Survivre dans la circulation bruxelloise

Un article de Fantomas-2
Publié le 31/01/2025
Dans la section #Bruxelles
Article public d'intéret général
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Conforme ou séditieux?

Bonjour à toutes et à tous,

Je travaille à Bruxelles depuis 18 ans et m’y rends régulièrement en voiture. Beaucoup de personnes frissonnent rien qu’à l’idée de devoir y circuler, et elles n’ont pas tort ! Cependant, on finit par s’y habituer, je vous le promets.

Bruxelles est un monde à part en matière de circulation. Il n’y a pas d’heure creuse, ou plutôt, tout est une heure de pointe. Le matin, le midi, le soir… les embouteillages sont un mode de vie. Une petite averse, et votre temps de trajet augmente de 30 %. Une manifestation place Schuman ? Bloqué. Un accident sur le ring ? Multipliez votre patience par trois.

Et puis, il y a la priorité à droite, ce concept brumeux que personne ne semble réellement maîtriser. Elle est censée exister, mais entre ceux qui hésitent, ceux qui foncent sans regarder et les rues où on ne sait même plus si elle s’applique, mieux vaut garder un pied sur le frein en permanence.

Si vous avez la malchance d’être envoyé dans un tunnel par votre GPS, vérifiez d’abord s’il est encore ouvert. Les tunnels bruxellois sont un peu comme des attractions hantées : ils disparaissent parfois sans prévenir, pour des travaux dont personne ne semble voir la fin. Un tunnel fermé entraîne instantanément un chaos total en surface, et vous risquez de vivre un moment de solitude en tentant de vous échapper d’un embouteillage sans fin.

Les ronds-points, eux, relèvent du casse-tête. Schuman est une jungle où personne ne sait vraiment qui a la priorité, Meiser est une machine à faire disparaître les automobilistes dans un vortex de voies entremêlées, et Louise… disons qu’il faut une carte au trésor pour en comprendre le fonctionnement.

Mais le vrai défi, c’est la cohabitation avec les autres usagers de la route. Les automobilistes se battent pour une place dans le trafic, les cyclistes slaloment entre les voitures, les piétons traversent sans prévenir… et puis il y a les trottinettes électriques.

Les trottinettes sont une espèce à part. Elles surgissent de nulle part, souvent en zigzaguant à pleine vitesse sur la chaussée, la piste cyclable ou le trottoir, selon l’inspiration du conducteur. Parfois, elles transportent un passager supplémentaire, qui semble tout aussi surpris que vous de se retrouver là.

Quand elles ne sont pas en mouvement, elles restent un danger potentiel. Abandonnées n’importe où, en travers d’un passage piéton ou couchées au milieu du trottoir, elles ajoutent un niveau supplémentaire au parcours du combattant bruxellois. On en trouve même empilées en tas étranges, comme si elles s’étaient donné rendez-vous pour organiser une grève sauvage.

Les feux rouges bruxellois sont une expérience en soi. Ils sont tellement longs que vous avez le temps de lire un chapitre de votre livre, de répondre à vos messages et de contempler votre vie. Pourtant, dès que vous devez traverser en tant que piéton, ils deviennent si courts qu’un sprint olympique est nécessaire pour atteindre l’autre trottoir à temps.

Se garer, bien sûr, est une autre épreuve. Les places en voirie sont rares et chères, les parkings souterrains exorbitants et parfois aussi étroits qu’une boîte d’allumettes. Beaucoup tentent la solution ultime : se garer en double file avec les warnings. Une technique bruxelloise bien ancrée qui, étonnamment, semble souvent tolérée.

Comme si tout cela ne suffisait pas, la météo vient ajouter une touche finale au chaos. Un simple rayon de soleil et les terrasses débordent, transformant le centre-ville en bouchon géant. Une pluie soudaine ? Le trafic ralentit comme si la ville entière venait de découvrir l’existence de l’eau. Quelques flocons de neige ? C’est l’apocalypse, la fermeture du ring et l’effondrement du système routier. BOUM !

Alors, faut-il encore tenter la voiture à Bruxelles ? Si vous aimez le stress et l’adrénaline, pourquoi pas. Sinon, il existe des alternatives : le vélo (pour les téméraires), la marche (si vous avez du temps) ou la trottinette (à vos risques et périls). Sinon, acceptez votre sort, montez le son de votre playlist préférée, et fondez-vous dans le trafic bruxellois avec une patience infinie.

7 commentaires
Bidule
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Je n'ai pas mon permis et lire ton article ne m'y motive pas :))

J'ajouterais une mention spéciale aux endroits tels que le rond point à Saint-Gilles qui est en fait une place avec priorité de droite et qui ajoute pas mal de chant de klaxon quand un tourriste qui ne fait pas attention aux panneaux y passe !

*retourne prendre ses jambes, son vélo ou son tram*
LeDétective
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C'est sur que ça règle le problème 🤣
Bidule
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Je préfère largement rouler à Bruxelles qu'à Paris, c'est beaucoup plus agréable moins stressant, même s'il faut faire quand même attention.
Truc
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Sur Paris, les vélos, motos, c'est encore pire qu'à Bruxelles, tu as raison. Il faut vraiment redoubler de prudence.
un fureteur
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Franchement si y avait pas le restaurant Anata au boulevard Anspach je fouterai plus les pieds dans Bruxelles. J'y ai vécu et j'ai eu beaucoup de mal lors de mon déménagement à la campagne mais c'est devenu en 10ans une poubelle à ciel ouvert.

Le circulation ne m'as jamais déranger vu que j'ai toujours utliser les transports en commun.
Bidule
()
Ah j'ai déjà croisé ce resto mais je n'y ai jamais mis les pieds.
Un espion
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Aller à Bruxelles pour...anata? T'es sérieux? xD
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