Anecdote - L’Etat c’est moi (Louis Croix Bâton Vé)
On a tous entendu ce fameux « L’État, c’est moi", attribué à Louis XIV, le roi soleil.
Eh bien, plot twist : il n’a jamais dit ça. Mais attention, ça ne veut pas dire qu’il n’avait pas le sens du pouvoir absolu, loin de là. En réalité, le gars avait un autre style pour rappeler à tout le monde qui était le boss.
Prenez ce moment où il s’adresse au Parlement (et non, pas celui qu’on connaît aujourd’hui, mais une institution qui aimait bien discuter – parfois trop – des décisions royales). Louis XIV débarque avec un discours bien senti :
« Messieurs, chacun sait les malheurs qu’ont produits les assemblées du Parlement. Que l’on cesse celles qui sont commencées sur les édits que j’ai apportés, lesquels je veux être exécuté. Monsieur le premier président, je vous défends de souffrir aucune assemblée et à pas un de vous de les demander »
Traduction : « Messieurs, vous savez tous les ennuis qu’ont causés vos assemblées. Alors stop, game over. Les édits que j’ai faits, vous allez les exécuter. Et monsieur le Premier Président, que ce soit clair : je vous interdis de tolérer la moindre assemblée. Quant à vous autres, n’y pensez même pas. » Merci, de rien, aur’voir messieurs-dame. Bam, micro posé.
C’était sa façon de rappeler qu’à la table du pouvoir, il jouait seul. Pas besoin de punchline comme "L’État, c’est moi" pour asseoir son autorité. Il l’a prouvé, discours après discours, décret après décret, en mode "je décide, vous suivez, fin de l’histoire. »
=> Vous le saviez, vous ?
Mais je dois faire fausse route...