đź’— SelfLove - Le sadfishing
Bonjour LOVE !
J’ai voulu aujourd’hui aborder une nouvelle tendance: le sadfishing. Le sadfishing fait le buzz chez les jeunes sur les réseaux sociaux. En gros, le sadfishing, c’est quand quelqu’un partage des posts ou des stories pour exprimer sa tristesse ou ses problèmes émotionnels, mais souvent, c’est un peu exagéré… C’est comme s’ils cherchaient à attirer l’attention ou à récolter des likes et des commentaires compatissants.
Imaginez un peu : vous scrollez sur Instagram ou TikTok, et vous tombez sur des vidéos où les gens parlent de leur déprime, de leurs ruptures ou de leurs angoisses. Ça peut sembler sincère, mais parfois, c’est juste pour faire le buzz. Les jeunes, en quête de validation, se mettent à partager des moments de vulnérabilité, mais pas toujours de manière authentique. C’est un peu comme si on jouait la carte de la tristesse pour se faire remarquer dans un océan de contenus.
D’un côté, ça peut être positif, car ça ouvre le dialogue sur la santé mentale et ça montre qu’on n’est pas seuls dans nos galères. Mais de l’autre, ça peut aussi devenir un peu toxique. Sur le plan émotionnel, le sadfishing peut avoir des conséquences négatives pour la personne qui le pratique. En cherchant constamment l’attention ou la validation des autres, elle peut développer une dépendance à l’approbation externe, ce qui peut aggraver des problèmes d’estime de soi ou de santé mentale. Enfin, cela peut détourner l’attention des véritables problèmes de santé mentale, rendant plus difficile pour ceux qui souffrent réellement de recevoir le soutien dont ils ont besoin.
Il est donc important d’aborder les émotions et les problèmes de manière authentique et sincère, tant pour soi-même que pour les autres.
Quoi qu’il en soit, ça fait réfléchir sur la manière dont on partage nos émotions à l’ère numérique! Et il est compliqué, comme toujours sur la toile, de démêler le vrai du faux…
Le sadfishing est une sorte de mise en scène où le spectacle intéresse qui veut. Ça n'a pas plus de valeur qu'une influenceuse qui vendra des produits inutiles à de futiles influencé(e)s, que le message engagé d'un politicien qui excitera ses adeptes ou le laïus d'un homme de foi qui saura envoûter son troupeau de moutons... Tout est question de spectacle et public, comme tout est question d'offre et de demande.
Tant qu'il y aura des clients, il y aura des marchands, peu importe la qualité, les effets ou l'intérêt du produit.
Ca touche en effet à la psychologie et dans ce domaine, un même point de départ peut donner des points d’arrivée à l’opposé…
D’autant plus avec la « puissance » des réseaux sociaux qui peuvent rapidement s’emballer et suivre le fameux effet papillon
Il y a des gens comme ça, qui sont perpétuellement malheureux, qui ont toujours besoin d'aide et à qui rien ne réussit. Ca fait partie de leur identité et c'est difficile pour les soignants d'accompagner ces gens qui les mettent perpétuellement en échec, et pour les personnes elles-mêmes de sortir de ces boucles. C'est sans doute amplifié par les réseaux sociaux mais ça ne me semble pas être un phénomène vraiment nouveau.
Et en même temps, ça signe bien le manque d'authenticité et de présence réelle dans la manière dont se déroulent les interactions sociales aujourd'hui. Comment dire qu'on se sent mal, ou plutôt comment se sentir entendu quand on le dit ? un like ou un commentaire écrit est sans doute plus "opérationnel" qu'une écoute superficielle suivie d'une pluie de conseils, ou que l'absence d'une personne à qui se confier.
Ca pose la question de nos capacités à entendre et à identifier les émotions de nos proches, à pouvoir sortir de nos perceptions pour comprendre l'autre, à être présent pour lui. Vu la pluie de stimulation qui nous tombe dessus, c'est un vrai challenge...
Comme d'habitude j'ai du mal a comprendre ce besoin de tout exposer