Golden Axe

Hello

Il y a des jeux qui marquent à jamais, pas pour leurs graphismes époustouflants ou des intrigues complexes, mais parce qu’ils font partie de ces souvenirs gravés dans la mémoire. Golden Axe, c’est exactement ça pour moi. Ce n’était pas juste un jeu d’arcade, c’était une aventure épique condensée dans une borne lumineuse où chaque pièce insérée promettait son lot de batailles héroïques.

Le principe était simple : tu choisis ton personnage parmi trois héros aussi caricaturaux qu’efficaces. Ax Battler, le barbare musclé avec une épée aussi imposante que son absence de subtilité ; Tyris Flare, l’amazone badass capable d’invoquer des dragons cracheurs de flammes ; et Gilius Thunderhead, le nain râleur armé d’une hache trop grande pour sa taille, mais parfait pour trancher tout ce qui passe à portée. Mon cœur allait souvent vers Tyris. Elle avait ce petit côté sexy, puis j’adorais ses pouvoirs 🔥.

Le gameplay, c’était l’essence même de l’efficacité : avancer de gauche à droite (parce que dans les années 80, c’était la direction de l’aventure), frapper tout ce qui bouge, sauter quand ça s’impose, et balancer de la magie destructrice en ramassant des fioles bleues.

Utilisation de la magie

Il y avait aussi la possibilité de monter des créatures improbables, comme un poulet géant à queue de fouet ou un dragon cracheur de feu.

Les montures

Oui, on pouvait littéralement chevaucher un dragon dans ce jeu, et personne ne trouvait ça bizarre.

Ce qui faisait le charme de Golden Axe, c’était ce savant mélange entre des combats nerveux, des environnements variés (forêts sombres, villages en ruines, dos d’un aigle géant – parce que pourquoi pas ?) et une ambiance sonore épique qui te donnait l’impression d’être dans un film d’aventure. Les ennemis étaient divers, allant des brigands classiques aux créatures fantastiques, et chacun avait sa petite technique pour te compliquer la vie.

Parmi eux, certains adversaires étaient particulièrement coriaces. Les squelettes, par exemple, n’étaient pas les plus redoutables sur le papier, mais ils avaient le chic pour revenir à la vie juste au moment où tu pensais en avoir fini. Ce genre de détail qui te faisait rager sur le moment, mais qui rendait chaque victoire d’autant plus savoureuse.

Et puis, il y avait ces petits lutins voleurs.

Les fioles magiques

Leur spécialité ? Te piquer tes fioles de magie entre deux niveaux. La première fois, tu te fais avoir. La deuxième, tu les pourchasses comme si ta vie en dépendait, à grands coups de pied bien placés. C’était le genre de détail simple, mais qui ajoutait une dose de fun inattendue.

Golden Axe n’était pas réservé qu’aux bornes d’arcade. Il s’est rapidement frayé un chemin sur SEGA Mega Drive, Master System, et Game Gear, permettant aux joueurs de continuer l’aventure chez eux. Face à son succès, SEGA a développé plusieurs suites, comme Golden Axe II et Golden Axe III sur Mega Drive, qui reprenaient les bases du premier tout en ajoutant quelques nouveautés. Il y a aussi eu des spin-offs, dont Golden Axe: The Revenge of Death Adder, une version arcade qui ne fut jamais adaptée sur console, mais qui reste l’un des meilleurs épisodes de la série.

Avec le temps, Golden Axe est revenu sous différentes formes sur des consoles plus récentes, notamment via des compilations rétro sur PlayStation 2, Xbox 360, et Nintendo Switch. Malheureusement, la tentative de reboot en 2008, Golden Axe: Beast Rider, a été un échec retentissant, trahissant l’essence du jeu original. Aujourd’hui, les fans n’ont d’autre choix que de se tourner vers les versions classiques, disponibles sur des plateformes modernes ou via des émulateurs sur PC, permettant de revivre cette aventure intemporelle.

Golden Axe, c’était avant tout des souvenirs de parties endiablées, des cris de victoire (ou de frustration), des "allez, encore une pièce" alors que la poche était presque vide. Ce n’était pas qu’un jeu d’arcade, c’était un défi permanent, une aventure qu’on vivait intensément, pixel après pixel.

Aujourd’hui, même avec des jeux toujours plus sophistiqués, Golden Axe reste pour moi un symbole de cette époque où le fun tenait en quelques boutons et beaucoup de détermination. Parce qu’au final, il n’y a rien de plus satisfaisant que de sauver un royaume en slip de cuir, armé d’une hache, et le sourire aux lèvres.

Est-ce qu’il y a un jeu qui vous a marqué particulièrement durant votre enfance ?