Final Fantasy VII Remake, un jeu qui divise
Final Fantasy 7... Ces 3 mots sont comme l’odeur des cartables, un appel à la mémoire profonde, en particulier pour ceux qui ont découvert les RPG à travers cet opus. J’avais alors 14 ans, et ce fut pour moi une claque monumentale, des centaines d’heures passées dessus... Le jeu était loin d’être parfait, mais il en avait l’air pour moi, à ce moment là.
Et puis, il y a quelques années, j’ai appris qu’ils sortaient un remake. Allaient ils sublimer l’oeuvre, ou juste tout gacher ? Je ne l’ai pas acheté tout de suite... Il a fallu plusieurs années avant que je me décide, surtout en attendant que le prix baisse. Entre temps, le jeu a été amélioré pour pallier les défauts les plus critiqués.

Et j’ai donc pu lancer Final Fantasy VII Remake Intergrade, puis les intermissions... J’en suis ressorti avec un avis mitigé.
direction artistique
C’est beau ! C’est vivant ! FF7 1er du nom était silencieux, rien n’était doublé à l’époque, juste des lignes de texte, souvent mal traduites. Dans FF7 remake, les personnages ont enfin de vrais visages, des émotions, des voix ; les personnages secondaires ne sont plus de simples figurants, et même les habitants de Midgard ont toujours plein de conversations qu’on entend quand on circule dans la ville.
systeme de combats
Avis plutôt mitigé... c’est un compromis entre action en temps réel et héritage tactique du tour par tour. Mais, jouant sur PC, j’ai eu l’impression que c’était sans doute beaucoup plus adapté avec des manettes ; j’aurai préféré un bon vieux système tour par tour !
scénario
L’intrigue de Midgar, originellement assez brève, devient une aventure complète, et ça c’est un gros + pour moi. Cependant il y a des choses qui semblent étranges... les spectres du destins, des clins d’oeil "méta" aux joueurs ayant connu le premier opus ? l’apparition de Sephiroth beaucoup trop tôt, sans explication... Et puis, des quêtes secondaires totalement bidons ("va retrouver les 3 chats perdus !")
level design
Trop linéaire... Et puis les moments où les perso se faufilent entre 2 pierres à la vitesse d’un escargot, c’était vraiment pas obligé... Et ces matérias, disséminées à des endroits improbables, ça n’a aucun sens !
Et puis surtout, le fait de l’avoir divisé en 3 épisodes... Au final, je n’ai fait que la première partie. je dois attendre d’avoir un meilleur PC pour faire la 2e partie, et la 3e n’est pas encore sortie. C’est frustrant d’un point de vue immersion, mais c’est aussi totalement bidon du côté "farming". A quoi bon chercher à avoir toutes les matérias, à monter le lvl de mes persos, etc, dans l’épisode 1, vu que ça n’est pas répercuté sur le 2 ? :p
Verdict :
J’ai aimé joué à cet opus, mais avec tout de même pas mal de regrets. J’attend de voir la suite, on m’a dit qu’elle était mieux... :)
L'original je l'ai poncer de ouf, c'est un des meilleurs jeux ever que j'ai jouer. Et le remake, je l'ai vraiment pas trouver dégueu. Ok je gameplay est différent, mais la bande son est assez proche de l'original et l'histoire et quand même bien foutue. Je n'ai juste pas encore jouer à la deuxième partie ^^. J'ai jouer à la première partie comme si je ne connaissait pas l'original, et pas avec mes yeux d'enfant.
D'ailleurs, j'avais découvert une astuce que je n'ai JAMAIS vu nul part, sur aucun site... Ca concerne l'arme ultime de Youfie. Ca vous dit quelque chose ? ^^
Cette arme possède la particularité suivante : quand on utilise la matéria "transformer" qui permet de transformer un monstre en objet si on l'achève avec cette compétence, normalement les dégats sont divisés par 8 (plafonnant à ~1249 dégats), ce qui rend la manoeuvre un peu pénible sur les monstres qui ont beaucoup de HP. Mais lorsque Youfie est équipée de Conformiste, les dégats s'appliquent totalement.
Ca devient donc super facile de farmer les petites potions qui donnent +1 à une stat (entre autre dans le vaisseau shinra échoué), et monter les stats des persos au max ^^
Preuve que la franchise vit bien.
Après il y en a tellement que demain un joueur veut tester tout les final fantasy chronologiquement compliquer