Insolite - Quand le culot paye l'addition
Imaginez la scène : nous sommes au XVIᵉ siècle, et François Rabelais, célèbre écrivain, médecin et joyeux provocateur, est en route pour Paris. Tout se passe bien jusqu’à ce qu’un petit détail vienne ruiner son voyage : il n’a plus un sou en poche. Pas de carte bancaire à l’époque, pas de PayPal ni de bons copains prêts à lui faire un virement. Que faire ? Rabelais, avec son esprit vif et son goût pour la farce, décide d’improviser une solution… un brin risquée.
Au lieu de s’enfuir en douce ou de laver la vaisselle (spoiler : ça ne se faisait pas encore), il a une idée lumineuse. Avant de quitter sa chambre, il y dépose un petit sachet de sucre. Mais attention, pas question de le laisser comme ça. Il ajoute une note inquiétante qui dit :
« Poison pour le Roi. »
Et là, boum, le chaos s’installe. L’aubergiste, terrifié, appelle la garde. Parce que franchement, si quelqu’un laisse un sachet avec une telle étiquette, ça ne peut pas être une blague, non ? Résultat : Rabelais est escorté manu militari vers Paris, dans un défilé improvisé, comme une star en garde à vue avant l’heure. Le voilà devant le tribunal le plus prestigieux du pays : celui du roi François Ier lui-même.
Heureusement pour notre farceur, François Ier n’est pas qu’un roi à l’ego fragile. C’est aussi un monarque cultivé et amateur d’esprits brillants. Rabelais, avec son air malicieux et son bagout légendaire, explique la supercherie avec toute l’élégance et l’humour qu’on lui connaît. Et là, contre toute attente, le roi éclate de rire. Pas de décapitation, pas de geôle sombre : François Ier, séduit par l’audace et la créativité de Rabelais, décide de lui pardonner.
Moralité ? Rabelais, roi des bons mots
Non seulement Rabelais évite la potence, mais il gagne encore en réputation grâce à cet épisode. C’est le genre d’histoire qui montre que parfois, un bon sens de l’humour (et un petit brin d’audace) peut littéralement vous sauver la vie. Alors, la prochaine fois que vous manquez d’argent pour payer un repas, rappelez-vous cette anecdote... Mais peut-être évitez de laisser un message trop suspect sur la table, hein ? Rabelais, c’est un style qu’il vaut mieux laisser aux génies du XVIᵉ siècle !
=> Vous le saviez, vous ?
Vive Rabelais !
(pas sur que ça fonctionne avec Macron ou Trump par contre, mais avec De Weaver, ça se tente)
Autant je vois Macron saluer l'audace autant je vois bien Trump le faire exécuter
Après je ne connais pas forcément bien Macron, et je parle en ôtant tout aspect et contexte politique.
J'imagine ça en parlant uniquement de la personnalité des deux mecs telles que je les perçois avec ce que je peux voir dans les médias 😁
La valeur de mes propos est donc toute relative 😅
"Tout se passe bien jusqu’à ce qu’un petit détail vienne ruiner son voyage : il n’a plus un sou en poche." Ruiner est clairement le bon mot ici ! Mais je me doute que ce n'est pas un hasard ;)