La dépression post-partum chez la femme : comprendre et agir
La dépression post-partum est un trouble de l’humeur qui touche de nombreuses femmes après l’accouchement. Contrairement au "baby blues", un état passager de tristesse et de fatigue qui disparaît en quelques jours, la dépression post-partum est plus profonde et peut persister plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
👇Symptômes de la dépression post-partum
Les symptômes varient d’une femme à l’autre, mais incluent souvent :
• Une tristesse intense et persistante,
• Un sentiment d’épuisement constant,
• Une anxiété excessive concernant le bébé,
• Un désintérêt pour les activités autrefois plaisantes,
• Une difficulté à créer un lien avec le nourrisson,
• Des troubles du sommeil et de l’appétit.
Ces manifestations peuvent affecter la capacité de la mère à s’occuper de son enfant et à trouver du soutien dans son entourage. Elles peuvent également provoquer un sentiment de culpabilité et d’isolement.
👇Causes et facteurs de risque
La dépression post-partum est souvent le résultat de plusieurs facteurs :
• Hormonal : Les changements hormonaux brusques après l’accouchement jouent un rôle majeur.
• Psychologique : Les antécédents de dépression ou d’anxiété, ainsi que la peur de ne pas être une "bonne mère", peuvent aggraver la situation.
• Environnemental : Un manque de soutien, des problèmes de couple, ou des complications lors de la grossesse ou de l’accouchement peuvent également augmenter le risque.
👇Prendre soin de sa santé mentale
Il est essentiel de ne pas minimiser la dépression post-partum. Les femmes qui se sentent dépassées ou tristes après l’accouchement doivent en parler à un professionnel de la santé, comme un médecin, une sage-femme ou un psychologue/psychiatre (spécialisé dans le domaine).
Le traitement peut inclure :
• Soutien psychologique : Les thérapies cognitives et comportementales sont souvent recommandées.
• Médicaments : Dans certains cas, des antidépresseurs peuvent être prescrits, toujours en prenant en compte la situation d’allaitement.
• Soutien social : Le rôle du partenaire, de la famille et des amis est crucial pour accompagner la mère dans cette période difficile.
La dépression post-partum est un trouble grave qui mérite attention et compréhension. Reconnaître les signes, chercher de l’aide, et favoriser un environnement de soutien sont essentiels pour aider les mères à retrouver leur équilibre et à établir une relation sereine avec leur bébé.
Absurdy : si ça t'arrive, et je te rassure ça n'arrive pas à toutes les mamans, n'hésite pas à te faire aider dès que tu reconnais les symptômes !!! J'ai laissé traîner ça en pensant que ce n'était qu'un baby blues, puis après j'ai mis ça sur le burn out au travail, pour au final me rendre compte à la naissance de ma fille que j'avais bien un souci plus profond. Mettre des choses en place pour se faire aider et oser en parler est très important ! Je suis toujours dans ma thérapie, mais je me sens mieux, parfois je rechute, parfois je me dis c'est bon on va s'en sortir... mais j'ai de la chance d'être bien entourée (et je parle pas spécialement de la famille, car j'ai perdu une soeur suite à ça).
Il y a eu des coups de mous, des moments compliqués entre fatigue physique, découverte, tout le monde autour en mode ado.
Ce qui m'a surtout aider c'est une association de soutien entre maman sur WhatsApp qu'on trouve partout en France (le club poussette), si ça peut aider.
On y trouve autant de soutien, qu'un defouloir quand ça ne va pas, de l'entraide et des sorties. Je ne suis pas du genre à parler de quelque chose sans en être convaincu et je pose aussi mes questions régulièrement comme je réponds à d'autres.
Baby blues, DPP, ou juste coup de mou, trouver un soutien c'est de l'or en barre dans ces moments là, comme les sourires de bébé au réveil
Parce que, oui, tes interventions sont souvent inutiles et ridicules, mais la c'était carrément insultant et pathétique.
Dans quel genre de monde accorde-t-on si peu d’importance aux soutiens des mères et d’ailleurs à une naissance respectée ?!
Comment peut-on s’en foutre et se mettre des œillères à ce point ? S’il y a bien une chose que l’ensemble des individus de cette planète ont en commun, c’est de naître, d’une mère. Or la périnatalité et le soutien aux jeunes parents sont très peu pris en compte dans la manière dont s’organise la société moderne. Et encore moi je vis dans un pays où le congé maternité peut se prolonger jusqu’au deux ans de l’enfant à 85% du salaire.
D’une certaine manière, ça aide à prendre le temps et à se reposer, le revers de la médaille, c’est qu’on a pas de crèches par contre et que la maternelle c’est 4h par jour. L’école aussi.
Je ne sais pas si j’ai fait une dépression post partum mais je sais par contre qu’après la naissance de ma fille, j’ai mis 18mois avant de me rendre compte que j’allais mieux. J’ai très mal vécu la césarienne, la solitude, le manque de sommeil et l’incertitude de bien faire ou pas.
La société moderne a oublié qu’il fallait un village pour mettre au monde et élever un enfant.
Pourtant je répète : ils sont tous nés d’une femme. Incroyable.
Ce qui reste ce sont des services privés qui soyons francs coutent un bras, ici mais aussi en Belgique. C’est normal que ces spécialistes de la périnatalité soient rémunérés correctement, leurs services sont essentiels. Ce qui n’est pas normal c’est qu’une césarienne soit mieux subventionnés que les Doulas, sages femmes et autres services qui prennent soin des mères. Qu’on rembourse mieux les médicaments que le soutien psy.
M’énerve.