Anecdote/insolite - Au VIᵉ siècle : quand se faire raser la tête, c’était pire que la mort !
Aujourd’hui, un crâne rasé peut être un choix stylé, voire un symbole de charisme (regardez Vin Diesel ou Dwayne Johnson !). Mais au VIᵉ siècle, dans le royaume des Francs, c’était une toute autre histoire : avoir la tête rasée, c’était la honte absolue. Une véritable humiliation, pire qu’un costume mal taillé ou un faux pas à la cour. Pourquoi ? Parce que la chevelure était un symbole de pouvoir, de virilité et de noblesse. Chez les Mérovingiens, les cheveux longs étaient presque sacrés. Alors, être tondu, c’était perdre tout honneur, tout statut. Bref, c’était comme se balader avec une pancarte « loser » collée sur le front.
Une question tordue entre reines rivales
Dans ce contexte capillaire ultra-dramatique, il faut évoquer un épisode particulièrement corsé. La reine Frédégonde, connue pour être aussi redoutable que manipulatrice, se retrouve face à sa grande rivale, Brunehaut. On parle ici de deux figures historiques qui ne s’aimaient pas franchement (euphémisme), et qui n’hésitaient pas à se déclarer une guerre totale, avec coups tordus à la clé.
Un jour, Frédégonde décide de pousser la mesquinerie au niveau supérieur. Elle demande à Brunehaut de choisir entre deux options horribles pour ses petits-enfants :
- Les voir morts
- Les voir tondus (ce qui, rappelons-le, revient presque à les condamner à une vie de honte éternelle).
Et là, Brunehaut, sans même ciller, balance une réponse qui en dit long sur l’importance des cheveux à l’époque :
« Je préfère les voir morts que tondus ! »
Bam. Pas de débat, pas de nuance. Pour elle, mieux vaut perdre la vie que perdre son honneur. Franchement, on pourrait croire qu’elle exagère un peu, mais c’était le VIᵉ siècle, et les Francs prenaient les cheveux très, très au sérieux.
Quand les cheveux faisaient (vraiment) toute la différence
Si cette anecdote vous semble surréaliste aujourd’hui, imaginez une époque où votre coupe de cheveux définissait littéralement votre place dans la société. Pas de barbe branchée pour compenser, pas de casquette pour cacher la misère : si on vous rasait la tête, c’était la fin de votre carrière sociale. Et pour des reines comme Brunehaut et Frédégonde, qui jouaient un jeu politique féroce, la chevelure de leurs proches était aussi une question de pouvoir.
Alors, la prochaine fois que vous passez chez le coiffeur, pensez à ces Francs qui auraient préféré la mort à une mauvaise coupe... et remerciez votre époque pour ses standards capillaires un peu moins radicaux !
Mais bon, il n’empêche que pour ce sujet, vu de nos jours, ca paraît tellement con !