La minute psy : Au risque de vous émouvoir
Je pense que cela dépend des personnes avec qui je me trouve, mais j’ai un côté où j’aime exprimer ce que je ressens, et un autre, où je m’interdis de montrer toute émotion et préfère cacher ce que je pense.
Je connais des gens très prolixes en matière de sentiments, et d’autres, plutôt taiseux.
Je ne sais pas s’il y a de juste milieu, et c’est pourquoi je vous demande :
Est-il préférable d’exprimer ou de cacher ses émotions ?
2 commentaires
Je me cache. Toujours. C'est mon bouclier à moi. Y'a peu de gens qui savent me lire et c'est très bien ainsi
Ce que je pense et ce que je ressens sont déjà deux choses assez différentes. Ce sont à mon sens deux des quatres aspects interdynamiques de mon vécu : pensées, émotions, sensations, souvenirs.
Je vois mes pensées comme des reformulations de notions intellectuelles déjà présente avant d'être exprimées en mots (pensée discursive vs intuition basée sur l'intellect).
En général, j'exprime les résultats de mes réflexions, pas forcément le cheminement, car il arrive aussi que ce cheminement ne soit pas clair pour moi-même, une solution m'étant présentée par l'intermédiaire de mon intuition plutôt que par un processus construit de réflexion consciente. J'éviterais d'exprimer ce que je pense si cela est inutile, ou pire si cela risque de blesser.
Je vois mes émotions comme des reformulations de remous inconscients déjà présents avant d'être exprimés en sensations et réactions physiologiques (élans internes vs remous réactifs basés sur des courants inconscients plus profonds).
En général, je laisse exprimer ouvertement mes émotions plus positives en les vivant dans l'instant, et cache mes émotions plus négatives en m'en détachant également pour un temps, préférant les observer intérieurement pour décider de quoi en faire plutôt que de les vivre et les laisser s'exprimer dans l'immédiat. Cela ne m'empêche pas de les vivre à portes closes, les "exprimer" pour littéralement "laisser la pression sortir". Je sais que je pourrais plus souvent m'ouvrir à ce sujet à d'autres, mais le défi est de savoir quand et à qui. Par le passé, j'ai aussi été "entraîné" par les circonstances à écarter ou garder privé ce volet pour qu'il ne devienne pas un poids supplémentaire dans une situation de vie déjà assez difficile.
Je vois mes pensées comme des reformulations de notions intellectuelles déjà présente avant d'être exprimées en mots (pensée discursive vs intuition basée sur l'intellect).
En général, j'exprime les résultats de mes réflexions, pas forcément le cheminement, car il arrive aussi que ce cheminement ne soit pas clair pour moi-même, une solution m'étant présentée par l'intermédiaire de mon intuition plutôt que par un processus construit de réflexion consciente. J'éviterais d'exprimer ce que je pense si cela est inutile, ou pire si cela risque de blesser.
Je vois mes émotions comme des reformulations de remous inconscients déjà présents avant d'être exprimés en sensations et réactions physiologiques (élans internes vs remous réactifs basés sur des courants inconscients plus profonds).
En général, je laisse exprimer ouvertement mes émotions plus positives en les vivant dans l'instant, et cache mes émotions plus négatives en m'en détachant également pour un temps, préférant les observer intérieurement pour décider de quoi en faire plutôt que de les vivre et les laisser s'exprimer dans l'immédiat. Cela ne m'empêche pas de les vivre à portes closes, les "exprimer" pour littéralement "laisser la pression sortir". Je sais que je pourrais plus souvent m'ouvrir à ce sujet à d'autres, mais le défi est de savoir quand et à qui. Par le passé, j'ai aussi été "entraîné" par les circonstances à écarter ou garder privé ce volet pour qu'il ne devienne pas un poids supplémentaire dans une situation de vie déjà assez difficile.