📖 Profil : Exodes, Jean-Marc Ligny

Un article de Fantomas-2
Publié le 13/02/2025
Dans la section #LIRE
Article public d'intéret général
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📚 Quatriùme de couverture :

Le rĂ©chauffement climatique s’est emballĂ© au point que la Terre devient une planĂšte hostile Ă  la vie. Partout la civilisation s’effondre, les hommes n’en ont plus pour longtemps, et ils le savent.

Va-t-on, comme Pradeesh Gorayan et sa famille, dans l’enclave sous dĂŽme de GenĂšve, poursuivre notre train-train comme si de rien n’était ?

Va-t-on, comme Mercedes Sanchez, en Espagne, se rĂ©fugier dans la religion et attendre des Anges venus du ciel qu’ils nous emportent au jardin d Éden ?

Va-t-on, comme Fernando, le fils de Mercedes, rejoindre les Boutefeux et précipiter notre destruction dans une orgie de feu et de violence ?

Va-t-on, comme l’Italienne Paula Rossi, vendre corps et Ăąme pour quelques mĂ©dicaments ?

Va-t-on, comme Mélanie Lemoine, consacrer nos ultimes forces à sauver les derniers animaux ?

Va-t-on, comme le marin Olaf Eriksson et sa femme, fuir les ßles Lofoten et chercher une terre un peu plus hospitaliÚre, vierge de toute présence humaine ?

C’est le temps des exodes, et, tels des termites sur une bĂ»che enflammĂ©e, les derniers hommes courent en tous sens pour Ă©chapper Ă  l’enfer...

đŸ—šïž Un mot sur l’auteur :

Jean-Marc Ligny est un Ă©crivain français de science-fiction et du fantastique nĂ© en France le 13 mai 1956. Il a publiĂ© en 1978 sa premiĂšre nouvelledans l’anthologie Futurs au prĂ©sent de Philippe Curval. Temps blancs, son premier roman, paraĂźt l’annĂ©e en 1979. Il a Ă©crit depuis une quarantaine de romans, dont une dizaine pour la jeunesse.

đŸ˜ș Mon avis

J’ai lu pas mal de dystopies et de romans post-apocalyptiques. J’aime bien l’idĂ©e que la machine s’enraye, que tout foute le camp et dĂ©couvrir comment l’humanitĂ© s’en tire plus ou moins bien, selon la vision de l’auteur.

Je me suis parfois ennuyĂ©e (dĂ©solĂ©e si je ne retrouve pas les titres de ces ouvrages-lĂ , on comprendra pourquoi), je me suis parfois attachĂ©e (« Malevil » reste un de mes romans favoris et m’a permis de dĂ©couvrir Robert Merle, auteur passionnant aux mille casquettes) mais aucun autre roman n’a provoquĂ© chez moi une sensation aussi exacerbĂ©e que celle que j’ai ressentie en jetant « Exodes » de l’autre cĂŽtĂ© de la piĂšce aprĂšs l’avoir terminĂ©.

Une sensation presque physique de panique et de rejet, de l’ouvrage et de l’auteur, l’unique fois oĂč j’aurais voulu ne pas avoir lu un livre.

Et pour bien illustrer mon propos : je l’ai lu en 2019 et la sensation reste bien prĂ©sente, mĂȘme si je pourrais, aujourd’hui, envisager de le relire « pour voir ». Enfin non, sans doute pas.

Voici le rĂ©sumĂ© en quelques lignes, pĂȘchĂ© sur le site d’une librairie en ligne :

Le rĂ©chauffement climatique s’est emballĂ© au point que la Terre devient une planĂšte hostile Ă  la vie. Partout la civilisation s’effondre, les hommes n’en ont plus pour longtemps, et ils le savent.

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C’est le temps des exodes, et, tels des termites sur une bĂ»che enflammĂ©e, les derniers hommes courent en tous sens pour Ă©chapper Ă  l’enfer...

Sans doute que l’auteur a mis le doigt juste lĂ  oĂč ça me fait mal, en ayant une sorte de courage atypique de mener l’intrigue comme il le fait pour nous mener
 si je vous le dis, je spoile, donc je tiens ma langue. Mais bouah, ce bouquin a vraiment Ă©tĂ© une expĂ©rience de lecture exceptionnelle pour moi, et pas dans le bon sens du terme.

D’autres parmi vous ont-ils lu cet ouvrage ? Je suis curieuse d’entendre d’autres sons de cloche. Sur l’auteur Ă©galement. Je suis du genre Ă  lire tout d’un auteur si j’ai aimĂ© le premier roman que j’ai dĂ©couvert, pour celui ci ça n’a pas Ă©tĂ© le cas mais peut ĂȘtre que je devrais lui donner une autre chance ?

Et sinon, des bouquins qui ont provoqué des réactions épidermiques chez vous ?

🔍 RĂ©fĂ©rences

Jean-Marc Ligny

EAN : 9782841725922

544 pages

L’Atalante (21/06/2012)

7 commentaires
Un témoin
()
Ça a l'air trĂšs bien Ă©crit. Je suis dĂ©jĂ  assez anxieuse sur l'avenir de notre sociĂ©tĂ©. Donc je vais passer mon tour.
Un curieux
()
Typiquement le genre de lecture qui pourrait me plaire en me mettant un sacrĂ© cafard en mĂȘme temps ! je me le note :D
Chose
()
Peut-ĂȘtre pas une rĂ©action Ă©pidermique, mais un livre qui m'a beaucoup agacĂ©e (alors que tout le monde semble l'adorer) c'est Tout le Bleu du Ciel de MĂ©lissa Da Costa. Je me suis forcĂ©e Ă  le finir parce que l'amie qui me l'avait offert voulait absolument en parler, et j'ai menti en disant que j'avais adorĂ©, alors que j'ai tout trouvĂ© trĂšs convenu, prĂ©visible et bateau !
Le surveillant
()
Je ne connais ni le bouquin ni l'auteur mais le thÚme tel qu'il est présenté aurait pu m'intéresser si je me tenais juste à la 4e de couverture.

Vos impressions m'ont refroidit un peu.

Kimapik, si j'ai bien saisi toute l'aversion que t'avais procuré le livre, je serais curieuse d'en connaßtre plus explicitement les raisons.

Ça rejoint l'avis de Spacekate ?
LeDétective
()
Mmmhhh, j'imagine que l'inéluctabilité de la fin de notre monde doit plus toucher quand on a plus investi la vie que moi.
Aujourd'hui, je suis plus ému par un geste de bonté que par un massacre : j'y suis moins habitué :D.
Bidule
()
@Askelle :

Faut le lire sans doute :-) en gros, jusqu’ici j’ai lu peu d’ouvrages dystopiques ou post apocalyptiques qui finissaient sur une note rĂ©solument sans espoir dans un contexte vraiment sordide.
Il y a une si jolie couleur verte qui ose le mĂȘme pari, mais finalement le rĂ©cit reste posĂ© autour d’une humanitĂ© rĂ©solument positive tandis qu’ici l’auteur met en piĂšces tout l’espoir qu’on pourrait garder dans la nature humaine.
Je pense que j’aime les dystopies et le post apocalyptiques dans ce qui en gĂ©nĂ©ral souligne les capacitĂ©s d’adaptation et d’empathie chez le genre humain dans des contextes extrĂȘmes. Ici non seulement il n’y a pas ça, mais le scĂ©nario est sans doute trop rĂ©aliste pour moi.
J’ai Ă©tĂ© sincĂšrement effrayĂ©e

LeDétective
()
@serenihil : ben oui, j’ai suffisamment investi la vie que pour vouloir la transmettre et parfois je questionne ce choix : la responsabilitĂ© que j’ai prise de mettre des enfants au monde me donne des angoisses

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