đŸŸ Flora & Fauna - L’intelligence des animaux : quand taille de cerveau et gĂ©nie ne riment pas toujours

Un article de Fantomas-2
Publié le 23/01/2025
Dans la section #GEO
Article public d'intéret général
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Ah, l’intelligence des animaux
 On pourrait penser que ceux avec le plus gros cerveau seraient les Albert Einstein du rĂšgne animal, mais spoiler alert : c’est bien plus compliquĂ© que ça. PrĂ©pare-toi Ă  dĂ©couvrir pourquoi les animaux avec des cerveaux minuscules font la nique aux grands mammifĂšres et comment certains s’en sortent malgrĂ© des "outils" (comprendre : cerveau) pas vraiment Ă  la pointe de la technologie.

Animaux intelligents


Les gros cerveaux, c’est pour qui ?

Alors, qui a le plus gros cerveau de la planĂšte ? Le cachalot, bien sĂ»r ! Avec son organe qui pĂšse environ 9 kg, il pourrait littĂ©ralement Ă©craser ton ordinateur de bureau s’il dĂ©cidait de s’en servir. Mais bon, avant d’imaginer qu’il va crĂ©er la prochaine rĂ©volution technologique, prenons du recul. À quoi lui sert tout ce cerveau, au juste ? Certainement pas Ă  inventer la roue. Non, ce gĂ©ant des mers est plutĂŽt fort pour communiquer sur de longues distances, se repĂ©rer dans l’ocĂ©an avec des sons, et bouffer du calamar. C’est dĂ©jĂ  pas mal, me diras-tu, mais bon, pour le coup, ce n’est pas non plus le sommet de l’évolution intellectuelle.


L’ours brun : beaucoup de cerveau pour
 une grande sieste ?

Le cerveau d’ours brun, parlons-en. Ce gros nounours de plusieurs centaines de kilos possĂšde un cerveau qui pourrait impressionner avec ses 440 grammes. Pourtant, son QI semble surtout investi dans l’art de stocker de la graisse et de faire des siestes d’environ 6 mois chaque annĂ©e. Il est malin, hein, l’ours. Mais bon, Ă  part savoir ouvrir une poubelle et flairer de la nourriture Ă  plusieurs kilomĂštres, on ne peut pas dire que son cerveau soit sollicitĂ© pour des mathĂ©matiques avancĂ©es. AprĂšs tout, quand tu peux t’échapper dans la forĂȘt et ne pas penser pendant la moitiĂ© de l’annĂ©e, Ă  quoi bon rĂ©flĂ©chir davantage ? L’intelligence de survie, tu vois.


Le dauphin : un geek aquatique

Maintenant, laisse-moi te prĂ©senter le dauphin, alias le petit gĂ©nie des ocĂ©ans. Celui-lĂ , il fait vraiment honte aux humains quand on y pense. Un cerveau de 1,5 kg, juste un peu plus lĂ©ger que le nĂŽtre, mais bon sang, quelle efficacitĂ© ! Il sait tout faire : communiquer avec ses potes, organiser des parties de pĂȘche collectives, et il pourrait mĂȘme se reconnaĂźtre dans un miroir. Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est le plus malin dans l’ocĂ©an ? Eh bien, c’est souvent ce dauphin qui semble comprendre bien plus que ce qu’on lui demande. Il a mĂȘme Ă©tĂ© observĂ© utilisant des Ă©ponges pour protĂ©ger son bec pendant la chasse. Ah oui, et il peut Ă©galement faire des blagues entre deux pirouettes. Vraiment, on ne rigole pas avec les cerveaux aquatiques.


Le corbeau : "Petit mais costaud"

Le corbeau, avec son cerveau de 20 grammes (on est bien loin des kilos du cachalot), met tout le monde d’accord : l’intelligence n’est pas dans la taille, mon pote. Ce petit futĂ© est capable de rĂ©soudre des problĂšmes plus vite que toi devant une Ă©quation du bac de maths. Il sait utiliser des outils, cacher sa nourriture en anticipant que d’autres oiseaux pourraient lui voler, et, cerise sur le gĂąteau, il apprend par imitation. Les scientifiques l’ont mĂȘme vu rĂ©ussir des Ă©preuves que des enfants humains n’arrivent pas Ă  rĂ©soudre avant l’ñge de 5 ans. Allez, fais semblant de ne pas ĂȘtre jaloux.


La pieuvre : un cerveau dans chaque tentacule

N’oublions pas la pieuvre, qui, avec son cerveau hyper original, fait passer l’idĂ©e d’une intelligence centralisĂ©e pour un mythe. Ses neurones sont rĂ©partis dans ses tentacules, ce qui fait qu’elle est presque un cerveau sur pattes
 enfin, sur ventouses. RĂ©sultat : elle peut ouvrir des bocaux, rĂ©soudre des Ă©nigmes et mĂȘme manipuler des objets sans que la "tĂȘte" n’ait son mot Ă  dire. Et pour le plaisir, elle peut changer de couleur quand bon lui semble pour te faire croire qu’elle a disparu. Bon courage pour essayer de l’attraper. VoilĂ , si tu penses que ton cerveau te contrĂŽle tout le temps, dis-toi que chez la pieuvre, ça marche autrement !


Les mésanges : des cerveaux adaptables

Et puis il y a les champions de la reconfiguration cĂ©rĂ©brale : les mĂ©sanges. Eh oui, ces petits oiseaux sont capables de modifier la taille de leur cerveau en fonction des saisons. Non, ce n’est pas une blague. Quand l’hiver arrive, leur hippocampe (la partie du cerveau responsable de la mĂ©moire) augmente pour qu’ils puissent se souvenir de tous les endroits oĂč ils ont cachĂ© leur nourriture. Parce que bon, survivre Ă  l’hiver avec des graines, c’est une chose ; savoir oĂč on les a planquĂ©es, c’en est une autre. À la fin de l’hiver, ils peuvent se permettre de "rĂ©duire" leur cerveau. Leur cerveau, c’est un peu comme ton frigo : il se vide aprĂšs les fĂȘtes.


Pourquoi certains sont-ils plus intelligents ?

Alors, pourquoi certains animaux sont plus malins que d’autres, me diras-tu ? En gros, ce n’est pas la taille du cerveau qui compte, c’est ce qu’on en fait. Le ratio cerveau/corps, par exemple, joue un rĂŽle clĂ©. C’est pour ça que le cerveau d’un dauphin ou d’un corbeau, bien que plus petit que celui de l’ours, est beaucoup plus "optimisĂ©". Ensuite, il y a les fameuses connexions neuronales : plus il y en a, plus le cerveau est capable de rĂ©soudre des problĂšmes complexes.

Enfin, l’environnement compte aussi. Les animaux qui doivent chasser, Ă©chapper aux prĂ©dateurs ou communiquer en groupe ont dĂ©veloppĂ© des aptitudes cognitives beaucoup plus avancĂ©es que ceux qui peuvent se contenter de grignoter des baies ou hiberner. Coucou l’ours.


Conclusion : plus c’est petit, plus c’est prĂ©cis

Si tu cherches un truc Ă  retenir de tout ça, c’est simple : le plus gros cerveau ne fait pas forcĂ©ment le plus intelligent. Certains animaux comme le dauphin ou le corbeau te clouent le bec avec leur intelligence "optimisĂ©e", pendant que d’autres, comme l’ours ou le cachalot, prĂ©fĂšrent laisser la nature suivre son cours. Finalement, l’intelligence animale, c’est un peu comme un couteau suisse : plus c’est compact, plus c’est pratique. Alors, la prochaine fois que tu te sentiras intelligent avec ton gros cerveau, pense aux pieuvres et aux mĂ©sanges, et fais profil bas.

3 commentaires
Machin
()
J’entre sĂ»rement dans un autre sujet (que je connais mal) mais il y a aussi l’intelligence collective (je ne sais pas si on peut diure ça).
Je pensais aux fourmis par exemple ou aux abeille.
Quand on voit ce dont elles sont capable, et c’est pas dĂ» Ă  la grosseur de leur cerveau (Ă  proprement parler)
un fureteur
()
Comme quoi 😅

Le corbeau, le dauphin, je savais déjà. J'ai vu des vidéos avec des corbeaux qui faisaient des trucs de fous. J'étais trÚs impressionnée.

La pieuvre, j'en avais entendu vaguement parlé.

Et effectivement, il va aussi l'intelligence collective !
Un égaré
()
Tout animaux a son intelligence propre, on va pas demander à un poisson de grimper à un arbre mais chacun a ses propres capacités.

Mais oui ils sont tous fascinant
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