đ Profil : Exodes, Jean-Marc Ligny
đ QuatriĂšme de couverture :
Le rĂ©chauffement climatique sâest emballĂ© au point que la Terre devient une planĂšte hostile Ă la vie. Partout la civilisation sâeffondre, les hommes nâen ont plus pour longtemps, et ils le savent.
Va-t-on, comme Pradeesh Gorayan et sa famille, dans lâenclave sous dĂŽme de GenĂšve, poursuivre notre train-train comme si de rien nâĂ©tait ?
Va-t-on, comme Mercedes Sanchez, en Espagne, se rĂ©fugier dans la religion et attendre des Anges venus du ciel quâils nous emportent au jardin d Ăden ?
Va-t-on, comme Fernando, le fils de Mercedes, rejoindre les Boutefeux et précipiter notre destruction dans une orgie de feu et de violence ?
Va-t-on, comme lâItalienne Paula Rossi, vendre corps et Ăąme pour quelques mĂ©dicaments ?
Va-t-on, comme Mélanie Lemoine, consacrer nos ultimes forces à sauver les derniers animaux ?
Va-t-on, comme le marin Olaf Eriksson et sa femme, fuir les ßles Lofoten et chercher une terre un peu plus hospitaliÚre, vierge de toute présence humaine ?
Câest le temps des exodes, et, tels des termites sur une bĂ»che enflammĂ©e, les derniers hommes courent en tous sens pour Ă©chapper Ă lâenfer...
đšïž Un mot sur lâauteur :
Jean-Marc Ligny est un Ă©crivain français de science-fiction et du fantastique nĂ© en France le 13 mai 1956. Il a publiĂ© en 1978 sa premiĂšre nouvelledans lâanthologie Futurs au prĂ©sent de Philippe Curval. Temps blancs, son premier roman, paraĂźt lâannĂ©e en 1979. Il a Ă©crit depuis une quarantaine de romans, dont une dizaine pour la jeunesse.
đș Mon avis
Jâai lu pas mal de dystopies et de romans post-apocalyptiques. Jâaime bien lâidĂ©e que la machine sâenraye, que tout foute le camp et dĂ©couvrir comment lâhumanitĂ© sâen tire plus ou moins bien, selon la vision de lâauteur.
Je me suis parfois ennuyĂ©e (dĂ©solĂ©e si je ne retrouve pas les titres de ces ouvrages-lĂ , on comprendra pourquoi), je me suis parfois attachĂ©e (« Malevil » reste un de mes romans favoris et mâa permis de dĂ©couvrir Robert Merle, auteur passionnant aux mille casquettes) mais aucun autre roman nâa provoquĂ© chez moi une sensation aussi exacerbĂ©e que celle que jâai ressentie en jetant « Exodes » de lâautre cĂŽtĂ© de la piĂšce aprĂšs lâavoir terminĂ©.
Une sensation presque physique de panique et de rejet, de lâouvrage et de lâauteur, lâunique fois oĂč jâaurais voulu ne pas avoir lu un livre.
Et pour bien illustrer mon propos : je lâai lu en 2019 et la sensation reste bien prĂ©sente, mĂȘme si je pourrais, aujourdâhui, envisager de le relire « pour voir ». Enfin non, sans doute pas.
Voici le rĂ©sumĂ© en quelques lignes, pĂȘchĂ© sur le site dâune librairie en ligne :
Le rĂ©chauffement climatique sâest emballĂ© au point que la Terre devient une planĂšte hostile Ă la vie. Partout la civilisation sâeffondre, les hommes nâen ont plus pour longtemps, et ils le savent.
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Câest le temps des exodes, et, tels des termites sur une bĂ»che enflammĂ©e, les derniers hommes courent en tous sens pour Ă©chapper Ă lâenfer...
Sans doute que lâauteur a mis le doigt juste lĂ oĂč ça me fait mal, en ayant une sorte de courage atypique de mener lâintrigue comme il le fait pour nous mener⊠si je vous le dis, je spoile, donc je tiens ma langue. Mais bouah, ce bouquin a vraiment Ă©tĂ© une expĂ©rience de lecture exceptionnelle pour moi, et pas dans le bon sens du terme.
Dâautres parmi vous ont-ils lu cet ouvrage ? Je suis curieuse dâentendre dâautres sons de cloche. Sur lâauteur Ă©galement. Je suis du genre Ă lire tout dâun auteur si jâai aimĂ© le premier roman que jâai dĂ©couvert, pour celui ci ça nâa pas Ă©tĂ© le cas mais peut ĂȘtre que je devrais lui donner une autre chance ?
Et sinon, des bouquins qui ont provoqué des réactions épidermiques chez vous ?
đ RĂ©fĂ©rences
Jean-Marc Ligny
EAN : 9782841725922
544 pages
LâAtalante (21/06/2012)
Vos impressions m'ont refroidit un peu.
Kimapik, si j'ai bien saisi toute l'aversion que t'avais procuré le livre, je serais curieuse d'en connaßtre plus explicitement les raisons.
Ăa rejoint l'avis de Spacekate ?
Aujourd'hui, je suis plus ému par un geste de bonté que par un massacre : j'y suis moins habitué :D.
Faut le lire sans doute :-) en gros, jusquâici jâai lu peu dâouvrages dystopiques ou post apocalyptiques qui finissaient sur une note rĂ©solument sans espoir dans un contexte vraiment sordide.
Il y a une si jolie couleur verte qui ose le mĂȘme pari, mais finalement le rĂ©cit reste posĂ© autour dâune humanitĂ© rĂ©solument positive tandis quâici lâauteur met en piĂšces tout lâespoir quâon pourrait garder dans la nature humaine.
Je pense que jâaime les dystopies et le post apocalyptiques dans ce qui en gĂ©nĂ©ral souligne les capacitĂ©s dâadaptation et dâempathie chez le genre humain dans des contextes extrĂȘmes. Ici non seulement il nây a pas ça, mais le scĂ©nario est sans doute trop rĂ©aliste pour moi.
Jâai Ă©tĂ© sincĂšrement effrayĂ©eâŠ