agit de faire des choix, il peut tergiverser à l'infini.
Il y a, pour chq individu, une façon de s'écouter en dehors de notre DisqueDur interne.
Donc, revenir au corps : accepter les ressentis inconfortables reliés à l'état d'anxiété, par la respiration (les basiques, rien de tel...cela dit, j'ai remarqué que mon cerveau adooore la complexité mais ça m'aide rarement à sortir de l'anxiété par moi-même).
Marcher, fabriquer un truc (un repas, n'importe quoi), faire une vaisselle, écrire tout le bullshit sur un morceau de papier, se mettre en lien avec une personne à l'écoute - ça peut éviter de partir en spirale.
Bref, lâcher l'affaire tout en faisant confiance que c'est pas parce qu'on n'y pense plus, qu'on ne trouvera pas une voie de sortie, que du contraire..
Maintenant, c'est mon point de vue. Si l'anxiété m'est utile, c'est qu'elle me signale que je ne suis pas au clair avec mon prochain move, que je cherche à bypasser un truc en moi..
Il 'était donc temps d'intervenir' quand on se raconte des scénarios catastrophes mais tellement implacablement logiques que ça ne peut qu'être vrai - sans parler des condamnations qu'on se balance à soi-même.


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